Tout juste après

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Libres

 

Nous avons développé le savoir

Laissant les grands singes

Se préoccuper de nos déboires

Et se retourner les méninges.

 

Nous allons plus vite que le vent,

Et changeons toujours de continent,

Mais restons les derniers arrivants

De ce monde, en le piétinant.

 

Nous avons bâti nos maisons

Plus haut que les nuages,

Mais ne pouvons supporter la raison

De ce mathématique quadrillage.

 

Nous inventons de l'art

A tous nos moments d'égarement,

Alors qu'il nous suffi d'un regard

Pour l'admirer naturellement.

 

Nous volons dans l'air,

Plus vite que les oiseaux,

Qui pendant des millénaires,

L'ont respiré sans maux.

 

Nous chassons des boites en plastic,

Remplies de tout ce qui nous nourri

Et nous laissons comme problématique,

De se débarrasser de nos pots-pourris.

 

Nous aimons le monde  et n'importe qui,

A coups de canon le long de nos lignes,

Alors qu'il nous suffirait d'en aimer un qui,

En retour, nous en rendrait digne !

 

09/01/2016


Poupée

 

Oh que tu es jolie,

Toi ma poupée.

Oh que je t'aime,

Lorsque je coiffe

Tes cheveux si longs,

Ta crinière si blonde.

Ton beau visage

Ne me déçoit jamais.

Ton impassible rictus

Ne s'éteint jamais,

Que tu pleurs ou ris,

Il dessine tes sentiments.

Oh que tu es élégante

Lorsque j’essaie

Toutes les combinaisons

De tes combinaisons,

Mais tu ne bouges pas,

Mais tu ne parles pas,

Et je reste seul à jouer

A aimer ce que je peux,

Et attendre ce que tu veux,

A pleurer ce que je veux

Et croire que tu le peux.

 

10/01/2016


Le temps

 

Le temps n'est plus,

Il s'est arrêté.

Toutes les 59 secondes

Il redémarre à zéro.

Le jour et la nuit se mélangent.

Le silence fait trop de bruit.

Mon avenir est passé,

Il ne me reste qu'à attendre.

Un rien me glace,

Rien ne me réchauffe.

Je ne vis que pour rien

Et parce que j'y suis obligé.

Tous les jours sont froids

Et les nuits y ressemblent.

Il n'y a plus de bien

Sans maux ni regrets.

Il n'y a que du mal

Sans bien pour s'en apercevoir.

Le monde est vide d'âme

Et j'y ère en mort-vivant.

Je ne suis personne

Depuis qu'il n'y a plus mon autre.

Il n'y a plus personne

D'autre que des fantômes.

 

11/01/2016

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