Les cris du loup meurent à l'aube
C'était une nuit comme une autre mais pour une raison quelconque Jadina se trouver irrémédiablement refuser par le monde paisible du sommeil.
Après un énième retournement infructueux , la princesse pousse un soupir silencieux avant de jeter de côté sa couverture et de se redresser en position assise sur son lit de camp.
Elle reste ainsi un moment, écoutant la douce respiration de son amie au cheveux bleue et les bruit de la nuit en dehors de sa tente.
Soudain , un léger craquement retentit.
D'après les bruit, c'est trop lourd pour être un renard ou un chevreuil.
Alors sans un instant d'hésitation , elle saisie son baton aigle prête a faire fuir n'importe quelle bête sauvage qui aurait eu l'audace d'approcher leur camps .
Dès qu'elle met les pieds dehors, elle se fait assaillir par la fraîcheur de l'air nocturne et les moustiques.
Mais elle n'avait pas de temps a perdre avec les petit nuisible qui commencent déjà à picorer ses jambes.
La jeune femme se met rapidement à l'inspection du camps, grâce a la pleine lune elle pouvait voir assez distinctement et pousse un petit soupir de soulagement de voir qu'aucune bête féroce n'avait approché.
Voyant que cela était une fausse alerte et n'ayant aucune envie de retourner dans sa tente. La princesse décide alors de se diriger vers l'un des énormes rocher qui entoure leur camps et d'y observer les étoiles.
À sa grande surprise, elle se rend compte qu'elle n'est peut-être pas la seul éveillé.
Au sommet du rocher de tenaît son ami félin, sa queue battait doucement au mouvement de la brise et les rayon lunaire faisait ressortir les différente tâche de roux qui parsemer sa crinière.
Avec un silence et une grâce qui ne peuvent être acquis dans une cours , elle grimpe sur le rocher et s'assoit à côté de son plus jeune ami.
Elle contemple ainsi les astres nocturnes qui brille de mille feu sur la toile céleste.
Son regard à lui est perdu dans les profondeur noir de la forêt qui les entoure.
Elle se demande à quoi il pense.
Les deux amis reste ainsi longtemps , chacun coincé dans la contemplation de quelque chose qui les dépasse.
- J'entends tellement les nuit calme
Gryf brise la silence de par son murmure. Cela résonne dans l'air avant de s'estomper doucement au loin. Comme une petite pierre qui brise la surface immobile d'un lac.
Jadina ne dit rien. Seul ses yeux dérivant vers ceux de son ami montre qu'elle écoute.
Gryf prend cela comme son signal et continue.
- Les nuit calme et douce comme celle ci , j'entends les doux appel à l'aide d'un petit hérisson perdu, le pépiment des oisillons qui ont faim et les premiers pas d'un faon nouveau né.
J'entends les cris d'un loup mourant seul.
Il sait qu'il est seul , que personne ne viendras le sauver malgré ses appels.
Alors pourquoi cri t'il ?
La fin de sa phrase crée un tintement dans l'air.
Une sorte de tension pas vraiment lourde.
Cela pèse sur leur coeur.
- Je ne sait pas Gryf.
Je ne sait pas.
Les deux se taise. Il n'y a rien a ajouter. Se consolent dans le silence tandis que la question plane au-dessus de leur tête.
Pas vraiment présente mais toujours la.
Les cris du loup meurent à l'aube.
Deux coeurs se tordent au silence de la bête et la vie reprend son cours.
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