En feuilletant le carnet de Roger, une photo cornée tombe. Georgette observe l’image : une plage et des transats, où les lueurs orangées du soleil couchant se reflètent sur l’océan. Elle plisse les yeux et la retourne. Un mot est écrit.

Ma petite femme adorée,

Un jour je t’emmènerai au Paradis,

Toi et moi, sur la plage de sable fin,

Où les coquillages dansent au rythme des Vahinés,

Où l’eau turquoise berce nos nuits étoilées,

Où les palmiers se courbent pour nous rafraîchir.

Je t’aime,

Ton tendre Roger

— De quoi ? Mais il ne m’a jamais emmenée là-bas ! Rhou, qui c’est qu’il voulait faire voyager ?

Ninette aboie pour prévenir que Roger s’est réveillé. Il a entendu gueuler Georgette. Sourcils froncés, il lui fait remarquer que la carte lui était destinée.

— Fallait le dire tout de suite !

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