Abri pour les pluies
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Assise sous le pont du Gard,
La pluie et je n’y prends pas gare…
Cette solitude bienvenue,
M’inspire néanmoins la déconvenue.
D’imaginer un monde où les ponts
Entre les hommes sont pour l’humanité des bonds
Et que l ’humanité, toute entière affligée,
Des orages de la guerre puisse se protéger.
Quand la frayeur noircit les paysages,
Quand la solitude remplit les visages,
Qu’on puisse comme si c’était fait,
Eriger un arbuste de la paix.
Ma poésie est de ce fait née,
D’un espoir de ce qui la rend un peu fée,
D’un désir qui deviendrait réalité
De voir mes vœux exauces.
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