Alcool maîtrisé contre blackout
J’ai passé des centaines de nuits / à m’sevrer des sueurs de whisky / les infirmières pleurent à mes pieds / je tremble mon cœur est asphyxié / Le seul remède est le valium / un apaisement comme de l’opium / Je regrette les malheurs de la fête / mais pour l’heure, je m’arrête et j’ai peur / Le lend’main, en chaleur / mon pote vient, en terre neuve / Jo m’offre une clope et se questionne / pourquoi tu ne tiens pas comme moi ? / je pars en teuf, les meufs me collent / alors que toi tu sombres / Je l’ui réponds : toi tu vois / tu vas boire sur trois soirs / Tu t’soules vite, tu t’nourris / la semaine, tu t’entraînes / Pour la peine, je t’explique / l’alcoolique mondain picole vite / pour casser le rythme des applis / Sa cuite se limite aux heures chaudes de doux parfums / les croissants aux beurres sont frais pour le dur matin / tu n’es pas encore en manque physiquement / mais tu es près d’en dépendre mentalement / J’ai honte frère / mon p’tit déj / je l’agresse / je m’asperge / d’une bière fraiche. Ma seule façon de commencer une journée sans patron / Fais à attention à n’pas dev’nir addict un jour / licenciement, une rupture et c’est l’vent qui tourne.
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