LE GRAND DEBAT

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Le débat présidentiel français s'annonçait d'ores et déjà atypique, réunissant une diversité de participants aussi étonnante que fascinante. Les candidats se rassemblèrent sur la scène, chacun prêt à partager sa vision pour la France.

Marc Olivier Fogiel : Mesdames et messieurs, bienvenue à ce débat présidentiel exceptionnel. Commençons par une brève introduction. Mylène Farmer, vous avez la parole.

Mylène Farmer : Bonsoir à tous. Je propose une France où l'art et la créativité prospèrent, où la musique et la poésie sont au cœur de notre identité.

Le Garagiste de Boulogne sur Mer : Salut tout le monde. Moi, je veux une France où chaque garage peut réparer une voiture en un claquement de doigts.

La Mouette (criant) : Krrraaa krraa! Une France avec des plages propres et des déchets marins minimisés, krraa!

L'Extraterrestre (à travers un traducteur automatique) : Greetings, Earthlings! I bring a perspective of intergalactic cooperation and technology sharing for the benefit of both our worlds.

Eric Judor : Salut, salut ! Moi, je veux une France où le rire règne en maître, où l'humour est notre boussole dans les moments difficiles.

Charles Baudelaire : Messieurs et dames, je propose une France qui danse avec l'ennui, embrasse l'art macabre et célèbre la beauté dans l'ombre.

René Coty (confus) : Attendez, pourquoi suis-je ici ? Je pensais que j'avais pris ma retraite...

L'Homme Normal : Eh bien, moi, je veux une France tout à fait normale, sans chichi ni tralala, où chacun a sa place.

Le Papillon Réactionnaire : Je réclame une France qui retourne à ses racines, où la lumière artificielle est bannie et où nous revenons à l'ère des chandelles.

Le Taille-crayon Écologiste : Je propose une France qui taille ses crayons avec des machines éco-responsables, où la préservation de la nature est inscrite dans chaque trait de crayon.

La Poule Populiste : Cot, cot, cot! Je veux une France où les poules sont les reines, où les graines sont pour tous et les œufs pour personne d'autre.

Marc Olivier Fogiel : Bien, c'était un début très... intéressant. Passons maintenant aux questions du public... Je crois que nous avons Bénabar en ligne, bonjour Bruno ! Oui, oui, ahah, oui, t'es con, non c'est pas le moment là, c'est gênant.
Bruno ta question !

Bénabar : Oui, j'aimerais connaître la position de l'homme normal à propos du chant des cigales à Marseille, ça fait un gros bordel quand même... Que feriez vous si vous vous retrouviez empereur des français ?

L'Homme Normal : Un petit coup de raid, le pschit pschit bien connu, présent dans tous les Auchans de nos délicieuses campagnes.

Marc Olivier Fogiel : Voilà qui est très clair ! Nous prenons un deuxième fax ! Bonjour ! Bonjour ?... Bonjour ?.... Oui, OUI OH OUI ! Bonjour Maman ? Tu veux parler à René Coty ?

Maman Marco : Oui bonjour René ! Je vous admire depuis si longtemps, vous passez les époques, les révolutions, les années sans prendre la moindre ride, comment comptez vous nous débarasser du wokisme ?

René Coty : Merci Madame, vous êtes bien aimable. J'adore les femmes. Cependant je n'ai pas compris cette histoire de wokisme, où suis je ?

Marc Olivier Fogiel : Bon, nous n'avons plus énormément de temps avant de rendre l'antenne, nous avons un appel d'un certain Maréchal P. Allô, oui, oui bonjour, vous êtes un responsable militaire à la retraite ? Oui, par la force des choses d'accord, d'accord, votre question ?

Maréchal P. : Monsieur l'extraterrestre, comment osez vous pratiquer le langage anglois sur notre sol, il ne vous aura pas échappé qu'il s'agit ici de la France ! Les français ne se laisserons pas berner par vos fadesses intermondialistes galactiques !

L'extraterrestre : Bonjoulno moi chiéee ton floc

Marc Olivier Fogiel : Ainsi s'achève ce grand débat, rendez vous demain lors de l'élection définitive de tous les temps.

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