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Devant la fenêtre en bois sombre,
Où pend un voilage clair,
Georgette, l'esprit sans encombre,
Étale dossiers et papiers.
Le regard acéré, elle scrute,
Chaque ligne, chaque mot,
Pour contrer Dubois, sans rechute,
Préparant son coup de marteau.
Henriette, l'âme rêveuse et tendre,
Oublie les chiffres et les lois.
Perdue dans des souvenirs à prendre,
Elle admire la plante qui s’épanouit et croît.
Au-delà des carreaux, les nuages
Étreignent les immeubles endormis,
Offrant au lointain des paysages
Que seul la poète Henriette a compris.
Ainsi s'entremêlent les mondes,
Dans cette pièce où tout respire,
Les pensées rêveuses et profondes,
Et le doux écho d'un soupir.
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https://pixabay.com/fr/photos/la-fen%C3%AAtre-imeuble-cabane-la-nature-7542846/
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