Les gens me disent « J’ai connu cela, tu verras, tu t’en remettras ».
Me remettre de quoi ? Accepter de ne plus aimer celle que j’aime de par la vie.
Accepter de ne plus être celui, construit juste pour elle ? Accepter de ne plus être son enchantement ?
J’aurais menti, je n’aurais pas aimé si je pouvais ne fut-ce que le temps d’un souffle, cesser de le faire.
Je ne suis pas de ceux-là.
Je t’aime.
Je n’aurai de cesse d’en faire preuve.
Parce que c’est toi, depuis que je respire.
Je ne te décrocherais pas la lune et, ni rivières d’or ou pluie de perles ne te seraient, inaccessibles, gratuitement promises.
Non, je te promets justement, l’accessible, le tangible des émotions vraies.
Je te promets l’honnêteté, la sincérité, et les mots qui cruellement nous ont fait défaut pour les partager.
Je te promets surtout de te choyer, de te parler, de te parler, de te parler encore, de te grandir et de m’élever.
Je te promets de briller, de te prendre par la main, d’en estimer tout le sacré.
Je te promets de déguster, de savourer, de transmuter chaque seconde à tes côtés en éternité.
Je te promets enfin, d’être toi et moi, deux géants sublimes rayonnant de félicité.
Je te promets, l’inondant de bonheur, d’apprivoiser ton cœur.
Ose-moi encore….
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