Ma naissance, ma vie
de
catherine régent

Je sais que quelques années auparavant ma mère avait fréquenté un Portugais qui s'appelait Jean, mais un jour Jean a dû partir au Portugal pour aller voir son père qui était très malade, du coup ils se sont perdus de vue, les mois passent et ma mère s’aperçoit qu'elle est enceinte, quand Jean revient de son voyage, il et déjà trop tard, ma grand-mère va lui parler, et lui dit que Claudine donc ma mère, ne veux plus le voir, et je suppose que le pauvre Jean est parti sans demander d'explication.
Mais comme à l'époque les filles mère c'était mal vu, je pense que les parents de ma mère l'ont forcé à se marier avec Guy, je sais aussi que c'est Jocelyne la meilleure amie de ma mère qui lui a fait connaître Guy, et je sais aussi qu'un jour ma grand-mère a dit à Jocelyne qu'il fallait les marier rapidement avant que les gens s'aperçoivent que ma mère était enceinte, donc, je pense de source sure que c'était un mariage arrangé par cette Jocelyne et ma grand-mère, et que ma mère n'a pas trop eu le choix et à cette époque on ne disait pas non aux parents comme cela. !!!!
Ensuite mes parents se sont mariés le 03/05/1969 à la mairie de Treuzy Leveley trois mois avant ma naissance, je n'ai aucune photo de naissance, les seules photos que j'ai dans mon album sont celles où je suis avec ma tante et mon oncle ou dans les bras de ma mère approximativement je dois avoir 4 à 6 mois, pourquoi ma mère n'a jamais pris de photo de moi à l'hôpital? C'est un peu dommage, enfin ce n'est pas grave passons à mon histoire, mais ce qui se passait à l'époque, j'en ai de vagues souvenirs.
Je suis arrivé sur la terre le 22/08/1969 à 19h55 à l'hôpital de Nemours au 39, rue du Docteur Chopy.
Je pesais 3kg300 Ma taille de naissance néant, parce que ce n'était pas inscrit sur mon carnet de santé.
J'ai les cheveux châtain et les yeux marron.
Comme tous les bébés, je crie et je pleure.
La sage-femme coupe le cordon ombilical, me débarrasse des impuretés qui se trouvent dans mon nez et ma bouche, me pèse et me mesure, finissant par un petit brin de toilette, elle me pose délicatement sur le ventre de ma mère quelques instants.
La sage-femme revient, me prend dans ses bras et commence à m'habiller avec mes jolis petits vêtements, puis elle me pose sur le poignet un joli bracelet rose avec inscrit dessus mon prénom Catherine, avant de me reposer dans les bras de ma mère.
Quelques heures après, la sage-femme me dépose dans un petit berceau de maternité emmaillotée dans une petite couverture, elle nous accompagne dans notre chambre ou ma mère peu enfin se reposer.
La sage-femme revient nous voir et apporte avec elle un biberon de lait chaud, enfin je vais pouvoir prendre mon souper, je suppose que ma mère m'a nourri avec délicatesse et amour avant de me mettre contre elle pour me faire mon rototo.
Après mon repas, ma mère me change ma couche mouillée et me nettoie avec du lait de toilette et badigeonne mon petit postérieur de talc,elle me met une petite couche propre pour passer une bonne nuit et m'habille avec un joli pyjama, ma mère me prend devant elle, me regarde, me sourit, et me fait milles bisous, avant de me reposer dans mon berceau,elle remonte le drap et la couverture sur moi pour éviter que je ne prenne froid pendant la nuit, ma mère tranquille se couche enfin dans son lit tout en gardant un œil sur moi, elle s'endort paisiblement jusqu'au petit matin.
Le lendemain matin vers 8 heures une ASH frappe à la porte et entre dans la chambre, et dépose sur la table le plateau du petit déjeuner de ma mère, je suppose que je laisse ma mère prendre son petit déjeuner avant de me mettre à brailler pour réclamer mon biberon de lait chaud.
Ma mère se lève de son lit, et se dirige vers la salle de bains pour y prendre une bonne douche, quand soudain je me mets à brailler et a gigoté dans tous les sens, ma mère termine rapidement sa toilette, et accourt vers moi, elle me prend dans ses bras en me berçant un peu en attendant l'arrivée de la puéricultrice, quelques minutes plus tard, la puéricultrice apporte enfin mon biberon de lait, enfin je vais pouvoir prendre mon petit déjeuner, ma mère s'assoit sur le lit et me donne mon biberon de lait qui me calme tout de suite, puis elle me met contre elle pour me faire mon rototo, je régurgite un peu, ce qui est tout à fait normal chez le nourrisson, on appelle cela le trop plein.
Pour la première fois, ma mère va me faire prendre mon premier bain avec l'aide de la puéricultrice,elle me pose sur la table à langer et commence à me déshabiller, elle m'attrape et m'allonge soigneusement dans mon bain, elle me savonne, et me met du shampoing doux qui ne pique pas les yeux, je braille un peu, puis je me calme et je savoure l'instant présent, l'eau me rappelle le liquide amniotique dont je me baignais dans le ventre de ma mère.
Ma maman me sort de l'eau, et me sèche avec une serviette douce, et m'habille d'une jolie petite robe rose avec des petits chaussons assortis, avant de me reposer dans mon berceau pour une petite sieste.
Dans l'après-midi je suppose que ma mère a reçu de nombreuses visites de son mari, ainsi que de ses parents et de ses frères et sœurs lui apportant des cadeaux de naissance ainsi que des fleurs, ils veulent tous me voir, alors ils se penchent tous sur mon berceau en me regardant et en me touchant, ils me réveillent et je passe de bras en bras, et tous essaie de me chanter une petite berceuse pour me calmer, mais moi je ne veux rien savoir, je pleure et je crie, ma grand-mère agacée par mes pleurs, me berce en poussant la chansonnette, je me rendors au creux de ses bras, elle me repose doucement dans mon berceau, en me regardant une dernière fois, la petite famille s'éloigne laissant le temps à ma mère de se reposer.
L'heure du souper approche, les puéricultrices de nuit apportent à ma mère le dernier biberon de lait, mais moi, fatiguée de ma journée, je dors paisiblement sans me réveiller, quand soudain une petite faim me prend au ventre, je commence à m'agiter, je pleure et je crie si fort que je réveille ma maman au milieu de la nuit, cette nuit-là ma mère à passer une nuit blanche.
Le lendemain matin, après une nuit bien agitée, ma mère se réveille bien fatiguée, le séjour prend fin, et ma mère attend la visite du pédiatre pour signer les papiers de sortie, plus tard dans la journée, mes grand-parents font leur apparition, enfin c'est l'heure de rentrer à la maison.
J'ai grandi dans la maison familiale route de Montreau à Treuzy Leveley, les deux premières années que mes parents étaient ensembles, on a habité à cette adresse dans deux pièces séparées chez mes grands-parents.
Puis après nous avons déménagé dans une petite maison à Darvault, notre foyer n'était pas loin de l'usine ou ma mère travaillait, à l'époque l'usine s'appelait Antoine, tous les matins ma mère me déposait chez ma tante Denise qui habite aussi Darvault, et qui me gardait jusqu'au soir, ensuite à la fin de son travail ma mère se dépêchait de venir me rechercher et nous reprenons le chemin de la maison bien fatiguées de notre journée.
Ma mère n'a pas toujours été heureuse avec Guy son mari, il buvait beaucoup, et il fréquente un café à Darvault qui s'appelait à l'époque chez Mme Darde, et on m'a même dit un jour que Guy avait mis ma mère nue dehors, et pour ne pas être vue ma mère, s'est réfugiée dans la niche du chien.
La vie de mon enfance a été très triste, ma maman et moi avons subi des méchancetés de mon père Guy qui n'en finissais pas, ma mère m'a dit un jour qu'il nous menaçait avec des armes blanches, couteaux et armes à feu qu'il avait ramené de la guerre d’Algérie.
Souvent il nous frappait en nous faisant très mal, il buvait tellement qu'il en était devenu alcoolique, sans se rendre compte qu'il nous faisait du mal tous les jours, j'ai aussi fait des fugues quand j'étais petite, je devais avoir 3 ou 4 Ans, je m'en allais sur la route en restant bien sur le côté avec mon landau et ma poupée, mon père me retrouvait et me demandait: où tu vas comme ça, je lui réponds: je vais chez mémère, où sinon je me réfugiais dans la niche du chien quand mon père se fâchait trop, mais à chaque fois le chien me défendait en mordant mon père jusqu'au sang.
Quand il rentrait à la maison bourré et complètement défoncé, il traitait ma mère de tous les noms, et, moi il me traitait de sale portugaise, enfin c'est ma mère qui me l'a raconté, à l'époque, je ne comprenais pas pourquoi il réagissait comme cela.
Puis un jour, ma mère tombe enceinte, et mon frère Rudy voit le jour le 22/04/1972 à Saint Pierre Les Nemours, nous habitons toujours la maison de Darvault, ma mère savait que ça allait mal entre eux, alors pourquoi s'est elle retrouvé enceinte, je ne comprends pas, elle sait peut-être dit que cela ira mieux avec un deuxième enfant, et elle espérait peut-être que Guy arrêterait de boire, ou tout simplement, elle n'avait pas de moyen de contraception, enfin je suppose, souvent notre père nous emmenait avec lui dans les cafés, puis il nous ramenait à la maison complètement ivre, je ne sais pas comment il sait débrouillé pour ne pas avoir d'accident, sûrement que la chance ou le bon dieux était avec nous, bref, on m'a dit que Guy avait été jeté en prison parce qu'il ne payait pas la pension alimentaire de ses premiers enfants à son ex-femme.
Pendant ce temps ma mère, mon frère et moi quittons la maison de Darvault pour retourner vivre chez les parents de ma mère qui nous accueillent à bras ouverts, ma mère décide avec l'aide de ses parents de demander le divorce, enfin le calvaire se termine, quelques mois ou années plus tard le divorce est prononcé en faveur de ma mère, à cette époque j'avais 6 ans et mon frère à 3 ans, après sa nous n'avons plus revu Guy.
Je sais aussi que parfois ma tante Nadine m'emmenait à l'école, et comme moi je pleurais pour ne pas y aller, du coup ma tante me ramenait à la maison, alors la directrice de l'école avertie ma grand-mère, et après ça ma tante n'avait plus le droit de m’accompagner à l'école, du coup, je ne sais pas qui m'emmenais à l'école, mais je crois aussi que l'enfance m'a beaucoup perturbé.
Je remercie mes grands-parents pour le bien qu'ils ont fait à ma mère, et je remercie ma grand-mère qui était toujours là pour nous, je la remercie de tout mon cœur.
Nous avons grandi au sein de la famille, et nous avons continué notre chemin, ma mère devait à présent s'occuper de nous à plein temps.
Je sais qu'à l'époque ont déménageaient souvent d'endroit, et nous avons souvent changé d'école en cours d'année, mais cela ne nous a pas empêché d'apprendre à l'école, au contraire nous avons beaucoup appris, pourtant on n'était pas des lumières à l'école ou au collège, je n'ai pas obtenu de diplôme, mais nous avons fait notre maximum pour nous débrouiller dans la vie active.
Pendant les grandes vacances scolaires et pour nous sortir du désarroi les grands-parents nous ont emmenaient en vacances à Toulon, c'est la que ma mère va connaître Hermann Julot, (dit Patrick), un marin Réunionnais qui faisait son service militaire à Toulon, mais avant qu'ils se mettent ensembles, il fallait que Patrick termine son service, et pour ne pas être renvoyé sur l’île de la Réunion, il fallait lui fournir un document d’hébergement que ma grand-mère à bien voulu signer.
Après je ne sais pas s'ils se sont mariés, ou s'ils vivaient ensembles en concubinage, je sais seulement qu'elle a eu 2 enfants avec lui, Fabrice voit le jour le 12/07/1978 , et Jonathan voit le jour le 30/11/1981.
je crois qu'à un moment nous avons habité le beauregard, c'est là que j'ai commençais à m'intéresser aux majorettes,j'ai pratiqué la gymnastique pour les échauffements et puis nous avons déménagé sur Nemours.
A l'époque on habite dans un HLM en Seine-et-Marne, Patrick, mon beau-père allait travailler tous les matins en mobylette, jusqu'à la tuilerie de Treuzy Leveley, c'est ma mère qui lui préparait sa gamelle le soir pour le lendemain, parce qu'il ne pouvait pas rentrer le midi, ça lui faisait beaucoup trop loin, et quand il rentrait le soir, il était trop fatigué pour jouer avec nous, ou avec ses enfants, par contre tous les week-ends, il se rendait dans un café à la ZUP pour jouer au tiercé, et il dépensait des fortunes aux jeux, et par la même occasion, il consommait de l'alcool, je le sais parce que quelquefois ma mère m'envoyait le chercher, il était tout le temps fourré dans ces journaux, enfin bref.
Je me souviens qu'un jour, ma mère s'est mise en colère contre lui, parce qu'elle avait trouvé sur sa gamelle des traces de rouge à lèvre, elle lui a demandé les raisons de ses traces, et Patrick lui a ri au nez, je m'en souviendrais toute ma vie, comme si c'était hier.
Vers l’âge de 16 ans, j'ai commencé à faire des crises d'épilepsies, et j'ai dû prendre des médicaments jusqu'à mes 18 ans, et je me suis suivant retrouvé à l’hôpital, et j'ai eu de nombreux examens, le pire, c'est que je ne sentais pas les crises arrivées, je m'évanouissais et je tombé, j'avais souvent de grosses bosses à la tête, et le médecin se déplacer pour me faire une piqûre à chaque crise.
Nous sommes restés à Nemours, jusqu'à la fin de nos études, puis nous avons déménagé à Souppes/ Loing, là-bas on était bien, c'était une grande maison avec un jardin, mes frères Fabrice et Jonathan allaient à l'école à Souppes sur Loing, mon frère Rudy et moi on commençait à entrer dans la vie active.
A cette époque, je me souviens, que ma mère m'avait envoyé en colonie de vacances à la montagne, c'est là que j'ai connu Mickaël, un petit con qui flirtait avec moi et qui changeait de fille comme de chemise, puis j'ai connu Gaston, un gentil camarade mais un peu trop pot de colle, je ne lui en veux pas MDR, par contre les autres ados le rejetaient et se moquaient de lui, alors moi j’allais lui parlais de temps à autre pour le réconforté un peu,les gens peuvent être parfois très méchant et cruelle.
Puis les vacances se sont terminées, et nous sommes tous rentrés chez nous, par la suite j'ai appris que Gaston habitait la région de Souppes sur Loing, à ce moment-là, je me suis dit, comme le monde est petit.
Puis le week-end, je sortais avec mon frère et ses copains dans les cafés, où l'on avait l'habitude d'aller, non pas pour boire, mais pour aller jouer au baby-foot, ou pour écouter de la musique sur un juke-box, genre disco, à l'époque on ne s'ennuyait pas, et on s'amusait bien, enfin, c'était la belle vie, j'ai connu 5 copains dans ma vie, mon premier amour ne sait pas passé comme je l'espérais j'ai trouvé cette relation nulle, et pas du tout excitante et inutile, je l'ai largué par la suite, le deuxième, s'appelait Laurent, je l'ai connu au restaurant où je travaillais, mais cette fois, c'est lui qui m'a largué, il avait peur de mes crises d'épilepsie, le troisième, s'appelait Marcel, il m'a largué parce que j'avais pas fermé les volets, c'est la seule explication qu'il ma donnée, puis quelques semaines plus tard, je l'aperçois avec une autre femme et quatre gosses quel con celui là, le quatrième, s'appelait Christian, je l'aimais bien, mais je ne le voyais pas souvent, alors je me suis lassé de lui, puis je l'ai quitté en lui envoyant une petite lettre de rupture, et ensuite j'ai rencontré mon copain Jean-Pierre, et on ne s'est plus quitté.
Les années passent, et je décide de quitter le cocon familial, pas de mon plein gré, mais à cause de Patrick, mon beau-père, qui un jour me dit, si tu n'aies pas contente, tu dégages, je l'ai pris au mot, et je suis sortie prendre l'air pour ne pas me crêper le chignon avec lui, quand je suis rentrée chez ma mère, j'aperçois toutes mes affaires dehors, furax, je fais demi-tour et je vais voir Jean-Pierre qui logeait chez un copain à Souppes sur Loing, je leur explique que je suis à la rue et que mon beau-père a mis toutes mes affaires dehors, et que j'avais besoin d'aide pour mes cartons et ma vaisselle, c'est depuis ce jour là, que j'ai vécu chez Émile avec Jean-pierre, nous nous sommes beaucoup amuser durant notre jeunesse et on ses beaucoup aimer.
Puis un jour, nous décidons de quitter Émile, pour nous rendre sur Paris, nous cherchons un hôtel pas trop cher pour nous loger, parce qu'à l'époque on n'avait pas beaucoup d'argent, et finalement nous trouvons un hôtel juste en face de la gare de Lyon, je laisserais ma bague en or en gage jusqu'à que nous puissions régler la chambre, à l'époque, on commencé à fumer, alors par manque d'argent, nous allons à la gare de Lyon, pour demander des cigarettes aux passants, et ont rentrés à l'hôtel quand notre paquet était plein.
Nous allons dans les petits commerces de proximité, pour demander des sandwichs, et de la nourriture et vous n'allez peut-être pas me croire, mais les seuls commerces qui nous aidaient à l'époque, c'étaient les commerces arabes que je remercie infiniment.
Par la suite, et pour nous sortir de la merde, Jean-Pierre décide d'aller s'inscrire dans les boites d'intérim, Jean-Pierre va trouver de nombreux petits boulots, comme électricien au ministère des finances, nous sommes restés sur Paris, le temps de nous remettre à flot, quelques semaines plus tard, je m'aperçois que je suis enceinte de ma première fille, tous les mois, je vais prendre le métro en fraude, pour me rendre chez les médecins du tiers-monde, pour faire mes examens de grossesse jusqu'à mes trois mois.
A l'époque, je commençais tout juste à faire des recherches pour retrouver Guy, en me renseignant à la mairie du 15ème où il était né, j'ai pu avoir son adresse, je lui ai écrit, pour lui demander si je pouvais passer le voir, il a accepté, puis un soir, nous sommes partis de l'hôtel en pleine nuit, on a jeté les clés de la chambre dans la Seine, puis nous avons pris le train, direction Pau.
Après huit heures de train, nous arrivons enfin à Pau, nous sortons de la gare, nous nous dirigeons à pieds vers Billère, puis arrivés au pieds du HLM, nous montons jusqu'au troisième, et nous frappons à la porte, une femme nous ouvre, c'était sa femme, je lui demande si Mr Hervault Guy est là, et je lui annonce que je suis sa fille, elle nous laissent entrer, et pour la première fois, je vois ce Monsieur droit devant moi, il avait bien vieilli, et j'espérais qu'il avait arrêté de boire, il c'était remarier, et il avait deux enfants, Aurore 7ans et Bruno 1ans.
Ma mère m'avait prévenu, mais je voulais voir par moi-même, nous avons été bien reçus, et nous avons longuement discuté, mais dans la soirée, Guy nous demande d'aller faire quelques courses, et de lui avancer des sous pour ses cigarettes, normalement on n'aurait pas dû accepter, mais comme il n'y avait rien à manger, nous avons accepté de le dépanner, normalement on devait rester juste pour les vacances, puis on devait repartir en Seine et Marne, mais comme Guy nous prenaient pour des vaches à lait, et que nos économies diminuaient à vue d’œil, le lendemain Jean-Pierre s'est inscrit dans une boîte d'intérim pour avoir du boulot, une semaine plus tard, Jean-Pierre avait du travail, super les vacances, moi je devais rester toute la journée avec eux, ce qui ne m'enchantais pas.
Puis dans l'après-midi, je voulais sortir dehors pour prendre l'air, et Marie-Thérèse la femme de mon père me séquestrer dans la maison en fermant la porte d'entrée à clé.
J'ai vu rouge et la colère est montée, je les insultais, et j'ai soulevais la table de la salle à manger pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas la loi, j'étais enceinte de 3 mois, et à l'époque, il ne fallait pas me faire chier, c'était hallucinant comme ma force avait triplé, je me calme, et je crois que ce jour-là, j'ai eu très peur, parce que Guy est arrivé en colère, il a emmenait sa femme vers la fenêtre pour la balancer du balcon, moi, je n'arrivais pas à le résonner, c'est alors que Jean-pierre est arrivé du travail, et de justesse, il a attrapait Marie-Thérèse par ses vêtements et la remontait, après ce malentendu, la femme de mon père n'a plus jamais essayé de me séquestrer, et si j'avais voulu, j'aurais pu porté plainte contre elle.
Les mois passent, et les grandes vacances arrivent enfin, Guy décide de nous emmenait sur le camping de Contis plage pour nous distraire et prendre du bon temps, sauf, que les vacances vont être de courte durée, Aurore qui était en train de jouer pas très loin envoie d'un seul coup de pied le ballon dans la fenêtre de la caravane et casse le carreau, ce jour-là Guy était furax et nous sommes rentrés sans délai à la maison pour faire changer le carreau cassé par un spécialiste.
Plus tard, Guy nous fait connaître ses amis qui habiter Uza dans les Landes, Thierry et Nathalie, ils avaient une grande maison avec un grand terrain, mais au moment de partir, Guy nous annonce qu'on ne pouvait pas rentrer avec eux, en faites ils avaient prévu de nous abandonner chez leurs amis sans vêtement, moi, j'entamais mon 4ème mois de grossesse, et c'est Nathalie qui me prêter ses robes de grossesse, et Thierry prêter s'est vêtement à Jean-pierre, les semaines suivantes, Guy revient seul pour nous apporter nos vêtements qu'on avait laissé chez lui, à l'époque, il nous avait dit que c'était Marie-Thérèse qui ne voulait plus de nous chez eux.
Nous sommes resté chez Thierry et Nathalie encore un mois, le temps de faire tout les papiers nécessaires, et nous avons connu David, c'est lui qui ma apprit à conduire une voiture, sauf que ce jour-là, j'ai eu très peur, je ne trouvais pas le frein, et j'ai failli rentrer dans la salle à manger de nos amis, David me dit de freiner, et d'appuyer sur la pédale du milieu, ouf, je m'arrête net, sinon j’aplatissais la voiture, et puis plus tard, nous avons trouvé un camping à la ferme du côté de Castets dans les Landes juste à côté de la Mer.
Au début, nous avons loué au mois une caravane avec eau et électricité compris, à cette époque, j'entamais mon 5ème mois de grossesse, puis comme moi, je m'ennuyer un peu de ma mère, nous avons acheté une voiture et nous sommes descendus dans le Loiret pour aller la voir à Dordives pour quelques jours.
Mais au moment de partir, mon frère Rudy, nous demande de l'emmener, nous acceptons et nous repartons au camping de Castets dans les Landes.
Le mois suivant, j'entamais mon 6ème mois de grossesse, nous laissons Rudy seul au camping et nous repartons à Dordives pour aller chercher ma mère et mes deux petits frères pendant que Patrick travaillé parce qu'elle ne s’entendait plus avec lui.
De retour au camping, ma mère loue une caravane avec un auvent et s'installe, pendant ce temps, nous rejoignons Rudy à la caravane qui était bien malade, parce qu'il avait manger tous les chocolats de la bonbonnière, puis quelques semaines après Rudy devenaient un peu trop prétentieux, il se lever à midi pour déjeuner pendant que nous, on passaient à table, de plus, il ne foutait rien de la journée et il commençais à agacer Jean-Pierre, c'est alors que ma mère tentera de parler à Rudy, et elle lui achètera un billet de retour, pour qu'il retourne s'installer chez les grands-parents.
Ensuite, nous avons abandonné la caravane pour nous installer dans un mobil-home, parce que moi, j'entamais mon 7ème mois de grossesse, et j'avais besoin de confort, parfois le fermier venait nous voir avec un panier remplie de nourriture, il était très gentil, et part gentillesse, nous l'aidions à ramasser les choux fleurs de son champ, et tous les matins, on avait du lait de vache bien chaud.
Souvent, Jean-Pierre donné un coup de main au fermier pour l’ensilage des vaches avec le tracteur, et moi, j'allais dans la forêt ramasser les cèpes avec le père du fermier et à chaque fois, on ramenait un panier plein.
Puis au bout de 2 jours, ma mère vient nous voir un soir, et me demande si je pouvais garder Fabrice et Jonathan, je lui demande pourquoi, elle me répond quelle a un rencard avec le fermier, puis un peu plus tard, elle revient chercher mes frères, toute contente et joyeuse elle me remercie pour le baby-sitting et comme il se faisait tard, ils sont rentrés à leur caravane, je ne veux pas blâmer ma mère mais je trouve qu'elle va un peu vite en amour.
Puis un jour, nous voyons débarquer un camion van aménager, et nous voyons descendre notre amis David, qui venait lui aussi s'installer au camping, nous avons partager des repas ensemble, et nous avons passer des moments inoubliable.
Au bout de mon 8ème mois de grossesse, nous décidons de quitter le camping, pour aller nous installer dans un appartement à Tartas avec ma mère et mes petits frères, Jean-Pierre, c'était débrouiller pour avoir un travail, et moi, j'entamais mon 9 ème mois de grossesse.
Vers 2 heures du matin, j'ai ressenti des douleurs dans mon ventre, mais peu important, elle durer un peu près 15 secondes, puis les contractions se sont intensifier au fur et à mesure, et duré 40 secondes, mon ventre se tendait et se durcissait, je réessaye de dormir, mais je n'y arrivais pas, inquiète, je m'allonge sur le dos les jambes repliées et j’attends que sa passe.
Puis j'ai ressenti un pincement désagréable, voire très douloureux, et les contractions survenaient toutes les 5 minutes, c'est alors que j'ai réveillé Jean-Pierre pour qu'il m'emmène à l'hôpital de Dax, arriver là-bas, je suis prise en charge par un brancardier qui me montre ma chambre, puis je suis examinée par une sage-femme pour voir si mon col de l'utérus était assez ouvert, mon col était ouvert de 5 minis mètres de diamètre, donc, j'ai dû attendre en souffrant et sans broncher pendant des heures, la sage-femme annonce à Jean-Pierre, que je ne suis pas prête à accouché, il décide alors de repartir à la maison, puis vers 12 heures 30, l’hôpital appelle Jean-Pierre et lui annonce que je n'allais pas tarder à accouché, Jean-Pierre revient accompagné de ma mère et mes petits frères, puis ils m'ont fait la péridurale, et le moment temps attendu est arrivé, Jean-Pierre assiste à l'accouchement, et notre fille Cécile née, quand elle est arrivée au monde, notre fille avait le cordon ombilical autour du cou, donc, ils l'on emmenait dans une autre pièce pour la réanimer, puis nous l'avons entendu crier, et nous avons été rassurés.
Quand Jean-Pierre sort de la salle d'accouchement, il annonce à ma mère que j'ai accouchée d'une petite fille, il paraît que ma mère a sauté de joie, et a frapper dans ses mains, puis ils sont venus me voir dans la chambre, et nous avons longuement discuté, puis ma mère a pris ma fille dans ses bras pour la contempler de plus près, elle était contente, et elle avait les yeux qui pétiller.
Cinq jours après, je suis sortis de l'hôpital avec mon bébé, et nous sommes rentrés à la maison, on nageait dans le bonheur, et on faisait énormément de sortie à la plage avec ma mère et mes petits frères, je me rappelle, que notre fille Cécile avait du mal à digérer ses biberons de lait, elle vomissait à chaque repas, alors nous l'avons fait examiner par un spécialiste, nous lui avons fait passer une radio gastrique, les résultats de la radio, on révéler qu'elle avait un reflux gastrique, c'est la soupape de l'estomac qui ne se fermer pas, le spécialiste nous prescrit un médicament et nous dit que ça disparaîtra en grandissant.
Ensuite, ma mère a voulu son indépendance, et nous lui avons trouvé un appartement au 1er étage avec un petit jardin sur Pontonx, nous lui avons fait avoir des meubles par une assistante sociale, de la nourriture par des associations, mais aussi de l'argent qu'elle a reçu en main propre.
Puis un jour, j'appelle ma tante Nadine pour prendre des nouvelles, et de fil en aiguille, elle m'annonce que ma mère et rentrée sur Nemours, sur le coup, je ne l'ai pas cru, et elle me dit, si tu ne me crois pas, va voir par toi-même, nous montons jusqu'à Pontonx, et en effet, ma mère n'habitez plus son appartement, en fait, j'ai su plus tard que les parents de ma mère était venue la chercher sans rien me dire, ce jour là, j'ai pleurée toutes les larmes de mon corps.
Ensuite, nous avons déménagé de Tartas, parce que Jean-Pierre n'avait plus de travail et il nous était très difficile de payer nos factures, alors j'ai appelais Guy pour qu'il vienne nous chercher le plus rapidement possible, par la suite, nous avons habité chez Guy à Lévignacq, puis, pour ne pas rester sans rien faire, nous nous sommes inscrit tous les deux pour le castrage du maïs, et c'est la femme de Guy qui gardé notre fille Cécile pendant que nous, on travaillait dans les champs.
Ensuite, nous sommes allés chez des amis Christian et Agnès qui habité une maison juste derrière celle de Guy à Lévignacq, ils nous ont accueillis chez eux avec notre fille Cécile, parce que Guy ne pouvait plus nous garder chez lui, enfin, nous ça nous arranger parce que la vie avec Guy nous était insupportable surtout quand il buvait.
Puis, plus tard, pour ne pas embêter Christian et Agnès, nous avons repris une petite location de vacance, et c'est dans cette maison que j'ai eu une allergie aux acariens, j'avais les jambes pleines de boutons, puis de temps en temps, nous passons voir Agnès et Christian, sauf que ce jour-là, il y avait Guy et sa femme qui parlait à haute voix, et nous avons entendu Marie-Thérèse dire, je ne veux pas voir ses vêtements sur cette petite pute, en parlant de notre fille Cécile qui n'était qu'un bébé de trois mois, ce jour-là, on a vu rouge et nous nous sommes fâchés, ensuite nous sommes partis en Seine-et-Marne, parce que Guy venait foutre le bordel chez nous.
De retour en Seine-et-Marne, nous sommes de nouveau héberger chez Émile avec notre fille Cécile, pendant un certain temps, puis nous prenons rendez-vous avec une assistante sociale pour un nouveau logement, sauf, que pour le moment, il n'y avait pas de logement de libre, alors l'assistante sociale, se démène et se renseigne à la mairie de Nemours auprès du maire qui nous accorde deux mois tous frais payés à l'hôtel formule 1.
La directrice de l'hôtel madame Bernadette nous accueille et nous souhaite la bienvenue, elle nous accompagne jusqu'à la chambre et nous remet une carte magnétique pour ouvrir la porte, ensuite nous nous installons et nous faisons la connaissance d'une mère et sa fille dans la chambre d'en face, nous avons sympathisé, et nous avons passé des soirées sympas, Bernadette aimé bien Cécile, elle nous offrait tout le temps des cadeaux pour notre fille, qu'elle déposer sur notre lit, elle était vraiment gentille la patronne et nous l'avons regretté à notre départ.
Puis un jour, nous quittons l'hôtel pour un nouvel appartement qui se trouve à Puiseaux dans le Loiret, Jean-Pierre trouve un travail dans l'usine de colle, et moi, je trouve des stages rémunérées, nous faisons garder Cécile chez une nounou, et nous la récupérons le soir, je prend le bus de 6 heures 30 le matin, et je rentre que le soir vers 18 heures, mais à l'époque, les stages étaient bien payés, et on vivait mieux qu'aujourd'hui, le week-end, on se reposer, sauf que ce jour-là, Christian un ami klaxon devant la maison pour nous emmener dans un concours de pêche du FN, en arrivant là-bas, il dit à tout le monde que j’allais leur en mettre plein la vue et que j’allais gagner et ça n'a pas loupé, ce jour-là, j'ai gagné le concours de pêche, et on m'a remis une coupe avec une bouteille de vin.
A Puiseaux, on passait des après-midi avec nos amis, j'ai appris à préparer des bouchées à la reine par une alsacienne, et on passait des week-end à la pêche avec les grands-parents, enfin, c'était la belle vie, puis un jour, mes stages se sont terminés, et j'ai retrouvé du boulot dans une boucherie.
Pendant un jour de congé, j'emmène Cécile avec moi chez le boucher, et pour ne pas que ma fille attrape les délicieux plats qui se trouver sur une table à l'entrée, je la tire par le bras, et patatras, je lui déboîte le bras, je retourne en urgence à la maison, et j'appelle au téléphone l'usine de Jean-Pierre en leur expliquant qu'il fallait que j'emmène ma fille à l'hôpital en urgence, et que j'avais besoin de mon homme pour m'y emmener.
Vous n'allez peut-être pas me croire, le patron a attendu le soir pour avertir Jean-Pierre, mon homme avant de partir dit au patron: j'espère pour vous que ce n'est pas grave, sinon je porterais plainte contre vous, Jean-Pierre rentre enfin et nous filons à l'hôpital de Nemours, le médecin qui se trouver là ce jour-là, lui replace sont os d'un coup sec, puis les douleurs on cessé, et Cécile ses calmé, puis nous sommes rentrés à la maison, Cécile étant petite à toujours était une casse-cou, elle ne tenait pas en place, et dans la voiture elle détacher sa ceinture de sécurité, elle courait dans la maison s'en regarder ou elle allait, se qui lui a valu énormément de points de suture.
Nous sommes restés 3 ans sur Puiseaux, puis un jour, Jean-Pierre se fait licencier à cause de son patron qui lui avait dit: travaille esclave, mon homme réplique, et ça ses mal terminé, du coup plus de travaille, nous devons quitter le logement, et nous nous retrouvons au domaine de Nargis dans un mobil-home.
Le domaine de Nargis était un petit village sympa bordé de mobil-home ou de chalet, mais surtout, il y avait une piscine, bar, snack, douche et toilette, ma mère et mes grand-parents y habitait déjà, et l'été, c'était très agréable de manger dehors et de faire un bon barbecue.
Le mobil-home était assez spacieux, il comprenait: une salle à manger, une cuisine, deux chambres, et une salle de bain avec un toilette, nous avons aussi embelli l'intérieur pour que ce soit plus agréable à regarder.
A l'époque, nous avions un petit chien qu'on avait appelait Geckos, et Cécile l'aimer beaucoup, sauf qu'un jour, j'entends le chien couiné, je demande à ma fille de 3 ans pourquoi Geckos couine, elle me répond dans son langage de bébé: Kackos ma mordu, alors je lui ai mordu l'oreille, déjà toute petite, elle savais se défendre, ensuite nous avons inscrit Cécile à l'école de Nargis, puis tous les matins, elle prenais le bus scolaire, le midi, elle mangeait à la cantine, et le soir, elle reprenait le bus pour rentrer à la maison, quant à Geckos, il attendait sagement le retour de Cécile, mais quand il voit le facteur en vélo, il lui court après pour lui mordre les mollets, se chien n'aimer pas les gens qui se balader en vélo, il les mordait tous et on n'a eu de nombreuses plaintes, alors, nous décidons de nous séparer de Geckos.
Puis plus tard, nous nous sommes mariés entre deux témoins à la mairie de Nargis le 27/03/1993, mon témoin était Séverine, et le témoin de Jean-Pierre était Eric, puis le repas s'est déroulé chez les parents d'Eric, mais quand on s''est mariés, j'étais enceinte de ma deuxième fille, puis en même temps, il y a eu les noces d'or de mes grands-parents et je n'ai pas pu y assister parce que le maire avait changé la date de notre mariage, normalement, on aurait dû se marier une semaine avant pour que je puisse assister aux noces d'or, mais le maire là annulé parce qu'il avait une réunion ce jour-là, du coup s'est tombé le même jour que les noces d'or des grands-parents et j'en étais désolé, ce n'était pas de ma faute, mais je crois qu'à l'époque les grands-parents on cru que je l'avais fait exprès, je suis désolée mais sa venais pas de moi.
Mais après la cérémonie et le repas du mariage, Jean-Pierre a dû partir prendre le train pour assister au funéraille de son arrière-grand-père Mr Fortin rené, donc ça n'a pas dû être très facile pour lui, enfin bref, passons à autre chose.
Puis 9 mois plus tard, j'accouche de ma deuxième fille, et Alison voit le jour le 06/11/1993 à l'hôpital de Nemours, Alison et née avec un polype à l'anus, nous lui avons fait enlevé à la naissance, car les polype en grossissant peuvent devenir cancéreux, et nous voulions pas qu'elle en souffre plus tard.
Puis le domaine commencé à devenir trop cher pour nous, surtout en électricité et en eau, alors nous déménageons de Nargis et nous avons reprit un logement sur Fontenay-sur-Loing avec nos deux enfants.
L'appartement de Fontenay comprenait: une cuisine américaine, un petit salon, une salle de bains avec toilette, et deux chambre, mais quand on s'est installé, on n'avait pas vu le chemin de fer qui passait juste derrière, alors au début, on n'arrivait pas à s'endormir parce que les trains passés assez souvent, puis à force de les entendre, on n'y prêter plus attention.
Jean-Pierre allait travailler tous les matins, et je mettais Cécile au bus pour aller à l'école, ensuite, je m'occuper de ma petite Alison qui n'était encore qu'un petit bébé de 6 mois environ, puis nous avons repris une petite chienne de race yorkshire, puis un jour, Cécile me demande si elle pouvait sortir la chienne dehors, je lui réponds oui, mais tu y fais attention, quelques minutes plus tard, Cécile remonte en pleurant parce qu'elle ne trouvait plus notre chienne, je descends pour la chercher et je l'appelle, mais je ne la retrouve pas, j'ai appris plus tard, que quelqu'un nous avait volé notre petite chienne.
Nous sommes restés deux ans sur Fontenay, puis nous avons déménagé à cause du voisin qui venait tout le temps nous faire chier, de là, nous partons dans un camping à Fontenay, mais pas pour longtemps parce que j'étais enceinte pour la troisième fois.
Nous avons loué une caravane avec un auvent, et nous y sommes installés, a l'époque le camping resté ouvert toute l'année, plus tard sur notre parcelle, nous avons installé une balançoire et une piscine pour les enfants, l'été, on manger dehors en se régalant d'un bon barbecue, on n'y était bien, et on s'était fait des amis, mais l'hiver, c'était une autre paire de manche, on supporter les tempêtes et un jour, le camping fût inonder, le propriétaire du camping a fait évacué en urgence et la mairie a fait fermer le camping, du coup, on s'est retrouvé dans un autre camping, je ne pourrais pas vous dire le nom, car j'ai tout oublié, on n'y était bien, mais un peu trop isolé du monde, les journées étaient un peu longues et pour se distraire, nous jouons avec nos enfants et nous avons appris à Cécile à faire du vélo, puis comme mon accouchement approché, nous avons était voir une assistante sociale pour faire une demande de HLM, ensuite nous avons déménagé sur Courtenay dans un appartement F3 sans jardin, le logement comprenais: une grande salle à manger, une cuisine, une salle de bains avec WC et deux chambres, puis les semaines passent, et j'accouche de mon troisième enfant, Dylan voit le jour le 28/10/1995 à l'hôpital d'Amilly.
Sept mois plus tard, après la visite de mes grands-parents et de ma mère, Dylan manifeste un gros problème respiratoire, dans la soirée, nous téléphonons au samu, en leur expliquant que notre fils de 7 mois avait du mal à respirer, le médecin à l'autre bout du téléphone qui entend la respiration avec difficulté de notre fils, nous envoie un médecin en urgence, il lui fait immédiatement une piqûre qui lui dégonflera le larynx, le diagnostic du médecin stipule une laryngite, il nous dit aussi que nous avons eu beaucoup de chance et que nous avons eu raison d’appeler aussi rapidement, si nous avions attendu au petit matin, notre fils Dylan serait décédé, le médecin nous conseille de déménager dans le sud pour la santé de notre fils.
Sur le conseil du médecin, nous déménageons en méditerranée direction Barcarès plage avec l'aide d'un ami, nous louons un petit appartement juste en face de la plage, l'été, c'était agréable parce qu'il y avait beaucoup de monde, on sortait avec les enfants jusqu'au bateau le Lydia pour aller jouer aux machines à sous, mais arriver l'hiver, c'était mort, les estivants étaient repartis et le village était vide, nous étions seuls au monde, mais quand il y avait la tramontane, il ne fallait pas être dehors, parce que le sable s’élever avec le vent et nous fouetter le visage, les gens sur la plage hurler de douleurs, c'est pour vous dire que le vent était très fort, puis notre contrat de location ses terminés, et nous avons déménagé un peu plus loin dans un autre logement où nous avons passé tout l'hiver, le médecin disait vrai à propos des laryngites, notre fils Dylan n'en a plus jamais refait.
Puis un peu plus tard, mon frère Rudy débarque à Barcarès avec sa copine Céline, ils viennent passer quelques vacances avec nous, à l'époque Jean-Pierre avait un bateau à moteur qu'un pêcheur lui avait prêté où donner, je ne sais plus ,enfin bref, ils s'en vont tous les trois pour pêcher, et en revenant Jean-Pierre et Rudy demande à Céline de bien se tenir parce qu'ils allaient remorquer le bateau sur la rive, ils tirent tous les deux, quand soudain, ils entendent un gros plouf, Céline part en arrière et tombe dans l'eau, Jean-Pierre et Rudy ont eu très peur ce jour-là, parce que Céline n'ait pas remonté de suite en surface, ils étaient près à sauter dans l'eau, quand soudain, ils ont aperçu des bulles dans l'eau, Céline remonte enfin et sort de l'eau toute tremper, ils rentrent tous les trois à la maison en expliquant leur journée, quant ils m’ont raconter leur mésaventure, ça était plus fort que moi, je me suis mise à rire et parfois en y repensant, nous en rions encore aujourd'hui.
Les vacances se terminent, Rudy et Céline préparent leurs valises et rentrent chez eux, les jours passent, Jean-Pierre va rendre visite au voisin et discute de choses et d'autres, les filles Cécile et Alison voulaient aller jouer dehors avec leur copine, je leur réponds oui, mais vous fermé bien le portillon avant de sortir, moi, j'étais en train de préparer une mayonnaise, quand soudain, Jean-Pierre vient me voir en hurlant, et me dit: tu n'as pas entendu le youpala descendre les escaliers, je lui réponds: non, je ne l'ai pas entendu avec le bruit du batteur, et bien, vous n'allez peut-être pas me croire, le youpala de Dylan est rester sur ses roues en déboulant les escaliers sans se renverser, ce jour-là, nous avons eu beaucoup de chance et Dylan s'en est sorti avec quelques éraflures, par contre les filles se sont fait gronder, parce que je leur avais dit de bien fermer le portillon et elle n'ont pas obéis à mon ordre.
Toutes ses mésaventures me donnent la chair de poule aujourd'hui, quand je repense à tout ce qu'on as vécu, je ne revivrais pas ça aujourd'hui, enfin bref passons à la suite, un peu plus tard, j’apprends par quelqu'un que les grands-parents viennent nous rendre visite à Barcarès, je crois que c'était en 1996, oui c'est sa, parce que j'étais enceinte de mon quatrième enfant, ce jour-là nous avons passé de merveilleuse vacances, mais j'ai appris plus tard par les gendarmes que ma grand-mère était décédée, et j'ai compris à cette instant que je ne la reverrais plus, j'ai pleuré pendant des jours, parce que j'arrivais pas à faire mon deuil, puis les jours ont passaient, et je commençais à m'ennuyer et le climat n'était plus à l'ordre du jour, il n'y avait pas de travail, les gens ne nous parler très rarement, et à cause des inondations provoquer par la mer, nous décidons de quitter Barcarès, alors j'ai appelé Guy, et il est venu nous déménagé avec un copain qui avait un camion de Barcarès à Labouheyre.
Arrivé à Labouheyre, nous déchargeons le camion et à peine installer, nous voyons débarquer les gendarmes à l'appartement de Guy pour un contrôle de papiers, nous avons était très surpris, ont ils le droit de venir chez les gens pour contrôler, je ne sais pas, enfin, oublions ça et passons à autre chose.
Le lendemain matin, je demande à Guy de m'emmenait à la pharmacie, mais sur le chemin du retour, Guy va m'annoncer qu'il n'ait pas mon père, il me jette un petit regard, et m'annonce qu'il m'a reconnue à la mairie, mais qu'il n'ait pas mon géniteur, ensuite, il m'annonce que mon père est un Portugais et qu'il se nomme José, ce jour-là ma vie a basculer, je l'ai cru sur parole parce qu'il n'avait pas bu une goutte d'alcool, et puis il était très sérieux, ensuite, il ma regardé et ma dis: tu ne le savais pas, je lui réponds: non alors il me dit oups, j'ai fais une grosse boulette, alors je ne t'en dirais pas plus, puis il sais-tu, plus la peine pour moi de lui poser des questions, il me répondait à chaque fois, je t'en ai déjà trop dit, à l'époque, je n'y prêter pas vraiment intention, mais aujourd'hui, je regrette de ne pas avoir posé plus de questions sur mon vrai père.
Le soir même, nous déplions le canapé pour aller dormir, mais dans la nuit, quelques choses va venir perturber mon sommeil, je me réveille, quand soudain, j'aperçois une lueur et une forme humaine s'avancer vers moi, elle me parle, mais je ne l'entends pas, elle est transparente de couleur vert et blanc, puis, je prends peur et je me lève pour aller allumer la lumière, chose que je n'aurais pas dû faire parce que je pense que le fantôme que j'ai vu cette nuit-là, n'était que le fantôme de ma grand-mère décédée, elle venait me dire un dernier au revoir pour que j'arrive à en faire mon deuil.
Les mois passent, et après réflexion, nous décidons de prendre notre vie en main, nous interpellons une assistante sociale et nous faisons une demande HLM en urgence sur Mont-de-Marsan, la vie en communauté avec Guy n'était plus possible, alors nous déménageons avec l'aide de Guy au Peyrouat dans un grand appartement type F4 au troisième étage avec nos 3 enfants, au début, on avait rien, alors nous avons appelé l'assistante sociale pour nous aider, elle a appeler en urgence une associations Lande partage, et le jour même, ils nous, on ramener et livrer des meubles, table, chaises, gazinière, frigo, lit etc, puis les mois, on passait, et on s'est remeublé au fur et à mesure.
Nos trois enfants étaient excité, tous les soirs, je devais les endormir avec une berceuse, les filles Cécile et Alison ne pouvait pas s'endormir sans moi, alors je resté près d'elle, ensuite, j'allais faire dormir Dylan, mais à chaque fois que je le poser dans son lit même doucement, il le sentait, et il se mettait à brailler, combien de fois j'ai longé le couloir du Peyrouat avec Dylan dans les bras, je ne compte plus, et Dylan était toujours dans mes jupons, il ne me lâcher pas d'une semelle.
Au Peyrouat, nous avons connu une amie qui s'appelait Babeth, elle vivait seule avec ses trois enfants, Alex, Edwige et Billy, mais de temps à autre, ses enfants venait à la maison pour jouer avec mes enfants, quant à moi, j'entamais mon neuvième mois de grossesse, un soir, en allant me coucher, j'ai commencé à ressentir de petite douleur dans le ventre, c'était des contractions, mais comme elle n'était pas très forte, j'ai attendu, je me suis levée pour ne pas réveiller Jean-Pierre, et je me suis allongée dans le lit de ma fille pour dormir, cette nuit là, j'ai eu beaucoup de mal à m'endormir, mais au réveil les douleurs se sont accentuer, il est temps de partir à l'hôpital, j'accouche de mon 4eme enfants dans une salle opératoire, parce que les médecins avait peur d'une complication, parce que le bébé était positionné par le siège, alors ils ont pris leur précaution et la sage-femme me faisait respirer de l’oxygène pour donner de l'air à mon bébé, puis ma fille Mélanie à vu le jour le 25/08/1997 à l'hôpital de Mont-de-Marsan.
Je suis resté 5 jours à l'hôpital, puis je suis sortie, mais sans mon bébé, Mélanie et resté deux semaine de plus, parce qu'elle était en couveuse et brancher par un tube digestif avec des petites électrodes sur sa poitrine, elle était très petite et ne faisait pas le bon poids, nous passons la voir tous les jours dans le service de néonatalogie, ensuite, elle est sortis de la couveuse et ils l'on mise dans un berceau de maternité, plus pratique pour moi, je pouvais la prendre dans mes bras, je pouvais lui prendre son bain, changer sa couche, l'habiller, la nourrir, et lui faire pleins de câlins, ensuite, le moment t'en attendu est arrivée, Mélanie faisait le bon poids et nous avons pu la sortir de la maternité pour rentrer à la maison.
Mélanie à toujours était un bébé difficile, quand elle a commencé à s’asseoir et à marcher à quatre pattes, et que je ne l’entendais plus, c'est qu'elle me faisait une grosse bêtise, Mélanie se diriger vers mes pots de fleurs pour jouer et manger la terre, combien de fois, j'ai dû lui rincer la bouche avec de l'eau, je ne compte plus, on va dire assez souvent, Mélanie faisait des colères et pleuré tout le temps, elle se cogner la tête sur le sol, mais je ne la laisser pas faire, elle voulait que je la prenne tout le temps dans les bras, mais quand je la reposais dans son youpala, elle se mettait à pleurer, c'était très pénible pour moi, parce que je ne pouvais pas faire le ménage ou le repas tranquille, parfois, notre voisine Babeth prenait Mélanie chez elle pour me soulager et pour que je puisse souffler un peu, je la remercie de tout cœur.
En 1997, nous partons en vacance pour deux semaines en plein mois d’août avec des amis, Alain et sa mère au village FACAF de Biscarrosse avec nos quatre enfants, nous avons loué une maison avec tout le confort nécessaire, Cécile, Alison et Dylan allaient tous les jours faire des activités, je laissais Mélanie à la crèche pendant toutes nos activités et je la récupérer après, Jean-Pierre et Alain était monté sur un bateau de pêche pour une ballade, moi, j'avais été faire une ballade à cheval, ensuite, nous avons fait du tir à l'arc un après-midi, puis on allait tous se baigner à la piscine, on allait à la plage en famille et entre amis pour se baigner, s'amuser et se distraire, tout le monde ramassés des coquillages, puis ensuite, on rentrait pour manger, c' était des super vacance, enfin presque, parce que Mélanie faisait toujours ses colères, nous avons fêté les 1 ans de Mélanie à Biscarrosse, puis, les vacances se sont terminés et nous sommes rentrés à la maison tous bien bronzés.
En décembre 1999, une tempête ravage l'Aquitaine, des arbres tombent dans le parc derrière chez nous, la tempête n'a pas épargner les maisons, les lignes du téléphone sont coupées par la chute des arbres, les pylônes de téléphonie mobile ne sont plus alimentés en électricité, les réseaux deviennent muets, une grande partie du département des Landes est privée d'électricité, le vent souffler à travers les volets, ce jour-là nous avons très mal dormis, je me rappelle Aurore était venue passer les vacances de Noël avec nous.
Nous sommes restés au Peyrouat 3 ans et puis nous avons déménagé, les HLM on en avait un peu marre des cages à poules, et nous avons loué une maison avec un jardin du côté de l'avenue du Colonel Rozanoff à Mont-de-Marsan, ensuite, je suis tombée enceinte de mon 5 ème enfants, et Alizée à vu le jour le 19/03/2001 à la clinique de Mont-de-Marsan.
Je me rappelle aussi, que ma mère était venu nous rendre visite avec Frédéric, Alizée venait d'avoir 3mois, j'ai était tellement surprise par son arrivée que ce jour-là j'ai pleurée, mais en même tant j'étais contente de la voir.
Puis les problèmes son arrivé, Alizée était une petite fille qui avait du mal à s'alimenter, alors elle est allée et restée à l'hôpital quelques jours, ensuite, elle me chope une bronchiolite, allez retour à l'Hôpital, et puis elle me choper des rhumes et faisait de l'asthme, le médecin lui prescrit un bronchodilatateur avec de la ventoline en aérosol-doseur pour l'aider à respirer, ensuite, d'autres problèmes sont arrivé, Alizée était très en retard pour marcher, alors le médecin m'envoyer voir une spécialiste une fois par mois, sauf qu'un jour, j'en ai eu marre, et j'ai arrêté les consultations parce que la spécialiste disait qu'elle avait des problèmes psychomoteur et qu'elle ne marcherait jamais, sur le coup la spécialiste ma fait peur, mais je ne me suis pas inquiété plus que ça, parce que moi, je me souviens avoir marcher vers 2 ans, puis ma fille Alizée a commencé à se mettre debout avec appuis, j'étais contente de la voir se mette debout, puis un jour, elle a commencé à marcher et à se lâcher en faisant quelques pas, et vers l'âge de 2 ans Alizée marcher, vaut mieux que tard, que jamais, donc, la spécialiste raconter un peu n'importe quoi.
À quatre ans, j’inscris Mélanie à l'école maternelle, puis un jour le maître de ma fille me convoque, parce que Mélanie avait beaucoup de mal à suivre en classe, ma fille était gauchère et elle n'arrivais pas à suivre les apprentissages demandés, et en récréations, elle se plaignait de ses camarades qui la frappait, les maîtresses et le maître ne bouger pas, alors, on s'est déplacé à l'école une bonne fois pour toute, pour mettre les ho las.
Ensuite, Jean-pierre a trouvé un travail, et pour éviter qu'il ne face le trajet de Mont-de-Marsan à Roquefort, parce qu'il y avait quand même 30 bornes à faire chaque jour, nous avons décidé de déménager, nous avons loué une maison avec un jardin à la mairie de St Gor, les enfants prenaient le bus tous les matins pour aller à l'école, ils travaillaient tous bien sauf une, deviner qui Mélanie.
Vers l'âge de 6 ans, notre fille commençait à faire des dessins morbides, cela m’inquiète, mais à cette époque, on pouvait encore la gérait, puis un jour, la maîtresse nous convoque pour nous annoncer que Mélanie se mettait en danger et qu'elle mettait la vie des autres en danger, et en plus, elle ne travailler pas à l'école, la maîtresse la fait redoubler 3 fois son CP, pour éviter qu'elle aille trop tôt dans une école spécialisée, cela m’inquiète beaucoup, mais pour le moment, on ne pouvait pas faire grand chose, puis Mélanie grandit et continue sa scolarité catastrophique, ne sachant pas lire, ni écrire, nous décidons avec l'aide de Mme Destruhaut de faire appel au juge pour la placer sous tutelle et nous déposons auprès de la Maison Landaise des personnes handicapées une demande allocations d'aah, Mélanie était une petite fille très perturbée avec des troubles comportementaux perduraient avec des crises très violente au domicile, en 2006, la maîtresse décide de la scolariser en Clis niveau CE1, Mélanie sera placer dans une famille d’accueil la semaine, et le week-end au domicile.
En 2007, je donne naissance à mon 6 ème enfants, Théo voit le jour le 06/03/2007 à l'hôpital de Mont-de-Marsan, nous resterons 6 ans sur St Gor, et Jean-Pierre se fera licencier à cause d'un accident de travail, en 2009, nous déménageons à cause d'un problème familiale que j'essaye d'oublier, et nous louons une grande maison avec un grand jardin sur pouydesseaux.
En 2010, je deviens écrivain, et j'écris mon premier livre qui s'intitule l'ourson qui fait scintiller les yeux des enfants, je m'inspire du champ d'en face et de la peluche de mon fils Théo, je publie mon livre en 2010 avec nos économies, et je vends le reste de mes livres à des particuliers.
Théo a maintenant 2 ans et il commence à faire des bêtises, un jour, nous avons oublié de ranger un briquet qui était resté sur la table, moi, j'étais sur l'ordinateur, et machinalement, je tourne la tête vers la cuisine et je vois ma nappe en feux, je me lève d'un bon, j’attrape la nappe et je la sors dehors en urgence, ensuite, je reviens vers la cuisine et je vois mon petit Théo qui sort de sous la table, je l'ai grondé et je lui et dit de ne pas recommencer, ce petit con aurait pu brûler si je n'avais pas aperçu ma nappe en feux, enfin bref, ce jour-là, j'ai eu très peur, un après-midi, moi et Jean-Pierre, on regardait la télévision, mais on entendait plus notre petit Théo, alors on s'est dit, il fait sûrement une bêtise, et ça n'a pas loupé, on arrive dans la cuisine, et on voit Théo dans la salle de bains en train d’inonder la cuisine avec la douchette, je me suis mise en colère après lui et on la punis dans sa chambre, pendant ce temps-là, nous avons évacué toute la flotte dehors, heureusement que la maison était en plein pied.
L'été arrive, et nous passons des journées agréables dehors, on avait mis une grande piscine pour faire trempette, une balançoire en bois avec un toboggan, les enfants ne manquez de rien, on faisait griller de la viande sur le barbecue qu'on déguster sur une table dehors, enfin, c'était vraiment agréable, Jean-Pierre avait fait un jardin, et on était content de récolter nos légumes, et nos arbres fruitiers, je me rappelle aussi, qu'on élevé des lapins et des poules.
En 2011, Mélanie est scolarisé à L'IME dans une école spécialisée, elle a 14 ans, elle y restera jusqu'en 2014 en internat.
puis plus tard, nous déménageons en catastrophe parce que le propriétaire, mais en vente la maison de pouydesseaux, nous retrouvons un appartement sur Roquefort, mais nous y resterons pas longtemps à cause de la fête foraine et des char qui venaient tous les été sur la place devant chez nous, trop bruyant, impossible de dormir, nous déménageons dans un autre appartement qui donne dans une rue derrière.
Mélanie est maintenant une ado, elle rentre tous les week-end à la maison pour nous en faire voir de toutes les couleurs, elle fugue, elle se scarifie, elle prend les couteaux pour se faire du mal, elle nous menace, combien de fois, nous avons appelé les gendarmes, je ne compte plus, je sais que la famille d’accueil commencé à en avoir marre parce que Mélanie leur en faisait voir de toutes les couleurs.
Quelques années plus tard, nous déménageons de Roquefort parce que le propriétaire mettait en vente son appartement, nous retrouvons une maison F3 avec un jardin sur Sarbazan, nous faisons un jardin, je plante des arbres fruitiers, et nous faisons des travaux dans la maison en outre la peinture et nous redécorons la maison à notre goût.
Un jour, je reçois un coup de fil de l’hôpital St Anne me disant qu'il ne pouvait plus prendre Mélanie en charge, et qu'il fallait que je me prépare à l'accueillir parce qu'elle allait arriver chez nous en taxi, je leur ai dit que je ne pouvais pas la prendre à la maison parce qu'il y avait une mesure prise par le juge, et que Mélanie présentait des troubles psychiatriques important et pouvait être menaçante envers son frère et sa sœur mais il non rien voulu savoir.
Quelques heures plus tard je vois Mélanie débarqué en taxi, je l'accueille comme il se doit et je lui montre sa chambre, elle pose ses affaires, et nous entamons une conversation, tout se passe pour le mieux le premier jour, mais les jours suivants Mélanie changés de comportement, elle sortait dehors se promenait sur la route du magasin carrefour, et s'amuser à téléphoner en Algérie, sois disant à un copain qu'elle connaissait.
Et un jour, je vois un gendarme nous ramenait notre fille, il nous dit que le patron du magasin carrefour lui a téléphoné par que Mélanie se mettait en danger sur la route, sauf que ce jour-là Mélanie va être odieuse contre le gendarme parce qu'elle ne voulait pas rentrer à la maison, elle insulte le gendarme, et commence à prendre la poudre escampette, le gendarme court après elle,la rattrape, et la ramène chez nous, Mélanie insulte une nouvelle fois le gendarmes de fils de pute, le gendarme nous demande de ne plus la laisser sortir, chose qui n'était pas facile pour nous.
Une orientation vers la clinique Jean Sarailh est envisagée, il résulte des éléments communiqués par le pôle de protection à l'enfance le 18/06/2015 que la situation de Mélanie était extrêmement préoccupante dans la mesure où ses comportements l'ont fait exclure de l'IME départemental et que le service ne peut pas proposer une prise en charge en famille d'accueil ou en foyer pour cette jeune fille.
Mais Mélanie sans prend à nous, elle nous insulte, elle nous menace de mort, elle pique des crises de folie qui nous son insoutenables, elle prend les couteaux pour se tailler les veines devant notre fils Théo qui sait mis à pleurer, elle nous disait qu'elle allait tous nous tuer pendant la nuit, alors, j'ai appelé ma fille Alison pour qu'elle prenne son frère et sa sœur pour quelques jours pour qu'ils soient en sécurité, puis dans la soirée, Mélanie s'est mise en danger, elle est allé s'allonger sur la route, par peur qu'une voiture l'écrase, Jean-Pierre va la relever en urgence alors qu'elle était en crise, il a eu beaucoup de mal à la faire rentrer à la maison parce que Mélanie pesé pas loin de 100 kg, quelques minute plus tard, Jean-Pierre avait du mal à respirer, et il avait de forte douleur à la poitrine et dans son bras droit, je voulais appeler le samu, mais mon homme m'en a dissuadé parce qu'il ne voulait pas que je reste seul avec Mélanie, quant à nous, la nuit, nous fermons notre porte de chambre à clés pour pouvoir dormir en sécurité.
Le lendemain, nous avons appelé les gendarmes et le médecin, pour faire interner notre fille Mélanie à l'hôpital St Anne.
Nous n'avons pas porté plainte contre notre fille, mais nous avons sollicité une institutions pour le bien de notre fille Mélanie, on s’inquiète de la situation de nos deux autre enfants présents au domicile.
Mélanie sera majeure le 25/08/2015, elle refuse tout, et peut se montrer d'une très grande violence envers ses proches et envers les autres.
Après avoir vécu et subi toutes les menaces de Mélanie, nous avons essayé d'oublier et de vivre notre vie, je conseille à personne d'avoir un enfant comme notre fille, parce que ses douloureux et pas très facile à gérer.
Aujourd'hui nos deux enfants sont épanouis, heureux et travaille bien à l'école, nous téléphonons quelquefois à Mélanie pour prendre de ses nouvelles, mais ses humeurs resterons à jamais gravé dans nos mémoires, mais quand je repense à la naissance de Mélanie cela me fait beaucoup de mal.
En 2014, je suis prise de violentes douleurs au bas du dos, je vais voir mon médecin qui me fera passer un IRM, je reçois les résultats de la radio et je retourne voir mon médecin qui m'annoncera que j'ai une hernie discale, mon médecin me fera une lettre pour aller voir un chirurgien, mais il ne m'a pas opéré de suite, il a commencé par une ordonnance de médicaments qui ne me faisait absolument rien, puis il m'a donné un rendez-vous pour faire des infiltrations qui ne durait qu'un mois sans douleurs, ensuite, je souffrais tellement que je suis retournée voir mon médecin qui m'a prescrit une ordonnance pour des piqûres, donc l'infirmière venait tous les matins, les piqûres agissait bien, mais par la suite, les douleurs revenaient de plus belle, donc, je retourne voir le chirurgien qui décide enfin de m'opérait en avril 2015, mais même avec l'opération de mon dos, je souffre encore aujourd'hui, j'arrive pas à comprendre pourquoi j'ai encore mal, alors que je suis opérée.
Je suis retournée voir mon chirurgien pour prendre un rendez-vous d'IRM, il n'y avait plus hernie, et il n'y avait pas d'autre hernie en vu, pour lui tout aller bien, seulement aujourd'hui, il ne veut plus toucher à mon dos, pourquoi, je ne sais pas, enfin si, il m'a juste interdit de porter des charges lourdes, je pense que le chirurgien qui m'a opéré à louper mon opération, alors je vit avec mes douleurs tous les jours, je ne peux plus travailler en usine, alors je cherche un petit boulot pas trop pénible, je ne peux pas rester debout toute la journée, aujourd'hui, j'aimerais que mon métier d'écrivain sois reconnue comme tel, et j'aimerais surtout en faire mon métier.
Vous allez peut-être me dire qu'on a beaucoup déménagé, oui je vous l'accorde, je vais avoir 48 ans et Jean-Pierre va avoir 51 ans, il est temps maintenant d'arrêter les déménagement et de penser un peu à nous.
Aujourd'hui Cécile à 27 ans, elle vit avec son copain, ils travaillent tous les deux en usine, mais il n'ont pas encore d'enfant, j'espère qu'un jour leur vie sera meilleur.
Alison à 24 ans, elle vit avec son copain, ils travaillent tous les deux par ci par là, mais ils n'ont pas encore d'enfant, j'espère qu'un jour leur vie sera meilleur.
Dylan à 22 ans, il n'a pas de copine, pour le moment, il travaille par ci par là, il n'a pas d'enfant non plus, j'espère qu'un jour sa vie sera meilleur, pour le moment il vit encore chez nous.
Mélanie à 20 ans, elle à un copain qu'elle voit le week-end, elle ne travaille pas, j'espère qu'un jour, elle comprendra qu'on a fait tout ça pour son bien.
Alizée à 16 ans, elle n'a pas de petit copain, elle pense juste à ses études et elle vit encore chez nous.
Théo à 10 ans, il est en classe de CM1, il travaille très bien à l'école, et il vit encore chez nous.
Nos deux dernier enfants on encore besoin de nous, allez encore quelques années, et ils seront majeure à leur tour et nous pourrons enfin souffler, mais personne n'a jamais dit que la vie de parents étaient facile.
J'espère que l'avenir leur réservera une vie meilleure, parce que la vie ne fait de cadeau à personne.
Les années ont passaient tellement vite, qu'on à rien vu venir, la vie et courte, alors profiter de votre jeunesse.
J'ai 4 oisillons qui on prit leur envol, à eux maintenant de fonder une famille, et de laisser leur propre oisillon s'envoler.
Les enfants sont la chose la plus précieuse dans la vie, un parent doit faire tout ce qu'il peut pour donner à un enfant le sens de la famille.
S'excuser auprès de son enfant, lorsque nous avons tort, c'est aider à préparer la blessure que nous avons pu lui causer et c'est aussi lui dire inconsciemment: '' toi aussi tu peu te tromper, tu n'as pas à être parfait.
Par la suite tu peu venir pour réparer.'' voilà le pouvoir de l'exemple.
Le plus bel héritage qu'un parent puisse laisser à son enfant est un peu de son temps chaque jour.
Pour les parents, il est plus facile d'élever la voix que d'élever ses enfants.
Vous pouvez être un parent formidable, même si vous n'êtes pas parfais.
N'allez pas voir vos parents pour leur déposer vos enfants, allez les voir!
Une maman, c'est l'épaule sur laquelle on peut s'appuyer pour avancer dans la vie.
Une maman c'est celle qui gronde mais qui pardonne tout.
L'amour d'un père est plus haut que la montagne, l'amour d'une mère est plus profond que l'océan.
ce qu'on essaie de vous dire, c'est qu'on vous aime tous très fort.
Vos parents.
Pour revenir sur mon père, je sais qu'il s'appelle José (Domingués), mais je ne suis pas sur de son nom de famille, je sais seulement qu'il est portugais, et qu'il aurait connu dans les années 1967 où 1968 une certaine Claudine, Nicole, Adam, ma mère faisait partis d'une familles nombreuses, et à cette époque, elle habité Treuzy Leveley, je sais que José a connu mes grand-parents Mr et Mme Adam Marcel, je sais aussi que José avait offert à sa plus jeune sœur, un accordéon en jouet, et à cette époque ce Monsieur avait perdu sont père.
Pourquoi ma mère ma toujours soutenu que Guy était mon père, alors que lui m'a toujours soutenu le contraire, lequel des deux ment, je ne sais pas et je ne le serais peut-être jamais, quand j'ai posé la question à ma mère qui est mon père, elle l'a mal pris et ma mère m'a plus jamais adressé la parole, pourquoi fait-elle ça, a t-elle quelques choses à se reprocher, je ne sais pas, mais si un jour par miracle, je retrouve mon vrai père, je serais la plus heureuse des femmes.
Aujourd'hui j'ai une partie de ma mère qui reste allumée, mais du coté de mon père la partie est éteinte parce que je serais toujours dans le doute.
Je cherche la vérité, où et la vérité, qui pourra me dire un jour, enfin la vérité.
L'enfance c'est comme être bourré Tout le monde se souvient de tout ce que tu faisais, sauf toi.
J'ai mal …. dit le cœur, tu vas oublier …. dit le temps, mais je vais toujours revenir …. dit la mémoire.
Fin
Catherine Régent
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