J'étais dans un abîme,

Je ne suis pas au zénith.

J'ai payé ma dîme

Mais je n'en suis pas quitte.

 

Il n'y avait plus de chemin,

Mais je n'ai fait qu'un pas.

J'ai maintenant dans ma main,

La flèche d'un compas.

 

Mes larmes coulent toujours,

Mais entre peine et soulagement,

Elles s'accrochent aux contours

De mes yeux rougeoyant.

 

Je peux toujours tomber,

Dans un profond malaise,

Ou  proroger et surplomber

Ce qui me laisse bien aise.

 

J'étais seul à en crever,

Qu'est-ce que j'en ai pâti !

Mais la solitude m'a sauvé,

Et me laisse dans l'apathie.

 

Mon malheur de la quitter

S'est lentement transformé

En apaisement d'être acquitté

D'une perpétuité enfermé.

 

Alors je ne sais toujours pas

Ce que demain sera, ou pas,

Mais si j'avance encore d'un pas,

Elle ne reviendra pas.

 

19/02/2017