- Bonjour, dit Tilda.

- Salut, répondis-je.

- Comment ça va ?

- Bien et toi ?

- ça va ?

- Pourquoi tu mets un point d'interrogation ? répondis-je.

- Parce que je ne suis pas sûr...

- Pourquoi ?

- C'est une longue histoire, et je ne peux pas en parler.

- Raconte, l'invite-je.

- Il y a longtemps j'habitais dans un lycée, j'étais plus petite que maintenant, et moins âgée aussi. J'avais les cheveux brun et de beau yeux bleus clair qui luisait tel des lucioles dans la nuit. Mais un jour, Pierre le garçon dont j'étais amoureux et qui était musclé brun aux yeux bleus et qui avait les cheveux bouclés, m'a fait une farce. Mes yeux ont beaucoup pleuré... encore aujourd'hui j'ai du mal à m'en remettre.

- Tu sais comment je m'appelle ? dis-je.

- Non, on ne se connaît pas encore, venait-elle de dire.

- Je m'appelle Pierre et se garçon c'était moi.

- Je me disais aussi que ta tête me disait quelquechose que je connaissais il y a longtemps, balbutia Tilda.

- Je m'excuse pour la farce, dis-je.

- Ce n'est rien, dit-elle.

- Moi aussi j'ai quelque chose à te dire ! j'ai dis.

Tilda regarda cet étrange garçon. Elle ne l'avait pas oublié, depuis tout ce temps, son coeur battait encore la chamade. Se pouvait-il que Pierre ne l'est pas oublié aussi ?

- Raconte, dit-elle.

- Tilda, balbutia-je... Nous sommes frères et soeurs.

- Non, Pierre... cela ne se peut.

- Si, insistai-je.

- Non...

- Désolé.

Et Pierre lui tourna le dos. Tilda désemparé rassembla ses pensée. Elle percevait dans l'air les molécule d'eau des larmes qu'elle retenait... mais pour combien de temps encore ?

Fin