Blessure intérieure, peut être guéri

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Il était seul dans sa chambre, assis dans son lit, ses bras entourant son corps recroquevillé sous ses draps. Son regard vide était dirigé vers la fenêtre menant à la rue principale. Ses pensées vagabondaient hors de la pièce, emmenant des rires et des discussions animées que ses oreilles ne pouvaient entendre. Sa famille était partie s'amuser sans lui. Oh! on lui avait proposé, mais le sentiment d'être de trop lui avait fait refuser l'offre. De toute façon, il aurait sans doute fini seul dans un coin parce qu'il n'aurait pas été capable de se fondre dans la masse de ses proches.

Ses amis avaient déjà tous quelque chose de prévu cette journée-là. Rien ne pouvait l'aider à sortir de cette solitude qui lui comprimait de plus en plus le coeur.

Son esprit lui apporta alors une petite voix. Il détestait cette voix venant chaque fois que son coeur montrait une faiblesse comme maintenant. Des mots désagréables, offensants et acerbes, étaient prononcés par elle pour le blesser davantage.

Il ignorait pourquoi son subconscient agissait ainsi. Pourquoi ne l'encourageait-il pas plutôt pour trouver une activité pour passer le temps. Prendre l'air pourrait faire du bien à son corps et son état mental. C'est vrai que les nuages noirs à l'extérieur ne donnait pas franchement envie d'aller dehors. Écouter un film ou une série ne le tentait pas beaucoup non plus, il en avait déjà tellement écouté la veille.

Les larmes commencèrent à couler sur ses joues, mouillant peu à peu l'oreiller. N'ayant personne pour l'entendre, il laissa échapper des gémissements et des cris qui remplirent rapidement la maison.

Les couvertures se mirent à bouger sans son intervention. Une masse se déplaçait jusqu'à son visage maintenant enfoui dans les draps. Une langue vint lui lécher avec hésitation son menton découvert. Les coups se firent de plus en plus insistant lorsqu'il poussa quelques gémissements supplémentaire. Un petit museau humide poussa alors avec acharnement les bras du jeune homme pour atteindre ses joues et ses yeux. Le petit chien fut repoussé gentiment par son maître, mais cela ne fit qu'exciter l'animal qui redoubla d'ardeur. Le jeune homme dévoila enfin son visage au bout d'un moment et sourit à son chien.

Sa solitude s'était envolé grace à son meilleur ami à fourrure. Ne l'abandonnant jamais dans les moments difficiles, il était toujours là pour remonter le moral au jeune homme quand tout allait mal dans sa vie. Jamais personne ne lui enlèverait son compagnon à quatre pattes, car il savait que la solitude lui serait alors insurmontable...

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