Chapitre/Episode 1 : Five genius, two teams / Cinq génie, deux équipes
Les quelques première lignes sont la fin du dernier épisode de la dernière saison parue. Scorpion 2.0 (Walter, Flo et Cabe) et Centipede Partners (Paige, Happy, Toby et Syl) se rencontrent pour la première fois depuis leur séparation devant le bureau de Gettleman (potentiel prochain contrat), pour lequel Scorpion 2.0 vient de présenter sa solution au problème soumis.
- Walter : Bonne chance, après une pause, hautaine, et un regard dédaigneux, on se verra peut-être à la présentation chez Bauchan la semaine prochaine.
- Happy : J’crois pas non. Les membres de Centipede commencent à avancer vers le bureau de Gettleman.
- Walter : Pourquoi, c’est trop compliqué pour vous ? Ils passent devant Walter.
- Happy / Toby : Non.
- Paige : On a déjà le contrat.
- Gettleman : A peine audible depuis le bureau, asseyez-vous.
- Walter : Après un temps de flottement dû à la nouvelle, Paige, attend. Mais la porte s’est déjà refermée, laissant Cabe et Flo dubitatifs, et Walter plus perdu encore.
- Cabe : Walter, ça va ?
- Walter : Sa mâchoire se crispe, on se retrouve en bas dans cinq minutes.
Walter tourne à l’angle des murs aseptisés, passe devant le bureau de la secrétaire puis emprunte l’un des escaliers de secours extérieurs tout en décrochant son téléphone en mode anonyme.
- Walter : Allo, bonjour, monsieur Bauchan ? La voix était bien plus grave qu’il ne s’y attendait.
- Bauchan : Oui c’est bien moi, qui êtes-vous ?
- Walter : Agent Merrick, Sécurité Intérieure.
- Bauchan : Il est beaucoup moins assuré, pardon. Il ne comprend pas ce qui lui arrive.
- Walter : J’ai reçu ce matin sur mon bureau une information intéressante. Il paraitrait que vous avez conclu un contrat avec certains individus que je recherche et que j’aimerais interroger. Walter ne le laisse pas réfléchir, j’aimerais que vous me donniez leur contact.
- Bauchan : Balbutie, oui, quels noms ?
- Walter : Paige Dineen, Tobias Curtis, Happy Quinn et Sylvester Dodd.
- Bauchan : Ah, désemparé, …, je cherche leur numéro. Pourquoi vous les recherchez ?
- Walter : Paige Dineen a une mère arnaqueuse et pourrait être poursuivi pour agression, Tobias Curtis a quelques, c’est un euphémisme, dettes, Happy Quinn a un père en prison et aurait permis de faire entrer un émigré, et Sylvester Dodd est leur avocat.
- Bauchan : Ah oui, sacré passé, je viens de vous envoyer leur numéro par sms.
- Walter : Je l’ai reçu, merci.
- Bauchan : Vous pensez que je devrais continuer à travailler avec eux ?
- Walter : Ça, c’est à vous de voir.
- Bauchan : Ah … Bonne journ …
Walter raccroche sans lui laisser le temps de finir, puis passe devant le bureau de Gettleman pour descendre. Il trouve Cabe et Flo qui l’attendent. Il semble également y avoir un peu d’agitation dans le bureau.
- Cabe : Ça va mieux ?
- Walter : On a du travail, allons-y.
- Flo : Mais on a plus Bauchan, et on sait pas encore pour Gettleman.
- Walter : C’est à nous d’aller chercher les contr … la porte du bureau de Gettleman commence à s’ouvrir.
- Gettleman : Je vous attend demain matin, il voit Scorpion 2.0 et est alors gêné, d’autant plus devant le regard assassin de Walter. Bonne journée. Il essaie maladroitement de sourire à Cabe et Flo, pendant que Happy peste sur Paige en train de sortir.
- Happy : C’était quoi ça ? On a failli perdre le contrat. Le téléphone de Walter sonne. Paige et Happy s’aperçoivent alors de la présence de Scorpion 2.0.
- Paige : Peste elle aussi, on a justement perdu le contrat Bauchan. Syl puis Toby sortent, ce dernier referme la porte. Ils sont autant étonnés par la perte du contrat Bauchan que par le fait de retomber sur Scorpion 2.0.
- Walter : Allo, oh bonjour monsieur Bauchan. Il vérifie d’un coup d’œil que tout le monde l’entende … Ok, envoyez-nous ce qu’ils ont fait, et nous pourrons commencer immédiatement demain matin en arrivant. Il raccroche et se tourne vers Cabe et Flo, ignorant magistralement Centipede Partners. C’était Bauchan, on commence demain.
- Paige : Se déplace pour se remettre dans son champ de vision, Walter, énervée, tu ne trouves pas ça étrange que pendant qu’on vous pique Gettleman, tu nous prennes Bauchan.
- Walter : Non, méprisant, ça n’a rien d’étrange quand on vous voit.
- Paige : Dégoutée, la seule leçon que tu ais retenu, c’est mentir.
- Walter : Avec un faux sourire, c’est une experte qui m’a appris.
- Toby : Grimace, on va peut-être y aller nous. Toby s'avance vers la sortie.
- Cabe : Nous aussi. Mais Walter ne semble pas décidé à partir. Walter !
**
Walter, Flo et Cabe descendent juste du fourgon. Bauchan, seul devant l’immense cathédrale, s’empresse de venir à leur rencontre pour leur serrer la main.
- Bauchan : Bonjour.
- Walter / Flo / Cabe : Bonjour.
- Bauchan : Merci d’être disponible aussi vite, et désolé de vous avoir prévenu aussi tard, il est pressé, et les enjoints de le suivre d’un signe nerveux de la main, j’ai dû faire remplacer l’équipe, et comme elle avait déjà commencé ça ne pouvait pas attendre. S’aperçoit presque qu’il parle à des gens, vous les connaissiez ?
- Walter : Qui ?
- Bauchan : L’autre équipe, les Centipede Partners, il parait que c’était les anciens membres de Scorpion. En tout cas, ceux-là avaient l’air de bien s’entendre, de former une bonne équipe.
- Walter : S’ils étaient vraiment une équipe, ils n’auraient pas besoin de le préciser dans leur nom.
- Bauchan : Ah … Oui, peut-être … Et vous êtes qui déjà ?
- Walter : Fier, Scorpion 2.0.
- Bauchan : Ne s’en soucie pas du tout, ce qui vexe un peu Walter, ok, vous avez pu lire tous les documents.
- Walter / Flo / Cabe : Oui / Oui / Non, tous le regarde, mais c’est pas grave, je vous suis.
- Bauchan : Je vous avoue que je ne suis pas physicien. Je vois bien que la cathédrale a besoin de réparation, notamment au niveau de la voute. Mais je ne savais pas grand-chose d’autre. Il est toujours aussi tendu, votre méthode, tirer la voute par le haut pour y faire s’infiltrer un produit solidifiant, me semblait un peu trop … acrobatique et … innovante. L’autre équipe a eu une approche que je peux au moins comprendre, et plus terre-à-terre. Elle demande un peu plus de moyen, mais elle a fait ses preuves. Enfin, nous y voilà. Il montre dans un geste ridiculement grandiloquent, comme si cela avait pu passer inaperçu, la voute principale de la cathédrale au centre de laquelle ils venaient d’arriver. C’est vous qui voyez comment vous voulez travailler, tant que la cathédrale est remise sur pied.
- Cabe : N’ayez aucune crainte, avec un sourire se voulant rassurant.
- Flo : On sait s’adapter.
- Bauchan : Très bien … si vous avez le moindre soucis, je ne suis pas loin. Il s’empresse de retourner à ses occupations.
Walter, Flo et Cabe commencent à étudier les lieux : la cathédrale est loin d’être l’une des plus grande, mais elle reste haute et imposante, de style gothique. Walter et Flo ne s’attarde pas sur les multiples vitraux ou chapiteaux, mais observent plutôt les très nombreux échafaudages.
- Cabe : Admire la voute, c’est une belle cathédrale, on a intérêt à faire du bon travail.
- Walter : Observe rapidement Cabe du coin de l’œil, on va faire du bon travail, désabusé, qu’elle soit belle ou non.
- Cabe : Surpris, et presque irrité, ça ne vous fait rien d’être ici ?
- Walter : Il fait froid.
- Flo : Il n’y a pas assez de lumière.
- Walter : Ça résonne.
- Flo : C’est trop humide.
- Cabe : C’est bon j’ai compris, vous êtes toujours autant insensibles à l’art.
- Walter : Ah, comprend, c’est pour ça que c’est aussi mal construit, parce que c’est de l’art.
- Cabe : Comment ça, c’est magnifique. Elle a était construite il y a 300 ans en plus.
- Walter : Ça n’explique pas les décalages là, là et là, il continue de montrer plusieurs crevasses dans les colonnes et les pavements, les irrégularités ici, ni la forme de cette voute.
- Cabe : Oui, presque fier, mais c’est là depuis 300 ans.
- Flo : Un miracle. S’ils avaient utilisés les pierres situés dans les reliefs montagneux à cinquante kilomètres d’ici, la couleur aurait mieux tenue, elle gratte une colonne qui s’effrite sous ses doigts, et on aurait pas à intervenir.
En revenant vers le centre où ont été installées les tables et étendus les plans dessinés par Centipede, Walter continue de tester la solidité des échafaudages et Flo la porosité de la pierre.
- Walter : En faisant le tour, j’ai pu voir ce que l’autre équipe avait fait. Flo a confirmé mes soupçons : la structure est maintenant trop affaiblie, on doit continuer selon leurs plans. Les voilà justement, il montre de grandes feuilles et y trace plusieurs cercles, ce sont les points de soutien de la structure, c’est eux que l’on doit consolider. Il colorie certains cercles, ceux-là ont déjà été fait. Les autres, c’est à nous de les faire. Au vu de leur schémas et de leur matériel, il faudra le faire en deux fois. Il colorie d’autres cercles, ceux-là, je viens de les vérifier, il nous reste ceux-là, prenez ces plans, je vais vous montrer comment on vérifie que tout est en place, et sinon comment le faire.
**
Paige, Happy, Toby et Syl arrivent dans un magnifique fourgon devant les entrepôts de Gettleman, où celui-ci les attend. Ils sortent avec chacun une valise à la main.
- Gettleman : Bonjour, et merci de pouvoir intervenir si vite. Il ne leur laisse pas le temps de répondre. Mes experts m’ont encore fait comprendre que la situation devenait urgente. Venez, suivez-moi. Ils entrent dans l’immense bâtiment dans lequel sont alignées des dizaines de cuves de deux mètres de haut et au moins aussi larges. Les techniciens sont passés ce matin, vous êtes totalement libres et personne ne viendra vous déranger. Je ne serai pas loin, vous pouvez m’appeler, et il y a deux ou trois personnes qui surveillent et connaissent le bâtiment depuis « le poste », juste derrière, il leur montre le mur opposé, troué d’une porte.
- Paige : Merci beaucoup. On viendra vous voir quand on aura terminé.
- Gettleman : Juste pour être sûr, vous n’allez arrêter que la cuve contaminée, toutes les autres vont continuer de tourner.
- Happy : Absolument.
- Gettleman : Parfait. Je vous laisse.
- Happy : On y va. Comme on l’avait prévu, Paige reste avec moi, on va commencer à tester les cuves, celle-ci en premier. Toby et Syl …
- Toby : On s’occupe de ramener le reste du matériel. Si on a lâché Walter, c’est en partie pour qu’on est plus d’ordre à recevoir.
- Paige : Ne commencez pas. On a du travail.
- Syl : Oui, en plus, c’est plein de produits chimiques, plus vite ou aura fini, mieux ce sera.
Toby et Syl sortent. Happy ouvre les deux première valises et assemble les pièces, Paige fait de même. Lorsque Toby et Syl reviennent avec un escabeau et deux nouvelles valises, elles ont fini d’assembler la sonde.
- Syl : Wahou.
- Toby : C’est un sacré gros engin que t’as fait là.
- Happy : Et t’as encore rien vu, avec un sourire. Mettez-le ici.
Ils installent l’escabeau. Happy y monte dessus, ouvre le couvercle de la cuve, attend quelques secondes pour laisser s’échapper les vapeurs, puis plonge la sonde dans le liquide. Au bout de quelques secondes, Syl voit apparaitre sur son écran les courbes attendues.
- Syl : Ok, c’est notre cuve, mais il y a bien plus d’ammoniac que ce qu’on pensait.
- Paige : On peut toujours désinfecter la cuve ?
- Happy : J’avais prévu large, on a plusieurs filtres.
- Toby : T’es la meilleure. Happy sort la sonde du liquide, la laisse quelques secondes en suspension au-dessus de la surface brisé par les gouttes qui coulent, puis la sort complètement de la cuve et la donne à Toby.
- Happy : Tiens, va tester les autres cuves au lieu de me lécher les bottes.
- Toby : A vos ordres, Walter. Clin d’œil, puis s’en va.
- Syl : Je ferai tout de même remarquer qu’au vu de la quantité d’ammoniac, nous n’aurons qu’au plus deux heures et trente-quatre minutes pour intervenir.
- Happy : Ça reste suffisant. Aidez-moi à monter le filtre.
Paige ouvre l’une des deux valises et en sort les tuyaux du filtre, qu’elle relie à la pompe déjà sortie par Happy de l’autre valise. Syl la connecte à l’alimentation et à son ordinateur. Ils sont rapidement prêts.
- Happy : C’est bon, je suis en place. Syl ?
- Syl : Je suis prêt aussi.
- Paige : Ok, je vais arrêter la cuve. Elle part vers le moniteur central. Happy remonte sur l’escabeau avec les deux embouts des tuyaux du filtre. J’éteins.
Après un soubresaut, les pales de la cuve ralentissent. Happy rouvre le couvercle, puis plonge les deux tuyaux. Le liquide commence à remonter le long du tube, passer le haut de la cuve, puis descendre vers la pompe. Quelques instants plus tard, le liquide ressort par l’autre tube pour être rejeté dans la cuve. Des courbes s’affichent à nouveau sur l’écran de Syl.
- Syl : Tout fonctionne. Le traitement devrait prendre une heure et cinquante-huit minutes. Toby revient de son inspection, toujours aussi joyeux.
- Toby : C’est bon, c’était bien la bonne cuve, et toutes les autres sont propres. Ils montent sur l’escabeau pour aider Happy à fixer les tubes de la pompe, et en profite pour regarder à l’intérieur de la cuve, comment ça se passe ?
- Cabe : Ça se passe bien, répond en criant pour que les autres l’entende, oui. C’est bientôt terminé ici, surpris de l’écho, Flo ?
- Flo : Parfait. Je commence ma dernière colonne.
- Walter : J’ai presque fini aussi. Pour lui-même, encore cette cale. Crie, c’est bon. Il rentre vers le plan de travail au centre. Flo attend déjà. Cabe arrive au même moment.
- Cabe : On a été efficace.
- Walter : Oui, mais c’est pas encore fini. Par mesure de précaution, on va vérifier le travail des autres : Flo passe sur mes plans, Cabe prenez ceux de Flo et je prends les vôtres.
- Flo : On teste comment ?
- Walter : Simple vérification visuelle pour valider les placements par rapport aux plans. Mais vous pouvez toujours tester la solidité ou la stabilité si vous avez des doutes.
Ils partent chacun dans les directions qu’ils viennent de s’attribuer. Flo remonte à l’envers le parcours effectué par Walter. Toutes les cales sont en places. Elle remarque leur précision, mais s’aperçoit également vite de certaines libertés prises par Walter sur les angles notamment. Elle ne teste aucun équipement, et finit vite son tour. Elle voit Cabe arriver, qui ne cesse de contempler le haut de la cathédrale depuis qu’ils y sont entrés.
- Cabe : Vous avez fait du bon boulot Flo.
- Flo : Merci. Walter débarque enfin.
- Walter : Bien, tout est en place.
- Cabe : C’était bon ?
- Walter : Regarde Cabe, les angles n’étaient pas parfait, mais c’est bon. Autre chose ? Aucune réponse, il continue et sort de nouveaux plans de la cathédrale, vierges à l’exception de trois points, mettez-vous à vos emplacements. Quand on sera prêt, on pourra commencer à élever la structure comme prévu. Il faudra regarder en l’air, il se peut que des gravats nous tombe dessus.
Ils vont se placer. Ils ne se voient pas, et comme quelques minutes auparavant, ils doivent élever la voix pour qu’elle porte aux autres.
- Walter : Prêts ?
- Flo : Prête.
- Cabe : Attendez deux secondes, il se replace de l’autre côté du levier, c’est bon.
- Walter : 3 … 2 … 1 … Levez !
Ils actionnent tous leur levier. Après quelques instants de flottement, un bruit bas et sourd résonne dans toute la cathédrale : les machineries sont mises en routes. L’air se compressent dans les pistons qui montent, doucement, mais à vue d’œil. Toute la mécanique se met à résonner dans la cathédrale, amplifiée par l’espace sous les voutes. Les pierres craquent, le toit s’élève de quelques centimètres dans un ronflement profond et caverneux. Les 3 membres de Scorpion 2.0 ont la tête en l’air, fixant le plafond disparaissant sous les nuages de poussières libérées. Ils sont finalement obligés de baisser les yeux pour les protéger, pendant que les hautes voutes continuent d’être obscurcies.
- Cabe : Vous allez bien ? On n’y vois plus rien ici.
- Flo : De même.
- Walter : On avait oublié ce détail. On va devoir attendre un peu pour observer le résultat. Bauchan arrive alors à pas précipités. C’est Flo qui est la plus proche.
- Bauchan : Effrayé, qu’est-ce qu’il se passe ?
- Flo : On vient de surélever la structure, comme prévu.
- Bauchan : De l’extérieur, on pensait plutôt qu’elle était sur le point de s’écrouler. Ça a fonctionné ?
- Flo : Walter ? C’est bon ?
- Walter : Observe les voutes qui redeviennent peu à peu visible, ça a marché, tout a tenu. Bauchan semble un peu plus rassuré. Cabe revient vers l’entrée. Il voit Bauchan peu confiant.
- Cabe : Flo, vous confirmez ?
- Flo : Oh … déjà reconcentrée, oui, c’est bon.
- Bauchan : Ok, mais la prochaine fois, prévenez-moi.
- Cabe : On n’oubliera pas. Allons retrouver Walter. Cabe et Flo retournent vers le cœur de la cathédrale. Ils trouvent Walter la tête en l’air, avec une moue insatisfaite.
- Flo : Qu’est-ce qu’il se passe ?
Un bruit traverse les parois de la cathédrale. Ils le sentent descendre vers le sol jusqu’à leurs pieds. Ils lèvent alors tous les yeux, pour découvrir une faille dans la voute principale, qui s’étend encore un peu avec le bruit. Ils n’osent plus bouger, pétrifiés par ce spectacle inattendu et terrible. Finalement tout s’arrête, mais le trou reste.
- Cabe : Alerte, continuant d’observer chaque pierre comme si elles auraient pu venir s’écraser intentionnellement sur sa tête, qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Walter : D’une petite voix, une petite erreur de calcul.
- Flo : S’étrangle presque, petite ?
- Cabe : De quels calculs vous parlez ? S’énerve, et ça me dit pas ce qu’il s’est passé !
- Walter : D’après le plan, il y a une cale que je n’ai pas mise, Cabe le regarde ahuri, parce que je n’ai pas trouvé la marque. Je pensais que les Centipede avaient commis une erreur, je m’y attendais.
- Cabe : Mais c’est vous qui avez fait une erreur.
- Walter : Touché, la première erreur, c’est eux qui l’ont faite, il n’y avait pas la marque.
- Flo : Je confirme.
- Cabe : On s’en fiche de qui a fait une erreur en premier. Le résultat c’est que vous ne m’avez toujours pas dit ce que l’on risque.
- Walter : …
- Flo : Au mieux, l’effondrement de la voute principale.
- Cabe : Au mieux ? Et c’est quoi le pire ?
- W : Toute la cathédrale.
Ils restent silencieux un petit moment, tous écrasés par le poids de la situation. Walter semble déjà réfléchir.
- Cabe : Il brise finalement le silence, on a combien de temps ?
- Walter : Quelques heures. Mais c’est pas ça notre problème. Cabe le questionne du regard, la situation lui échappe complètement.
- Flo : On n’a pas le matériel.
- Cabe : On était censé réparer toute la cathédrale avec le matériel qu’on a dans le fourgon.
- Walter : On avait prévu de surélever la structure par au-dessus en sélectionnant certains points, pas toute la cathédrale comme on vient de le faire. Avec notre matériel, on ne peut traiter les voutes qu’une par une, et ça nous prendrait des heures pour chacune d’entre elles.
- Flo : Alors on fait quoi ?
- Bauchan : Qu’est-ce qu’il se passe encore ? On a à nouveau entendu du bruit depuis l’extérieur.
Le téléphone de Walter sonne.
**
- Toby : Qu’est-ce qu’on s’emmerde quand une mission se passe bien.
- Paige : Se retourne vers lui, t’es pas en train d’espérer que quelque chose tourne mal ?
- Toby : Non, mais là, c’est trop facile. Je vais bientôt avoir l’impression qu’on est payé à rien faire.
- Syl : Lève les yeux de son écran, il y a des produits toxiques partout autour de nous, heureusement qu’on est payé.
- Toby : Ils sont dans des cuves, regarde Syl, monsieur Phobie.
- Happy : Vous voulez pas la fermer.
- Paige : On se calme. Se lève, si on commence à s’énerver quand tout se passe bien, on fera comment quand on aura des imprévus. Syl, on est dans les temps ? Happy, comment ça se passe dans la cuve ? Happy monte sur l’escabeau et se penche.
- Toby : Et moi, je sers à rien ?
- Syl : Les prévisions étaient bonnes.
- Happy : Oh, elle se décompose, c’est pas bon ça.
- Toby : Soudainement concerné, quoi ?
- Happy : Viens voir. Toby monte au côté d’Happy.
- Toby : Se décompose lui-aussi, c’est bien ce que je pense ?
- Syl : C’est quoi le problème ?
- Happy : A elle-même, comment ça a pu arriver ?
- Paige : Monte la voix, qu’est-ce qu’il se passe !
- Happy : Il y a une, regarde à nouveau, épaisse, couche d’acide chlorhydrique à la surface.
- Toby : Comprend, c’est l’humidité présente dans l’air. S’il y a plus d’ammoniac que prévu, il devait aussi y avoir plus de chlore …
- Happy : … et on a arrêté les turbines de la cuve, l’eau présente dans l’air n’a pas été brassée dans la cuve mais est restée en surface ..
- Syl : … et a réagi avec le chlore. Ils marquent une pause pour digérer les informations. Happy, dans le filtre que tu utilises, apeuré, connaissant déjà la réponse, il n’y a pas de magnésium ?
- Happy : Oh non.
- Paige : Quoi encore ?
- Toby : Le magnésium réagit avec l’acide chlorhydrique et libère du dihydrogène.
- Paige : Et alors ? Elle ne comprend pas ce qu’il se passe, et comment la situation a autant pu dégénérer.
- Happy : C’est un gaz hautement inflammable.
- Toby : Et qui réagit avec le dichlore, présent dans les autres cuves.
- Syl : Si elles sont toutes contaminées, calcule, c’est le cas ...
- Toby : ... alors le simple fait d’exposer le liquide présent dans les autres cuves à la lumière les fera exploser.
- Happy : Et si cette cuve est touchée, elle explosera à son tour.
- Paige : C’est quoi les dégâts à prévoir ? Syl se lève pour aller voir la couche d’acide et estimer la quantité.
- Syl : Une explosion, sur plusieurs centaines de mètres de rayon.
- Toby : Ça me fait mal, mais on devrait peut-être appelé …
- Paige : Non ! On va d’abord voir Gettleman.
**
- Gettleman : Bonjour, monsieur O’Brien ?
- Walter : Bonjour monsieur Gettleman, que puis-je faire pour vous ?
- Gettleman : Nous avons eu un petit problème, comme qui dirait.
- Walter : Laissez-moi deviner, vous avez une épaisse couche d’acide chlorhydrique à la surface de votre cuve suite à l’arrêt des turbines ?
- Syl : Parle fort pour être entendu à travers le téléphone, il y avait bien plus de produits toxiques que prévu.
- Happy : Et j’ai utilisé du magnésium dans mon filtre.
- Walter : T’as fait quoi ?
- Happy : Je sais, ça a produit du dihydrogène qui a contaminé les autres cuves. Nous, on ne peut plus rien faire. Dans ... regarde Syl, qui calcule.
- Syl : Dix-sept.
- Happy : Dans dix-sept minutes on ne pourra même plus entrer dans le bâtiment, qui pourra exploser d’une seconde à l’autre.
- Walter : Vous avez du fer en poudre ?
- Gettleman : Bien sûr, mais pas énormément. Et ça détruira les cuves.
- Walter : Elles sont déjà mortes. Le stock que vous avez devrait suffire, amenez-le devant l’entrepôt pour qu’il soit prêt quand on arrive. Et préparez deux combinaisons. Flo, on a assez d’hypochlorite de sodium pour neutraliser toutes les cuves, dans les quinze prochaines minutes ?
- Flo : Il me faudrait un accélérateur et un dissipateur.
- Walter : Si les turbines continuent de tourner ?
- Flo : Ça détruira les cuves, mais ça ira pour la dissipation. Il manque encore l’accélérateur.
- Walter : Cabe, vous voyez cette pierre, prenez là, et cet outil aussi ?
- Flo : Oui, c'est un bon catalyseur. Et ça servira ensuite pour colmater.
- Walter : Pour ça il nous faudrait aussi de l’eau.
- Cabe : Il y a une alarme incendie, non ?
- Walter : Ça va le faire. On arrive tout de suite. Raccroche, puis se tourne vers Bauchan. Monsieur Bauchan, je vous envoie nos remplaçants, ils arrivent dans quelques minutes, ils répareront, tout. J’espère.
Cabe traine la pierre avec Walter jusqu’au fourgon, Flo ramasse également des poussières. C’est elle qui prend le volant. A l’arrière, Walter et Cabe cassent la pierre en morceaux fins et en remplissent des sachets, complétés par la poussière récupérée par Flo. Ils arrivent finalement au bout de dix minutes devant l’entrepôt de Gettleman où les attendent des Centipede très gênés.
- Walter : Allez vous occuper de la cathédrale, elle est sur le point de s’effondrer. Les membres de Centipede le regardent avec un air de profonde incompréhension. Vite ! Se tourne vers Flo et Cabe, Flo, enfile la combinaison.
- Cabe : Non, c’est à moi de le faire.
- Flo : Non, il a raison. Il faut savoir où et comment mettre les produits dans les cuves. Je le fais.
Cabe assiste démuni à l’habillage de Walter et Flo. Mais il ne reste pas longtemps sans rien faire et sort l’hypochlorite de sodium du fourgon et fait des sachets qu’il noue à ce déjà constitués. Walter et Flo sont prêts.
- Walter : Je m’occupe de la cuve contaminée. Quand j’ai fini, je viens t’aider à finir de disperser la roche et l’hypochlorite de sodium. Ensuite, on ressort.
- Flo : Ok.
Ils passent avec difficulté la porte, attaquée par l’acide et le dihydrogène, du bâtiment. Les combinaisons semblent faire effet, mais ils remarquent vite qu’elles ne tiendront pas éternellement. Walter disperse la poudre de fer à la surface de la cuve contaminée, recouvrant la couche d’acide chlorhydrique. La réaction est immédiate. Il remue délicatement la surface pour pouvoir y verser sa mixture de roche. Il referme le couvercle puis rallume les turbines de la cuve, qui n’explose pas. Il rejoint Flo qui a déjà traité plus de la moitié des cuves. A chaque fois, elle entre-ouvre le couvercle, y glisse la mixture puis referme la cuve. Quand ils ont enfin terminé, ils repartent en direction de la sortie, mais Walter s’arrête quelques secondes devant le moniteur central.
- Flo : Qu’est-ce qu’il y a ?
- Walter : Rien, sortons.
Ils sortent enfin, Walter prend le soin de ne pas claquer la porte. Ils retirent vite leur combinaison et s’aperçoivent qu’elles n’auraient pas tenu beaucoup plus longtemps, leurs vêtements et leur peau par endroit étant déjà attaqués. Ils attendent impatiemment la dizaine de minutes nécessaires pour que les réaction fassent effet.
Paige, Happy, Toby et Syl arrivent enfin devant la cathédrale et un Bauchan désemparé. Ils se disent à peine bonjour et entrent dans l’édifice.
- Bauchan : Il y a eu grand grondement, assez long. Ils m’ont dit que c’était normal, qu’ils avaient élevé la structure. Puis il y a eu un autre bruit, et la … Il s’arrêta, il ne savait pas comment décrire la scène. Mais il comprit que ça n’avait pas beaucoup d’importance, Centipede était déjà absorber par leur tâche.
- Happy : On prend chacun une aile, observez tout, on se rejoint au centre.
Ils se séparent et arpentent la cathédrale, détaillent chaque cale et point de soutien. Après quelques minutes, ils se retrouvent au centre.
- Paige : Dépitée, elle est dans un salle état.
- Toby : Il y a pas à dire, le génie a encore fait du bon boulot.
- Happy : Et t’as pas vu mon aile. Ils ont oublié une cale, elle appuie sur ce mot.
- Paige : Surprise, comment ils ont pu oublier une cale ?
- Happy : Apparemment, Walter n’a pas vu « la croix » là-bas, elle montre la Sainte Croix principale de l’une des ailes. Ils sont tous désespérés. La bonne nouvelle, c’est que c’est réparable. Sauf peut-être ça, elle fait mine de regarder en l’air, vers la faille principale qui les surplombe. En tout cas, nous on ne peut rien y faire. Il faut recalculer un peu l’emplacement de certains points de soutien supplémentaires. Syl ?
- Syl : Les point en plus ne sont pas un problème, et on a le matériel. Le problème, c’est qu’il nous reste approximativement cinq heures avant que la voute principale ne s’effondre, il pointe du doigt la-dite voute au-dessus de leur tête.
- Happy : Ça va le faire. Mais faut pas perdre de temps.
- Toby : Tu recommences à donner des ordres.
- Happy : Tu vas voir ce que je vais te donner si tu continues.
- Toby : Mime la peur et recule, ok, j’écoute.
- Happy : On attend tes …
- Syl : C’est bon. Il prend des plans vierges et trace quatre cercle ainsi que des chiffres. Mettez-chacun une cale à ces emplacements, respectez les angles. Quand on sera tous en position, on devrait pouvoir les relever eux-aussi pour stabiliser la structure.
Ils partent chacun à leur points. Happy se charge du point épineux oublié par Walter. Elle place une cale là où il y aurait déjà dû y en avoir une, mais avec un angle différent des premiers plans.
- Happy : Elle crie, c’est bon.
- Paige : Moi aussi.
- Toby : Paré comme jamais.
- Syl : Ok, à trois on monte. 1 … 2 … 3.
Les moteurs se réactivent, les cales sont soumises à l’effort, quand retentit un lugubre BANG dont l’écho semble infini.
- Paige : C’était quoi ?
- Toby : C’est ma cale, elle a cassée.
- Syl : Dépêche-toi. Je coupe les moteurs, mais dans une minute si t’as cale n’est pas mise tout s’écroule.
- Paige : Apeurée, comment ? Maintenant ?
- Syl : Encore plus effrayé, sa voix s’étouffe, oui …
- Happy : Doc, t’as intérêt à trouver ! Elle accourt vers Toby.
Toby, déboussolé regarde autour de lui mais ne trouve rien. Parmi tous les cailloux qui trainent au sol, aucun ne semblent pouvoir devenir une cale. Il enlève sa chaussure, la rempli de cailloux, puis la place dans l’interstice de la cale cassée. Happy arrive.
- Happy : Elle le regarde amusé, nu d’une chaussure, et bein tu vois.
- Toby : Presque indigné, c’était une paire presque neuve.
- Happy : C’est bon Syl. Syl remet en route les moteurs qui vibrent à travers les murs.
- Syl : Il manque encore un peu. … Vite ! Happy prend le chapeau sur la tête de Toby qui proteste et l’écrase dans la place restante.
- Toby : C’était mon chapeau préféré.
- Happy : Je l’aimais pas celui-là. Toby semble sidéré.
- Syl : C’est bon. C’est stable. Ils se rejoignent tous au centre.
- Paige : C’est quoi le plan maintenant ?
- Happy : On monte là-haut pour consolider les voutes.
- Syl : Ça va prendre combien de temps ? Parce que je doute que la chaussure de Toby tienne très longtemps.
- Toby : Faussement inquisiteur, tu doutes de la qualité de mes chaussures ?
- Paige : Fatiguée, c’est pas le moment.
- Happy : Comme si tous étaient parfaitement attentifs, il y a quatre voutes à réparer.
- Syl : Et on n’a qu’une heure.
- Happy : C’est bon. Il nous faut vingt minutes par voute, et on a deux échafaudages. Paige vient avec moi faire ce côté. Les garçons, prenez les deux autres.
**
- Walter : Ça fait dix minutes, on peut déclencher l’alarme incendie et ouvrir les cuves.
Walter appelle « le poste ». Rien ne se passe. Malgré les tentatives des agents, aucun mécanisme ne semble se déclencher.
- Walter : C’est ce que je craignais, tout les systèmes ont été endommagés.
- Cabe : Devance Gettleman, qu’est-ce qu’on peut faire ?
- Flo : Il y a … Walter la regarde.
- Walter : Je sais. Il se tourne vers Cabe. Ça ne va pas vous plaire, mais c’est le seul moyen.
- Cabe : De quoi vous parlez ?
Walter prend un morceau de tissu et l’enroule autour de sa tête pour qu’il n’y ait plus que ses yeux qui apparaissent. Cabe comprend alors, mais trop tard. Walter s’est déjà élancé vers le bâtiment. Il s’engouffre à l’intérieur, et se rend compte que son masque de fortune ne lui sert quasiment à rien. L’acide chlorhydrique et le dihydrogène lui attaque déjà la peau. Il se rut vers le moniteur central et déclenche l’ouverture des cuves, dans un grand fracas métallique. Ensuite, il enclenche le système anti-incendie, qui met quelque secondes à opérer. Enfin, l’eau commence à tomber, fixant par la même occasion les gaz au sol. Walter ressort vite, et s’écroule en passant la porte, où l’attendent Cabe et Flo.
- Cabe : Ça va fiston ? Il a du mal à reprendre son souffle. Flo le regarde, inquiète, mais ne s’approche pas plus.
- Walter : Ça va, c’est fini. Les cuves ont été nettoyées, le dihydrogène plaqué au sol. On peut rentrer.
- Cabe : On va passer par l’hôpital d’abord.
Il se lève, et s’appuie sur Cabe et Flo. Gettleman les remercie. Ils repartent dans leur fourgon.
**
Ils ont fini de réparer les quatre voutes. Ils passent dans les ailes avec leurs instruments de mesures pour vérifier que tout tiendra correctement. Syl et Happy détectent des anomalies mineures qu’ils annotent sur les plans. Ils se séparent une dernière fois pour l’enlèvement des cales uniquement nécessaires pour les travaux qu’ils viennent de terminer. Ils sont tous en position.
- Syl : Prêts ?
- Paige / Happy / Toby : Oui.
Les moteurs sont actionnés une dernière fois par Syl, faisant trembler la cathédrale. Ils retirent leur cale respective. Un bruit retentit à nouveau, semblable à la cassure de la cale de Toby.
- Paige : Qu’est-ce que c’est encore ?
- Toby : C’est ma chaussure, elle a complètement disparue entre deux pierres.
- Happy : Syl, c’est grave ?
- Syl : Non, plus maintenant. Ils soufflent tous de soulagement.
Ils sortent de la cathédrale, Bauchan les remercie chaleureusement, et ils partent enfin.
- Toby : Intéressé, où tu nous amènes Paige ?
- Paige : C’est vous les génies, d’un air malicieux, devinez.
- Syl : A presque peur, fais demi-tour, j’ai pas envie.
- Happy : Moi non plus.
- Toby : Comprend à son tour et grimace, je crois pas que ce soit une bonne idée.
- Paige : Ça ne m’enchante pas non plus, mais ils nous ont sauvé aujourd’hui. C’est juste pour les remercier.
- Toby : Tu crois que Walter se déplacerais jusqu’à chez nous pour nous remercier de lui avoir sauvé la cathédrale ?
- Syl : Il ne peut pas, il ne sait pas où est notre « Terrier ».
- Paige : Frissonne un peu, arrête avec ce nom.
- Happy : T’es sûre que c’est pas pour revoir Walter ?
- Paige : Je vous l’ai dit, j’ai autant envie que vous de les voir.
- Toby : Ton vœux est exaucé. Ils arrivent sur le parking du garage, éteint. Paige descend du véhicule et frappe à la porte. Personne ne répond. Elle rentre au fourgon.
- Paige : Au moins, on pourra dire qu’on est passé. On rentre. Elle se retourne et sourit pour parler à tout le monde. La journée ne s’est pas passé comme prévue, mais ça a été une bonne journée, bravo.
- Happy : Blasée, j’ai fait une erreur stupide.
- Syl : Presque choqué, j’ai respiré du dihydrogène.
- Toby : J’ai perdu mon chapeau favori. … Et une chaussure.
Paige souffle, gentiment désespérée.
***
Sources :
Aucune recherche n'a été faite sur les cathédrales et les voutes (désolé), mais quelqu'unes sur les réaction chimiques évoquées. Toutes existent, mais peut-être pas dans ces conditions. Je vous laisse juger :
fr.wikipedia.org/wiki/Acide_chlorhydrique
www.larousse.fr/encyclopedie/animations/Effet_de_lacide_chlorhydrique_sur_les_m%C3%A9taux/1102429
www.aria.developpement-durable.gouv.fr/wp-content/files_mf/1373986645SYHydrogene2008.pdf
www.suezwaterhandbook.fr/procedes-et-technologies/oxydation-desinfection/oxydation-et-desinfection-par-le-chlore/source-de-chlore
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