Je regarde par le hublot,

Un peu sale, dans un ciel gris, ma qualité de vie,

Mes yeux se perdent dans l'orage,

Laissant mes instincts reprendre le dessus,

Une rage insondable, calmant mon pouls,

Prenant le temps de se délecter quelques instants,

D'être sorti de sa cage, c'est vrai je te sors rarement,

Je croyais encore en l'amour, tu vas pouvoir rester libre maintenant,

J'avais de plus en plus du mal à faire confiance,

Maintenant, tu vas pouvoir te nourrir de ma méfiance,

Je ne te laisserai pas me faire devenir un connard,

Je ne foulerais pas mes principes pour des gens qui trahissent et qui

détruisent,

Mais tu vas pouvoir t'amuser,

Je te laisse lancer le cercle vicieux,

En lâchant prise, j'éteins l'espoir, j'éteins l'envie,

Je rêvais d'être un loup, finalement je vais redevenir un animal,

Je garderais tout de même un backup,

Au cas où, je croiserais quelqu'un qui en vaut la peine et qui me considère de

la même manière,

C'est pas un ultimatum, je lâche juste prise,

Je regarde l'alcalmie dans l'orage, profitant de l'instant,

Avant de replonger dans la tempête ravageant mon esprit,

Je me reprends un verre, la gueule de bois d'hier encore présente,

On traite le feu par le feu,

Je veux juste éteindre mes pensées, les limiter en étant vide,

Ne plus t'entendre, ne plus les entendre,

Sérieusement nique cette époque,

Plus je passe du temps avec "L'homme",

Plus je le hais d'amour,

Plus je l'aime avec ma haine,

Je suis surement cramé, là haut, non en fait, c'est sûr,

Je pouvais pas passer entre les mains du filets et des événements de ma vie,

Je dirais plus jamais que je préférais être fragile et n'avoir subit qu'un seul

événement,

Je préfère être plus fort, remplis de cicatrices et avoir subi une décennie

d'emmerdes,

Flingues moi, tues moi, je me réléverais encore,

Je suis le feu qui me brûle dans mes entrailles, celui qui me fait tenir debout,

Celui qui m'empêche de dormir, celui qui m'empêche de sourire,

Peu importe si je m'écroule, si je cède,

Mon esprit peut compter sur une détermination infernale,

J'en cherche encore les limites,

Et je n'ai aucune idée si je dois être malheureux de finir par les trouver,

Ou au contraire de ne jamais en voir le bout.

Fire.