Peur du sex
2016
Je vous dévoile mes trois relations foireuses de cette époque, en commençant par la moins douloureuse pour finir avec celle qui m'a fait pleurer une nuit entière.
Il y a eu Aisha, une Algérienne-Argentine brune au visage typé, triste, au corps bien sculpté. J'ai fait n'importe quoi avec cette fille fragile qui me dit avoir été violée durant son enfance. Cette douce pianiste m'avait invité deux fois chez elle. En 2014 à Maison Laffitte (78), quand on était dans la même classe à l'ESJ ; et en 2020 lorsque j'étais en cure et qu'elle habitait Orléans. Les deux occasions devaient signifier sex, mais à chaque fois j'étais ivre et je ne décrochais pas du poker en ligne. Si à Maison Laffitte, on bougeait bien dans le lit et qu'elle me griffait le dos et jouait du piano dès l'aube ; à Orléans, en revanche, la fin fut brutale. "Espèce de fils de pute. Tu viens chez moi, tu me dérobes tous mes Xanax, tu ne fais que jouer au poker et penser à ton exta de merde. Tu me demandes de la thune pour ta drogue et en plus tu bois sous ton médicament bizarre et tu deviens tout rouge et pitoyable. Si mes potes étaient la, ils t'auraient cassé la gueule. J'espère que tu crèves", m'a-t-elle tout déballé sur Facebook. Je l'ai immédiatement bloqué avant que ce soit elle qui ne le fasse. Question d'égo. Fin de l'aventure Aisha qui ne m'a jamais attiré et 500 euros perdu sur Winamax. Une page aisément tournée.
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