Il n’y a qu’une seule stratégie pour bien consommer : c’est de ne pas le faire du tout. Toutes ces hypothèses de «et si j’avais consommé ici, ou ça ou à cette heure-là…» ne mènent à rien. Refaire le passé est une perte de temps mais apprendre de ses erreurs s’avère vital. Écouter, écrire, parler sont importants mais l’important est d’agir.

C’est très simple d’arrêter de boire : il suffit de ne pas verser ce liquide démoniaque dans sa bouche. Et pourtant l’addiction est l’une des maladies les plus difficiles à soigner, à guérir. Je pense ne pas avoir trouvé de motivation, d’où cette absence de déclic. Même si je fête mes six mois d'abstinence, tout ce beau travail a été entaché par le coma de fin mai. Si je décide d’arrêter un jour mes conneries, ce sera pour maman. Tu mérites bien plus que cela. Je t’aime. 

Mais Dr. S me l’avait dit : pas de culpabilité. La maladie addictive ne peut pas toujours se contrôler en raison des envies, des pulsions, des tentations, des fréquentations et des six émotions primaires qui explosent soudainement (la colère, le dégoût, la surprise, la joie, la tristesse et la peur). Mais je rebondis, une nouvelle fois, tête un peu baissée mais toujours au combat. Direction Toulouse pour consolider tout cet bel acte.