Chapitre 04 - Mickaël

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Le lendemain matin, quand le réveil sonne, j’ai l’impression que c’est un marteau piqueur qui me fracasse le crâne. J’ouvre les yeux et deux belles demoiselles dorment sur le ventre. Je ne sais pas qui c’est mais en tout cas elles sucent super bien. Je regarde autour de moi et fais le point, et merde, je ne suis pas rentré chez moi, ma mère va me taper une crise. Et ça ne rate pas, à peine j’ai posé les pieds chez moi, ma mère me chope.

- Arrête de gueuler putain, j’ai mal au crane. Dis-je pour la faire taire.

- Fallait pas sortir !!! Mais qu’est ce qu’on va faire de toi !!!

- Rien, y a rien à faire de moi, t’inquiète je vais me barrer d’ici.

- Je ne t’ai jamais demandé de partir Mick’. Dit ma mère qui se radoucit.

- Ouais bah vu comment tu me les brises de bon matin, c’est ce qu’il risque d’arriver.

Ma mère n’a pas envie de me voir partir alors je joue sur la corde sensible. Elle me tend une tasse de café et des pancakes. J’avoue ça fait un bien fou et je déguste les préparations de ma daronne qui me regarde tristement.

- T’inquète Man’, je vais bien.

- Non Mick’ tu ne vas pas bien. Tu te drogues, tu fais des bêtises, tu traînes, Mick’ je ne veux pas que tu retournes en prison.

- Bah moi je m’en tape. Ici ou ailleurs, y a pas de différence de toute façon. Allez, je me casse à la douche car j’ai cours.

Je me prépare et file à l’université, mon Royaume. J’attrape la belle rousse que j’ai baisée la veille par la taille et l’embrasse. J’adore embrasser les meufs, ça les fait mouiller que j’ose m’afficher avec elle en public, sauf que moi j’en ai rien à foutre car ça veut rien dire.

- T’en veux encore ? Dis-je

Elle me sourit et mord sa lèvre.

- 50 le sachet de 5 cachetons. Dis-je

- Je n’ai pas ça sur moi, tu peux m’avancer stp ?

- Viens.

Je la prends par la main et l’emmène aux chiottes. Je la fais rentrer et elle m’embrasse en gémissant comme si elle avait déjà pris deux doigts dans sa chatte. Cette fille est une vraie chaudasse.

- On a peu de temps c’est bientôt le début des cours.

Je défais mon pantalon et elle prend ma bite dans sa main.

- Suce-moi et je patiente jusqu’à demain pour le paiement.

- Tu me les laisseras alors ?

- Ouais. Alors ?

- D’accord mais je n’aime pas avaler par contre.

- Ah bah ça ce n’est pas mon problème ma jolie, décide toi car j’ai autre chose à foutre.

Elle se met à genoux et m’offre une pipe. Voilà de quoi bien commencer la journée. Lorsque je rentre dans ma classe, mes yeux se logent sur ceux d’Anna qui à l’air de tenir une belle gueule de bois. Je m’installe à coté d’elle.

- Ca va ce matin ? Dis-je en chuchotant.

- J’ai mal au crane parle moins fort.

- Faut pas boire quand on ne tient pas l’alcool.

- Chut j’écoute.

Ah merde c’est vrai qu’il y a un mec qui cause.

- C’est quoi la matière ? Dis-je

- Histoire de l’art.

- Histoire de l’art ? Putain merde.

- Quoi ?

- J’étais bourré quand j’ai fais mon inscription.

Marielle pouffe de rire et je la trouve encore plus belle.

- Moqueuse.

- Y a de quoi là quand même Mick’.

- Ah c’est plus trou du cul ?

Elle se mord la lèvre pour ne pas rire. Alors pour passer le temps, je tente de la faire rire mais elle arrive à se contenir malgré les conneries que je raconte. 2h à me taper une matière qui ne sert à rien mais un bon moment auprès de la brune qui m’a permis de survivre. Je continue de suivre mon emploi du temps et suis Marielle.

- T’as choisi aussi philosophie ? Me lance-t-elle

- Ouais j’adore la philosophie.

Elle pouffe de rire de nouveau et je plonge mes yeux dans les siens. C’est désormais mon activité favorite.

- Pourquoi tu me regardes comme ça ? Me demande-t-elle.

- Je ne sais pas. Tes yeux, sont…

Je détaille la couleur de ses yeux. Plusieurs teintes de verts qui parfois tendent vers du jaune.

- Verts, ils sont verts oui et alors ?

- Ouais.

Je suis comme un con devant elle sans savoir quoi lui dire.

- Marie !!! Crie bouboule à qui je fais un croche pied et qui s’étale comme un flan.

- Faut maigrir la moche, tu ne tiens même plus debout.

Tout le monde ricane alors que Marielle se jette par terre pour ramasser les cours de sa copine au bord des larmes et j’avoue que j’adore l’avoir à mes pieds. Alors qu’elle ramasse les feuilles d’Olaf, ses yeux se lèvent pour plonger dans les miens pour me montrer à quel point elle déteste que j’emmerde sa pote. Ses yeux me fusillent et je ne les lâche plus. Putain mais qu’est ce qui m’arrive.

- Sale con ! Crache Anna

Alors qu’elle se casse vers une salle de cours moi je vais fumer puis je vais au réfectoire pour bouffer. Lorsque j’arrive, j’aperçois ma cible favorite toute seule. J’attrape une fille qui m’achète régulièrement de la came.

- Ca te tente de la came gratuite ma belle ? Dis-je en la coinçant contre le mur

- Rien n’est gratuit avec toi Mick’, tu veux quoi ?

La garce, elle me connait bien.

- Tu vois le morceau de gras là bas qui bouffe toute seule ?

- Ouais, tu ne veux quand même pas que je t’arrange un coup avec ça ?

- T’es ouf toi, t’as vu le truc.

Elle éclate de rire.

- Non je veux que t’aille la faire chier avec tes copines.

- Juste ça ?

- Ouais, sois méchante comme tu peux l’être. Dis-je en lui mordillant sa mâchoire.

Je glisse le sachet tant désiré dans son soutif.

- Et si je suis satisfait, alors tu auras de quoi te faire planer un moment.

Elle me regarde et me sourit.

- Je veux plus Mick’.

- Fais la chialer bien comme il faut et on se rejoint à la chaufferie après le repas.

Son sourire me montre sa satisfaction.

- Admire-moi beau goss. Lâche-t-elle en tortillant son cul en s’éloignant de moi.

Je m’installe à ma table avec mes potes et mate le spectacle qui se déroule juste à coté de nous. La garce arrive avec 3 de ses copines, aussi pute les unes que les autres.

- Alors le boudin, on mange encore. Lui balance ma complice.

- Laissez-moi tranquille. Jappe Olaf.

- Oh mais dis donc on a une grosse faim. Tu devrais mettre plus de ketchup voyons. Dit ma complice en inondant l’assiette de tomate.

- Et puis faut manger. Dit une des copines en attrapant les pâtes assaisonnées avec une grande cuillère et en la portant à la bouche d’Olaf qui tourne la tête.

Ma complice me regarde et je lui fais une mimique qui lui montre que je ne suis pas impressionné. Elle attrape les cheveux gras de la bouée et lui bascule la tête en arrière. Elle plonge sa main manucurée dans l’assiette et force Olaf à manger ce qu’elle lui enfonce dans la bouche. Les filles ricanent pendant que l’autre se débat.

- Oh et puis faut bien boire. Lui lance une des filles qui lui balance son verre de soda au visage.

- Et puis faut faire des réserves. Dit une autre qui bourre le soutif de la victime de nourriture.

Olaf est en larmes et les filles sont prises par leur méchanceté et ne s’arrêtent plus. Elles la font vomir à force de la gaver et tout repart sur la table et dans son assiette puis elles lui mettent sa tête dedans. J’avoue que là, c’est au-delà de ce que je pouvais imaginer, les meufs sont vraiment des garces. Je souris à ma complice pour lui faire comprendre qu’elle gagnait sa came et ma bite mais j’ai à peine le temps de capter que Marielle et Julie arrivent et pousse les 4 filles.

- Vous êtes des malades putain !!! Qu’est ce qui ne va pas chez vous !!! Hurle Marielle hors d’elle.

- Eh, me touche pas !!! Je fais ce que je veux de ta grosse, tu vas me faire quoi sinon !!! Lâche ma complice sur d’elle.

Sans m’y attendre ma belle brune lui décolle une gifle qui marque le visage de la belle garce.

- Ouhhhh mais c’est que c’est une vraie tigresse la Anna. Dit un de mes potes.

La garce pousse Anna pendant que Julie est en train de pousser une autre des filles contre la table. Baston de filles, j’adore !!! Les coups et les insultent fusent, je trouve qu’elle est grave sexy mais lorsque ma complice attrape les cheveux de ma belle brune, je me mêle à la baston en attrapant d’une main le poignet de ma complice et de mon autre bras le corps déchaînée d’Anna qui hurle des insultes.

- Lâche là immédiatement. Dis-je à la garce.

- Elle s’est jetée sur moi !

- Lâche. Dis-je en serrant son poignet qui lâche les cheveux d’Anna.

Je lui fais signe de se casser et emmène Marielle dans les toilettes.

- Pourquoi elles ont fait ça !!!! Pourquoi !!! Hurle Marielle qui se débat encore.

- Calme- toi.

- C’est mon amie qu’on vient d’humilier.

Sans dec. Et pas qu’un peu.

- Pourquoi elles ont fait ça ? Elena supporte plus tout ça Mick’.

Je décroche un peu de papier toilette et le mouille pour le passer sur le visage d’Anna qui se calme sous l’eau fraîche. Elle ne dit rien alors que sa cage thoracique retrouve doucement son calme. Ses cheveux sont un peu en batailles et rien que pour ça je me déteste. J’aurais du m’en douter que les deux copines arriveraient pour bouffer et défendre Olaf.

- Je ne te savais pas si violente.

- C’est trop tout ça. J’en ai ras le bol qu’on fasse chier Elena depuis qu’elle est petite !

- Elle est assez grande pour se défendre Anna.

- Marielle, je m’appelle Marielle !!!

- Je sais, je te rappelle qu’on est dans la même école depuis la maternelle.

Alors qu’elle se calme, elle grimace en se frottant le bras.

- Montre-moi ça. Dis-je en voulant retirer son pull.

- Non !!!

- Quoi t’as rien en dessous ?

- Si mais je sais le faire toute seule, je n’ai pas besoin de toi et puis pour info t’es dans les toilettes des filles. Et puis t’as pas à me toucher !!! Merde Mick’ !!!

Je croise les bras en me marrant et la regarde retirer son pull et dévoiler des marques de griffures.

- J’espère que t’es vaccinée contre la rage.

Elle m’envoie à travers le miroir un regard de tueuse puis y a un éclair de tristesse et elle se retourne vers moi.

- Dis-moi que t’as rien à voir avec ça Mick’.

Et merde ! Cramé.

- Je n’ai rien à foutre dans vos chiottes, bye Anna. Dis-je en me barrant.

Je vais directement à la chaufferie et retrouve ma complice, les cheveux mouillées, ce qui indique qu’elle est partie se prendre une douche. Faut dire que vu comment elle a joué avec la bouffe, ce n’est pas étonnant. Je caresse sa joue rouge qui vire doucement au violet. Putain elle la pas loupé.

- Tu m’as trouvé comment ? Me dit-elle alors que j’embrasse doucement sa lèvre fendue.

- Parfaite. Tiens, ça s’est pour toi. Et ça…c’est pour moi. Dis-je en ouvrant son pantalon.

Elle me sourit puis perd son sourire pour laisser la place à des gémissements de plaisir. Ce n’est pas elle que j’ai admiré, c’est Anna. Putain qu’elle est belle et encore plus quand elle est hors d’elle. Je n’ai pas fini de la provoquer.

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