Prologue
"Ne vous approchez pas !"
Une petite voix tremblante cria, provenant d'une des grandes villas près du bord de la plage.
A l’intérieur, l’atmosphère était lourde tandis que la petite voix répétait la même chose "Va t'en !"
Dans la salle à manger, un enfant agité brandissait un couteau à beurre en direction de deux autres de ses semblables qui semblaient rire… ou pleurer, qui sait?
A l’extérieur, plusieurs adultes courraient vers la porte d’entrée: ils avaient été attirés par les cris incessants… Je me demandais bien ce qu'ils pensaient… “ Pourquoi cet abruti crie-t-il ?" Pensa l’une des femmes qui traînait derrière les autres: Je mettrais ma main à couper que c'était la mère du petit au couteau à beurre.
"Qu'est-ce qu'il fout encore ce gosse ? Il ruine la fête !" Pensa l’homme, une bière à la main, s’occupant du barbecue. Je n'espérais vraiment pas que ce soit le père d'un des enfants.
"…'' Les grands-mères ne pensaient vraiment à rien ? Je croyais que ce n'était qu'une blague. Remarquais-je sur une des mamies se trouvant dans un fauteuil roulant, Eww, on dirait qu’elle se bavait dessus.
Ces temps-ci, les pensées des gens m'ennuyait plus qu'autre chose.
A l’intérieur, l’enfant criait toujours, mais il s’était déplacé, à la place d’être en plein milieu de la salle à manger, il était collé à la grande cheminée qui brûlait d’une flamme vive. Le plus grand des enfants présent se jeta sur le peuchère. Il tentait de l'éloigner de la flamme mais au lieu de le remercier, ce dernier se mit à le griffer, le mordre et le frapper.
L’agresseur ou l'agressé finit par craquer et balancer en arrière le cadet. La tête de ce dernier heurta le coin de la grande table en bois, il ne répétait plus la phrase, les adultes arrivèrent enfin dans la salle, la même femme qui trainait des pieds se lança à bras ouvert vers la petite fille à terre qui pleurait. Les grandes personnes qui étaient rentrés dans la pièce étaient tous occupés à veiller sur les enfants qui pleuraient, malheureusement, le cadet était laissé à son sort, il ne parlait plus et ne se levait toujours pas.
Je m’approchais du petit corps inerte… Il ne semblait même pas respiré, et une petite flaque rouge commença à tâcher ses cheveux brun. Je touchais du bout des doigts l’enfant, il était très jeune et personne ne venait vérifier son état… Pauvre de lui.
J'avais presque pitié.
Je posais mon index sur la tête de l’enfant et soudain... une douleur vive traversait ma main jusqu’à ma poitrine, je tentais de reculer, mais cela était impossible, je vis mon corps se désintégrer petit à petit, mon bras se dissipa avant que finalement, ma vision se brouille.
Ça fait mal…
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