Georgette choisit finalement Roger pour son dimanche,

Un thé, des rires, des silences, dans l’EHPAD qui penche.

Henriette, loin des tumultes, s’étire dans le calme retrouvé,

Ses souvenirs dansent, ses pensées s’en vont, doucement effacées.

Parmi les fleurs orange, elle ferme les yeux un instant,

Le souffle paisible, bercée par le chant du vent.

Et comme un papillon, fragile et libre à la fois,

Elle s’élève, délicate, au-dessus des bois.

Les contrées s’ouvrent sous ses ailes en velours,

Chaque battement murmure un bel amour.

Le monde devient rêve,

Henriette s’envole, légère.

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