Lysor
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Je sais que le temps passe et pourtant, parfois, je me remets à penser à toi et je prends mon carnet où je pose sur papier mes états d'âme et, en ce moment même, je t’écris, ma chère Raffelle.
J’ai bien entamé mes classes, je suis passé d'adjudant à adjudant-chef.
J’ai passé un temps fou à le devenir et j'ai travaillé d'arrache pieds et les fruits de mon travail ont bien été payés, car à ce jour, j'ai été repéré par le Colonel Torckent qui, d'ailleurs, m'a félicité.
Je ne t'explique pas comment, j'ai été content de ceci. Mais dans ma caserne, j'ai fait quelques jaloux, mais je m'en fiche pas mal, car je n'en resterais pas à ce poste et j’ai l'ambition de viser encore plus haut.
Je sais que je ne devrais pas me plaindre, mais c’est ainsi fait et je voulais t’adresser mes voeux de fin d’années, je sais aussi que tes parents, d’après mes souvenirs, encadre la mairie de la ville, la fête des Ores, ce moment si particulier que j’adorais, il faut le dire et surtout le reconnaître.
Cela me rappelle, lorsque nous étions enfants, nous étions si proches par le cœur.
Je me souviens aussi que c’était la première fois que j’avais vu Sybelle et je sais au combien tu l’as détesté et je voulais que tu saches qu’elle est peut-être très jolie, mais qu’elle n’est pas aussi importante que toi.
Et j’ai appris qu’elle voulait rentrer dans l’armée pour faire honneur à son paternel, l’Amiral Grinders.
Par conséquent, je serais amené à la voir prochainement. J’entends sonner le clairon raisonner en tout lieux dans la caserne, et donc, je vais devoir te laisser en espérant que tu penses encore à moi.
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