Mes Jours Heureux
Mes Jours Heureux
Cette fleur qui a poussé au milieu des ronces,
C'est ce que j'énonce,
Pour toi,
Cette douce lumière,
Qui éclaire les nuits les plus sombres,
Cachant mes douleurs et mes peines dans la pénombre,
Laissant place à l'amour et la patience qui m'éclaire,
Je chercherai dans ta voie,
Dans ton Santier,
Aux cris brisés de ma voix,
je t'appellerai,
Jusqu'au bout de l'univers,
De mes jours heureux qui s'écoulent,
Le sablier les a oubliés,
Incomplets ils resteront poussières,
Brisés par millier ils laisseront passer la lumière,
A travers mes peines,
A travers mes veines,
Je transporterai le fardeau de vivre,
A errer à me nourrir pour survivre,
A essayer d'apprécier faussement cette vie,
A essayer de ne pas mourir,
Mourir après avoir réussi ma mission,
Je recouds mes lésions,
A l'encre bleu et aux perles salées,
Par vagues de nausées,
Je cracherai ce qui me hante,
Pour laisser place à la beauté,
J'empruterai la ruée perdue,
La ruée que personne ne connaît,
De mes jours heureux je t'écrirai par millier,
comme des flocons de neiges éparpillés,
Je t'oublirai dans mes malheurs,
Noyée par ma peur,
De mes jours heureux je me disloquerai,
Quand je serai poussière,
Je te laisserai ici,
Sur cette Terre,
Avec la pénombre qui s'entensifie,
Dans cette nouvelle ère.
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