V

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Le reste de la journée se passe tranquillement, la jeune femme finalise les devis, demande à sa secrétaire de gérer les envois. Après une réunion avec ses collaborateurs, elle vérifie, une dernière fois, ses dossiers pour les rendez-vous du lendemain. En sortant du bureau, Claire file à la supérette. Même si elle aime vivre de sexe et d’eau fraîche, elle a prévu de cuisiner un bon repas pour son invité. Ils doivent discuter et il n’y a rien de tel qu’un diner pour le faire.

Elle rentre rapidement chez elle, enfile son tablier fétiche, arborant fièrement un corps dénudé de femme. Elle s’est toujours demandé pourquoi les hommes appréciaient ce genre de chose. Ce n’est qu’une image, il n’y a rien de tel qu’un corps qu’on peut toucher, sentir, lécher…

Elle jette un coup d’œil à l’horloge. Dans trente minutes, son bel Apollon sera là. Sans attendre, elle découpe avec précision ses légumes. Elle installe un poulet dans un plat qu’elle huile, y ajoute les légumes, un peu de bouillon et elle enfourne le tout.

Ne reste plus qu’à se préparer. Alors qu’elle se dirige vers la chambre, on sonne. La jeune femme hésite puis va jusqu’à la porte. Elle donne un coup d’œil dans le judas. C’est Karl. Il est en avance, mince pas le temps de se faire belle pour le recevoir. Elle retire hâtivement son tablier, tente de se donner l’air potable et lui ouvre.

Elle le fait entrer et referme. Il se glisse derrière elle, la prend dans ses bras et lui embrasse le cou.

— J’ai une faim de loup…

Elle se retourne et lui fait face. Il la plaque contre la porte et l’embrasse fougueusement. Ses mains redécouvrent chaque parcelle de son corps. À cet instant, Claire se rappelle son SMS de ce matin et se dit tant pis pour la discussion. Ils parleront plus tard.

Karl, habilement, la déshabille. Il l’embrasse, sa langue n’est pas en reste. Il lui caresse les seins, la nuque, le ventre, les cuisses et, enfin, le sexe. La jeune femme ne demande pas son reste, lui défait le pantalon. Elle sourit en voyant le sexe bien droit de son amant. Sa main s’y arrête quelques instants. Les doigts du jeune homme lui frôlent la joue, il l’embrasse une nouvelle fois. Leurs langues se cherchent et se retrouvent. Leurs visages s’écartent, ils reprennent leur souffle.

Il appose ses mains sous les fesses de sa partenaire et la soulève. Claire entoure son cou de ses bras. Elle pousse un soupir, gémit quand son pénis la pénètre. Elle n’a aucun appui et est, littéralement, empalée sur le sexe de son Apollon. Tout en la maintenant de ses mains, il entame des va-et-vient puissants. À chaque coup de reins, la jeune femme jouit, lubrifiant sa verge, mouillant ses testicules. Elle serre de plus en plus fort le cou de Karl, sa respiration se saccade. Il la plaque de plus en plus contre la porte, elle enfonce son visage dans le cou de son amant, étouffant ses gémissements. Ses mains se crispent sur son fessier.

Il accentue ses va-et-vient, plus forts, plus profonds, et entraîne son amante dans une jouissance orgasmique. Il donne quelques coups de hanches supplémentaires et jouit à son tour. Il se retire et repose la jeune femme. Les jambes tremblotantes, Claire a du mal à rester debout. Il la retient puis décide de la porter. Elle lui indique le chemin du salon. Karl s’arrête en voyant le fauteuil en rotin juste à côté du sofa.

— Belle référence…

— Cadeau d’un ex... Qui fait toujours son effet !

Elle lui baise la joue tandis qu’il la dépose, délicatement, sur le fauteuil. Claire installe une de ses jambes sur l’accoudoir, laissant à disposition du regard, sa chatte.

— Alors ? La vue te plait ?

— Tu n’imagines pas…

Il s’agenouille, ses lèvres rejoignent les seins de sa partenaire de jeu. Ses mains les malaxent, sa langue enlace ses tétons, joue avec ses mamelons. Claire laisse échapper de doux soupirs, l’invitant à continuer. Ses doigts glissent plus bas, la caressent, la pénètrent. Sa bouche les rejoint, lui donne du plaisir avant de remonter, elle refait le chemin inverse. Sa main écarte ses lèvres intimes. Sa verge qui a retrouvé sa vigueur s’enfonce dans son vagin. Il la prend encore une fois.

Tout en restant en elle, il se relève légèrement pour la pénétrer plus fort, plus profondément. Il agrippe d’une main le dossier du siège. Il se donne sans arrière-pensée. Son regard se perdant dans les yeux de son amante. Claire, de sa main droite, tient l’épaule de Karl, a du mal à soutenir ce regard perçant. Sentant le désir, le plaisir monter, son autre main glisse vers son sexe. Ses doigts filent vers son clitoris. Elle se caresse, se masturbe. Son pouls s’accélère. Son amant a de plus en plus de mal à se mouvoir. Elle halète, gémit. Le bas de son ventre est en feu. Son corps se crispe de plus en plus. Sentant que son partenaire est au bord de la rupture, elle se masturbe plus fort, ils jouissent en cœur.

Karl s’assoit directement sur le sol, puis se laisse aller et se couche sur le dos pour reprendre son souffle. Claire le regarde quelques instants avant de le rejoindre. Elle se colle à lui et pose sa tête sur son épaule. Avec délicatesse, elle lui caresse le torse et l’embrasse.

— Tu avais vraiment faim…

— Ton appel a fait son petit effet, il faut dire…

Elle rit, dépose un baiser sur son épaule.

— Par contre, Claire, tes caresses… Euh… Comment dire...

Elle redresse la tête vers lui. Il rougit, est gêné. La jeune femme se tourne et remarque le sexe de son amant en pleine érection.

— Et bien, mon cher, je ne vous savais pas aussi sen-sible !

Elle tend sa main vers l’objet de sa convoitise. Il est déjà dur.

— Je vais m’en occuper !

Elle fait un clin d’œil à Karl et glisse doucement vers sa cible. En position inverse de son partenaire, elle lui laisse entrevoir son sexe. Mains, bouche, elle est à l’œuvre pour le plus grand plaisir du jeune homme. Il lui caresse les cheveux, le dos. Il remarque l’excitation entre les cuisses de son aimée. Il en sourit. Ses doigts s’attardent sur le bas de son dos, son tatouage.

— Tu ne m’as toujours pas dit ce qu’il représente…

Claire l’écoute, ne répond pas, trop occupée. Et tout en le suçant, elle se dit à elle-même « Comme si on avait eu le temps d’en parler, gros bêta ! ». Elle marque une légère pause et ôte la verge de sa bouche, se redresse au moment où Karl éjacule. Elle file, affolée.

— Merde ! Mon poulet !

Le jeune homme s’assoit et reste perplexe, du sperme partout sur le bas ventre. Il se décide à la rejoindre et la retrouve affairée à sortir un plat du four. Complètement nue, des maniques à chaque main. Elle pose le plat sur le plan de travail et vérifie l’état de tous les ingrédients.

— Ouf, rien de cramé !

Karl est abasourdi. En quelques secondes, elle est passée de sulfureuse à cuisinière sexy. Il se demande même si elle ne l’a pas oublié.

— Euh… Claire…

Elle se tourne vers lui et, gênée, remarque le résultat. Elle l’a abandonné au meilleur moment. Commençant à le connaître, elle lui indique où se trouve la salle de bain. Le jeune homme ne se fait pas désirer et y va d’un bon pas.

Elle regrette son geste, dans la foulée. Elle aurait pu rattraper le coup en lui léchant sa jouissance à même le corps. Excitée par l’idée, elle le rejoint et lui propose son aide. Ils reprennent leur jeu aussitôt.

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