Les jours passèrent, entre chaque promenade je regardais en direction du portail blanc, attendant patiemment le retour de mon maître, en vain.

Peut-être avait-il un souci ? Peut- être avait-il besoin de moi ? J'étais suffisamment maigre pour passer entre les barreaux du portail blanc. À la fin de la prochaine promenade, je retournerai chez moi !

Heureusement pour moi, Je n’eus pas trop à attendre, l'heure suivante je rentrai d'une promenade avec mes nouveaux compagnons, j'attendis patiemment le moment opportun, et quand je passai enfin tout près du portail, je déchirai d'un moment vif de la mâchoire la laisse que j'avais préalablement endommagé, je traversai les barreaux du portail en sautant, puis fonça en direction de la maison, malgré ma patte meurtri, que j'avais heurté contre un barreau, pendant mon évasion. J'avais retracé des centaines de fois le chemin de la maison, avec l'espoir qu'un jour, je puisse le réemprunter. Les personnes s'occupant de moi, était resté immobile, bouche bée, ne sachant que faire face à une telle situation...

Essoufflé, j'arrivai enfin à la maison. Devant était garée une imposante voiture bleue. Bizarrement, la porte était restée entrouverte. Je marchai en direction du salon, et surpris mon maître allongé sur le canapé, avec deux hommes sur sa droite qui parlait avec animations, sans les dérangé, j’allongeai ma tête sur le cœur éteint de mon maître, en fermant doucement les yeux, je compris alors ce qu'il c'était passé…