Un petit café ?

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Thomas :

–J’imagine qu’on aurait rien pu faire.

–On savait très bien ce qu’on risquait en participant, j’espère juste que son vœu en valait la peine.

–Moi aussi.

Au moment où je finis ma phrase, la terre tremble, Iris me demande :

–Un tremblement de terre ?

Je regarde autour de moi et aperçois au loin un géant qui supporte une cité gigantesque sur sa tête :

–Qu'est-ce que c'est que ça ?

Iris remarque le géant et dis :

–Un noble phantasme.

Saber et Lancer apparaissent à nos côtés, elle nous dit :

–J'espère qu'il n'est pas venu pour nous.

Je regarde d'Artagnant et demande :

–Qu'est-ce que tu fais là ?

–Vous étiez long à revenir alors je suis parti vous cherchez, ne t'en fait pas j'ai suffisamment embrouillé tes parents pour qu'ils ne s'inquiètent pas.

–Si tu le dis.

Le géant se rapproche de plus en plus de la ville, Lancer nous dit :

–Dépêchons nous de l'intercepter avant qu'il ne cause des dégâts.

On fonce à la rencontre du géant, il s'arrête d'un coup et s'agenouille quand nous arrivons à son niveau, il tend sa main vers nous et dit d'une voix lente et rauque :

–La reine attend de rencontrer Saber et son Master.

Je demande :

–La reine ?

D'Artagnant me dit :

–Une entrevue avec une reine cela fait fort longtemps que je n'ai pas eu le plaisir de le faire.

Iris nous dit :

–C'est sûrement un piège.

J'acquiesce :

–Oui ça m'en a tout l'air.

D'Artagnan demande au géant :

–Nos amis peuvent nous accompagner ?

Le géant met quelques minutes avant de répondre :

–Ils peuvent venir, mais l'entrevue ne sera qu'avec Saber et son Master.

Je souffle :

–C'est mieux que rien j'imagine.

Nous montons sur sa main et il nous fait monter jusqu'à la cité.


Kayla :

–Tu vois ça ?

–Un géant c'est une première, ce sera parfait comme première bataille pour notre armée.


Luke :

–Tout se déroule comme tu l'avais prévu.

Emiya s'avance et s'arrête à côté de moi :

–Tu en doutais encore ?

–Plus maintenant.

Le géant c'est arrêté aux abords de la ville, il me dit :

–Maintenant c'est à notre tour de jouer.

–Est-il prêt ?

–Il l'est, mais il n'est pas encore l'heure.

J'arbore un large sourire :

–Parfait.


Thomas :

Nous avançons dans une cité amérindienne vide, je ne serais même pas étonné de voir un vol au vent traversé cette ville, au centre se trouve un grand temple, au pied de ce bâtiment se trouve des guerriers vêtu de peaux de jaguars ou de masque d'aigle armée de lance, d'épée et de bouclier en ligne parfaite, je dirais que nous avons une centaine de personnes armée protégeant le temple, à notre arrivée au pied du bâtiment une sorte de général en haut des marches hurle :

–Prosternez-vous devant la reine !

Tous les soldats présents s'agenouillent de manière synchroniser pile au moment au Assassin sort du temple suivie de sa Master, seul nous quatre sommes restés debout, Assassin nous annonce :

–Bienvenue dans ma cité ! Bienvenue à Technoticlan cher combattants ! Je vous jure sur mon trône que rien ne vous sera fait.

D'Artagnan et Lancer ont l'air d'être rassuré, Iris et moi on se détend, D'Artagnan demande :

–Tu m'as demandé, que me veux-tu ?

Elle lui répond :

–Pas ici, monte avec ton Master, j'ai à te parler en privé, tes deux amis peuvent attendre sagement ici où visiter la ville si bon leur semble.

D'Artagnan s'avance en disant :

–Bon à toute.

Je jette un regard à Iris qui me rassure :

–Vas-y, j'ai Lancer avec moi.

–Très bien à tout de suite.

On monte les marches interminables vers le sommet, l'intérieur du temple est décoré de plante et fleur exotique, différente espèce de petit oiseau côtoie plusieurs papillons coloré, au fond se trouve un trône massif de toute beauté et au centre une table circulaire des plus simples est positionner de manière à accueillir quatre personnes, poser dessus se trouve une sorte de service à thé des plus chics, Assassin s'assied la première suivie par sa Master et nous montre les chaises libres :

–Je vous en prie asseyez-vous.

Nous nous asseyons calmement, comme si cette guerre fantôme à laquelle nous participons n'avait jamais existé, Assassin prend la théière délicatement et nous la présente :

–Un petit café ?

D'Artagnan hoche la tête :

–Avec plaisir.

Elle verse un liquide sombre dans un verre, puis tourne le regard vers moi, je mets un petit moment avant de répondre par l'affirmative, une fois les quatre verre remplis chacun en prend un et boit une gorger excepté moi, je regarde la tasse avec appréhension, Assassin le voie et me rassure :

–Je n'ai pas mis de poison, si tu veux t'en assurer Felizia peut échanger de tasse avec toi.

Je regarde Felizia puis d'Artagnan qui me dit :

–Si elle avait voulu nous tuer Thomas, elle nous aurait pas offert de cafés, de plus cela aurait été très impoli de sa part.

Je bois une gorgée, c'est un café des plus normal, de très bonne qualité je dirais même, tous les appréhensions que j'avais s'efface et laisse place à la délicieuse flaveur que dégage cette boisson chaude. D'Artagnan demande :

–Maintenant que nous sommes entre nous, dis-moi que me veux-tu exactement ?

Assassin pose sa tasse légèrement surprise :

–Tu es quelqu'un de direct à ce que je vois.

–Désolée j'ai toujours été comme ça.

Assassin pose ses coudes sur la table et croise ses doigts et lui réponds :

–Cela ne fait rien, je n'aime pas les gens qui tournent autour du pot. J'ai comme qui dirait un petit ennuie.

D'Artagnan étend ses pieds sur la table et croise les bras :

–Et tu as besoin de mon aide ? J'aurais pensé qu'avec les hommes dehors et le géant tu n'aurais pas besoin de bras.

–Tu penses bien que tout cela à un inconvénient.

D'Artagnan lève la tête vers le plafond et soupirs :

–Je t'écoute.

–Mon armée ne peut dépasser les limites de la ville et je ne peux m'éloigner très loin de cette salle sous peine de voir tout disparaître.

–Je vois.

–C'est pour cela que je te propose un marché.

D'Artagnan hoche la tête et l'invite à continuer :

–Comme mon noble phantasme est plus que visible, tu te doutes bien que les autres Master et leurs Servant vont venir à ma rencontre, j'ai donc besoin de tes aptitudes de combat, bien évidemment si Lancer m'aide cela serait un plus. Il faut absolument protéger cette pièce et ma Master.

–Et que gagne-t-on en échange ?

–Déjà si nous nous allions toi, Lancer et moi, il sera plus facile de battre les autres Servant, de plus mon noble phantasme octroie de la mana à mes alliés, donc tu pourrais utiliser tes pouvoirs comme bon te semble si je te considère comme étant une amie et enfin pour te récompenser de ton aide tu auras le droit de vie et de mort sur moi.

D'Artagnan et moi sursautons au même moment, je m'étouffe avec le café et tousse, d'Artagnan se calme et crache :

–Comment ça ?

Assassin nous fait un grand sourire :

–Ma Master à décider d'abandonner la guerre.

Felizia nous montre sa main marquer par le sceau ou il en manque une partie, prouvant ainsi qu'elle a bien utilisé un vœu.

Je prends la parole :

–Rin est là pour la protéger, tu le sais non ?

Elle me répond acide :

–Effectivement sa protection a été très utile contre la mort du Master de Caster.

Sa déclaration m'a fait l'effet d'un coup de poing dans le ventre, j'ai du mal à articuler :

–Comment ?

–J'étais là quand il est mort, mais ce n'est pas moi qui l'aie tué.

D'Artagnan pose sa tasse :

–Je comprends, j'aurais sûrement fait pareil. Nous avons un accord Assassin.

Elle se lève et commence à partir, je la suis :

–Nous allons prévenir Lancer et sa Master de notre arrangement.


Iris :

Nous nous sommes assis sur les marches menant au temple entouré par les gardes amérindiens, Lancer à fait apparaître sa lance qui est posé sur son épaule, il n'a absolument pas confiance en Assassin :

–À ton avis, de quoi ils parlent ?

–Hum…

–Hé ho ! Je t'ai posé une question !

–J'en ai aucune idée, ça peut être un simple échange de bon procéder tout comme un accord comme vous avez fait toi et Thomas.

–Si tu le dis.

Je regarde l'armée qui nous côtoie et qui ne bouge pas d'un pouce :

–C'est quand même impressionnant, c'est comme le noble phantasme de Berserker ?

–Celui de Berserker c'était un reality marble, il nous a en quelque sorte téléporter dans un monde où il avait l'avantage, les règles qui régissent le monde peuvent changer, là c'est une invocation elle a fait venir dans notre monde ce qui a fait d'elle un esprit héroïque.

–D'accord, et toi c'est quoi comme noble phantasme ?

–C'est pas vraiment l'endroit pour en parler, les murs ont des oreilles.

Je regarde les gardes, ils doivent transmettre toutes les informations qu'ils reçoivent a Assassin.

Je souffle un grand coup en m'étirant et je m'allonge le long des marches :

–Mouais, je me fais chier à un point moi.

J'aperçois deux têtes sortir du palais, Thomas et Saber :

–Ah ! On dirait qu'ils ont fini.

Je me relève le temps qu'ils viennent vers nous, je leur demande une fois qu'ils sont à bonne distance :

–Alors ? Qu'est-ce qu'elle vous voulait ?

–Elles abandonnent la guerre et comme elles n'ont plus confiance en Rin depuis que Dotou est mort, elles ont décidé de nous aider à la finir au plus vite.

Lancer demande méfiant :

–Elles nous aident et c'est tout ?

–Nous devons protéger la Master et Assassin à tout prix, en contrepartie Assassin nous offrira sa vie une fois que nous serons plus que tous les trois en lice.

–D'accord, et qu'à tu dis ?

–J'ai accepté reste à savoir ce que vous en dîtes ?

On se regarde moi et Lancer et il lit dans mes yeux que ma décision est prise, il secoue sa tête en soufflant :

–Fais comme tu veux.

Je fais un grand sourire à Thomas :

–On sera de la partie nous aussi.


Felizia :

Cela fait un moment qu'ils ont quitté cette pièce, je pense pas qu'ils puissent nous entendre d'ici, je me tourne vers Acamapichtli :

–Tu es sûre de toi ?

Elle regarde d'un air sérieux dehors et me répond :

–Tu m'as donné l'ordre de remporter la guerre du Saint Graal, j'userais de tous ce qui est en mon pouvoir, que ce soit dans la lumière des combats où dans l'ombre avec ma ruse, j'abandonnerais même mon humanité pour te faire gagner.

Je m'approche d'elle et la prend dans mes bras, c'est plus pour me réconforter que pour lui donner du courage que je fais ça, après quelques secondes de silence elle pose ses mains sur mes épaules pour apaiser ma peur :

–Ne t'en fait pas, je sais très bien ce que je fais, tu n'as rien à craindre je te protégerais, quoi qu'il m'en coûte.

Cet instant qui semble durer une éternité, se finit brutalement par le son d'un cor, Assassin regarde en direction du bruit :

–Comme je le pensais il nous a pas fallu attendre bien longtemps avant l'arrivée de nos invités.

J'entends des bruits de pas se diriger vers nous, je m'écarte d'Assassin et attend, Lancer et Saber arrive au même moment suivie par leurs Master, Saber demande :

–C'est l'heure ?

Assassin lui répond :

–C'est bien ça, elle fait un geste du bras et un garde apparaît derrière elle, voici Kukulkan mon meilleur guerrier, il vous dirigera dans ma ville, si vous avez la moindre question il y répondra, ce sera dorénavant mon représentant sur le champ de bataille tant que je resterais ici.

Les deux Servant hoche unanimement la tête, Assassin ajoute :

–Si les Master le veulent ils peuvent rester ici, ils seront en sécurité.

Thomas lui répond :

–J'ai toujours été avec Saber depuis le début, ce n'est pas aujourd'hui que je vais me cacher.

–Moi de même. ajoute la master de Lancer.

Assassin souffle du nez et sourit :

–Comme vous voudrez, Kukulkan !

–Oui ma reine ?

–Montre à nos invités non désiré comment on les accueillent à Technoticlan.

–Bien ma reine !

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