Chapitre 5 - Je suis là

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Tu avais plein d'amis et t'étais habitué à ton école. J'étais vraiment soulagée de te voir heureux, même si ce n'était pas le cas pour moi avec certaines histoires personnelles. Mais je me devais de tenir, rien que pour toi.

Je peux le dire et te le dirais probablement un jour, mais tu es et resteras la meilleure chose que j'ai faite dans ma vie. Je faisais de mon mieux pour te faire comprendre les choses et te montrer que tu pouvais me faire confiance.

Le jour où nous devions déménager dans une autre ville, je ne m'inquiétais que pour une seule chose : toi. Je savais très bien que tu allais perdre tes repères, surtout dans ta nouvelle école. Tu avais pleuré dès le premier jour car tu ne comprenais pas, malgré ces nombreuses fois où j'avais essayé de t'expliquer tous ces changements.

Mais je te comprenais bien plus que n'importe qui. Tu avais hérité de ma timidité et je m'en voulais de te l'avoir "partagée". A cause - ou bien grâce à ça - je savais tout ce que tu pouvais ressentir.

La seule différence avec ma vie était que, moi, je n'allais jamais te laisser tomber, jamais te laisser seul et je comptais bien te le prouver.

Ce premier jour dans cette nouvelle école te faisait peur et c'était bien normal. Tu ne connaissais personne et ce sentiment m'était beaucoup trop famillier. Je comprenais tellement, que les larmes me sont montées aux yeux en te prenant dans mes bras pour tenter de te rassurer du mieux que je pouvais.

Le simple fait d'imaginer que tu puisses penser que, moi aussi, je t'abandonnais me faisait peur. Cela me faisait mal au coeur de te laisser, mais je savais que c'était pour ton bien.

Mais les jours qui ont suivit m'ont fait réaliser que mon pire cauchemar pouvait arriver plutôt que je ne l'envisageai. Lorsque tu as eu le courage de me dire que tu t'étais fait embêter et frapper à l'école, je n'ai pas attendu pour te venir en aide (et j'espère qu'elle a été bénéfique).

J'ai tellement eu de traumas et développé de troubles que je refusais que tu puisses vivre la même chose. La raison était que j'ignorais si tu avais la même force que moi pour subir et traverser tout ça.

Si cela devait arriver - et je croise les doigts pour que ce ne soit pas le cas - j'espère vraiment que tu l'auras en toi. Tu as ce beau et grand sourire dessiné sur ton visage depuis que tu es né et je ne compte pas laisser quelqu'un te l'enlever aussi facilement.

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