Chapitre 45 - Mickaël

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Pourquoi j’ai du mal à respirer, j’ai mal bordel !!! Qu’est ce qu’elle m’a fait putain !!! Je la hais, je veux qu’elle paye pour m’avoir repoussé pour de la merde qu’elle n’assumait pas. Elle a levé la main sur moi, mais de quel droit putain !!! Aucune femme n’a osé faire ça !!! Mais elle oui, pour qui elle se prend !!! Sale pute, brûle en enfer !!! Je me fous sous la douche et tourne le bouton pour avoir de l’eau bouillante. Je ressors fumant et rouge mais au moins je n’ai pas eu à sentir ce qu’il coulait sur mon visage quand j’ai compris que je l’avais perdue à jamais.

- Mec, ouvre. Crie Jack qui tape à ma porte

- J’ai envie de voir personne mon pote.

- Bah moi je viens de larguer Julie alors j’ai besoin de te voir.

- Tu déconnes là ? Dis-je en ouvrant ma porte.

- Non. C’était plus simple avant elle, et puis je ne me voyais pas vivre heureux alors que toi tu morfles. Dit-il en entrant

- Rappelle là et rampe pour qu’elle te reprenne où jte casse la gueule ! Et jte jure que j’en ai grave besoin là !

- Non c’est mon choix et t’as pas à t’en mêler, c’est mon couple pas le tien !

- Arrête, tu la kiffes !

- Aimer c’est un acte, rompre aussi. J’ai fait mon choix.

J’ai jamais vu Jack si décidé mais ça me fout les boules qu’il fasse ça à cause de moi.

- Mec, on va se serrer les coudes, ok ? Dit-il

- Ouais. Mais là j’ai besoin d’assouvir ma haine et ça ne va pas être beau à voir.

- Vas-y t’as mon soutien.

S’il savait… Mais je préfère ne pas le mettre dans la confidence, Julie ne lui pardonnerait pas d’avoir blessé autant sa pote. C’est ma responsabilité pas la sienne. Après son départ j’appelle Adrianna.

- C’est Mick’.

- Salut.

- J’ai un service à te demander.

- Dis-moi.

- J’ai besoin que tu m’aides à rendre ta remplaçante de baise, baisable. Tu penses pouvoir faire des miracles ?

- Je peux rendre n’importe quelle femme belle Mick’.

- Alors vas y surprends moi. Je peux passer ?

- Ouais bien sur, comme ça tu me donneras plus de détail dans ce que tu veux.

- J’arrive.

- Mick’ ?

- Ouais.

- Tu peux me prendre un truc stp.

- Ça va de soi ma belle.

Je passe ma nuit à baiser et parler de mon plan abject. Le lendemain je passe à l’offensive et à la fin des cours je file trouver ma victime. Je sonne à sa porte et elle m’ouvre étonnée de ma présence.

- Salut. Me lance-t-elle

- Salut, je te dérange ?

- Non mais qu’est ce que tu fais là ?

- Je voulais m’excuser Elena. J’ai pas été cool avec toi…enfin non, j’ai été horrible et…je suis désolé. Vraiment.

Elle me regarde comme un poisson materait derrière son bocal. Putain vla le courage qu’il va me falloir sérieux. Y a rien qui m’attire chez cette meuf. Elle n’est pas moche, elle est laide. Je sais pas comment Adrianna va s’en sortir mais sans un miracle moi je ne pourrais pas baiser ça.

- C’est…encore un sale coup que tu me fais ? Me demande-t-elle.

- Non, je sais je ne dois pas être crédible hein mais je t’assure que je pense tout ce que je te dis et je sais aussi que mes mots c’est que dalle par rapport à ce que j’ai fait.

- J’ai appris pour toi et Marielle.

- Ouais, mais ça c’est…c’est merdique.

- Ouais, je n’aurais pas pensé qu’elle puisse être comme ça. Tromper son mec c’est dégueulasse, moi qui la pensais droite.

Oh mais elle est vénère contre sa pote ! Génial !!! Autant en remettre une couche alors.

- Elle cache assez bien son jeu j’avoue. Tu ne veux pas qu’on se pose là tranquillement ? Dis-je en lui proposant de nous asseoir sur les marches des escaliers.

Elle s’assoit sans aucune grâce et délicatesse, un flan, ni plus ni moins. Cette meuf est dégueulasse.

Et tu veux la baiser. Bah bon courage. Pas sur que tu bandes.

Adri va me sauver la vie.

Bah j’espère pour toi sinon ton plan tombe à l’eau

Laisse-moi causer tranquillement.

- Tu sais moi j’ai jamais compris pourquoi tu n’étais pas venu avec nous au chalet à la toussaint ? Dis-je

Ça c’est du grand Mick’

Ouais je suis génial.

- Quoi ! Mais pour ça il aurait fallu m’inviter !

- Bah j’ai dit à Marielle de te faire venir, elle t’a rien dit ?

Ah ah ah t’es un crevard !!!! Ricane ma conscience qui a pété les plombs elle aussi.

- Bah non.

- Ah bah je ne sais pas moi, je lui ai dit de prendre ses copines, pour moi t’en faisais partie.

Je vois bien que ça la blesse. Et tant mieux, elle en voudra d’avantage à Marielle.

- Et je suppose du coup qu’elle ne t’a pas parlé de mon anniversaire ?

- Non. Dit-elle déprimée.

- Merde, désolé.

- Je devais lui faire honte je suppose.

- Honte de quoi ?

Elle lève les yeux au ciel.

- Fais pas genre Mickaël, tu m’as charrié pour ça toute ma vie.

- Non mais tu sais j’en faisais des tonnes car je voulais t’emmerder mais franchement t’as pas à avoir de complexe. T’as l’air d’être en plus hyper cool.

Et dégueulasse. La gueule de ses cheveux, putain une plaque de beurre dessus quoi !

- Je suis grosse.

- J’en suis sur que je suis plus gros que toi.

Elle se met à couiner.

Non elle rit là.

Même ça c’est laid putain.

- Je peux être totalement sincère avec toi Elena ?

- Ouais vas-y au point où j’en suis de toute façon.

- Je crois que Marielle et Julie ça leur plaisaient bien que tu te rabaisses, comme ça, elle devenait les meufs bonnes et toi le vilain petit canard. Et j’ai été aussi responsable de ça hein, je ne rejette pas la faute sur elles mais elles ont leur responsabilité aussi là-dessus. Elles auraient du te sublimer et non te laisser croire à mes conneries.

Putain mais quel tchatcheur sérieux.

Elle hausse des épaules.

- Tu sais quoi ? Pour me faire pardonner, je peux te confier à une amie, sa mère tient un salon de beauté. Elles ont l’habitude de rendre confiance aux gens et de les sublimer, ça te tente ?

- Je n’ai pas d’argent.

- Qui te parle de tune là ? Je t’ai fais du mal Elena et franchement je me sens mal et c’est bien fait pour ma gueule mais stp laisse moi au moins t’offrir ça pour me racheter. Stp…stp…stp.

Elle couine de nouveau. Horrible.

- D’accord.

- Super. Je peux prendre ton numéro, comme ça je lui file et vous vous organisez toutes les deux, promis je n’en abuserai pas sauf si t’en as envie.

Elle couine encore, gênée par mes avances. Putain j’aurais pas pensé que ça aurait été si facile.

- Mais par contre ne me demande pas d’assister à vos trucs de meufs par pitié. Dis-je

- Tu mériterais.

- Oh ne sois pas si cruelle avec moi, mon cœur ne tiendrait pas. Dis-je en portant mes mains sur ma poitrine.

Cette comédie

- Bon d’accord mais parce que je suis gentille hein. Dit-elle

Et conne. Elle me file son numéro de téléphone et je me casse. J’appelle Adrianna.

- Tiens son numéro, stp fais des miracles car moi je ne baise pas ça.

- T’en fais pas, je vais te la rendre la plus jolie possible.

- Et bah bon courage.

- Merci, à toi aussi car c’est quand même toi qui va faire le plus gros.

- Parle pas de gros stp, j’ai envie de gerber déjà.

Elle éclate de rire. Je retourne dans ma chambre et savoure mon plan qui se déroule à merveille. A la fin de la semaine une fête est donnée pour la St Valentin, ça va être le moment pour lui faire payer le prix fort à l’autre pute. Moi on ne me repousse pas et on lève pas la main sur moi, si elle ne l’a pas encore compris, elle va l’apprendre à grand coup de buttoir dans sa copine.

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