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Une petite entrée encombrée, carrelée en damier et tout de suite une bonne odeur de café frappa ma narine, tandis qu’une truffe humide me reniflait l’entre-jambe. Je ne bois pas de café, mais j’aime cette odeur qui me rassure et qui doit me rappeler des réminiscences de mon enfance morte et oubliée.

— Grand-mère, c’est moi… Je suis avec un ami… appela Anaïs, avec probablement la même intonation qu’elle avait petite fille sage.

Une face de pruneau fripée, voûtée, chancelante, avec une démarche saccadée, apparut dans l’encadrement de la porte de la cuisine.

— Anaïs ma fille ? C’est toi ? Tu as vu l’heure ? Petite dévergondée, encore à traîner avec cette gueuse…

La vieille s’interrompit et suffoqua à ma vue. Oui, je fais cet effet-là aux femmes. C’est cadeau bonus. On l’a ou pas. Je l’ai. On se calme, je sens déjà qu’une main énervée est prête à annoter, scandalisée d’une telle fatuité. Il faut savoir accepter le fait que les gens ne sont pas égaux, frérot. Dieu a dit, il y aura des hommes grands et des hommes petits, des hommes beaux et des moches, et ils seront tous égaux. Mais pour ceux qui seront petits et moches se sera dur. Très dur. C’est comme ça. Fais-toi une raison.

— Un homme ? Un homme ? balbutia l’antiquité me détaillant, me scrutant avec surprise comme si je débarquais de Mars.

— Elle va clamser avant qu’on ait eu le temps de becqueter… marmonnai-je.

— Qu’est-ce qu’il dit ? fit la mémé.

— Tu n’as pas mis tes appareils, grand-mère, tu n’entends rien ! s’impatienta Anaïs.

— Mais si ! J’entends très bien ! Tu me prends pour une sourdinguote ?

— Mais enfin grand-mère…

— Hé Mémé, ça va ? T’as fait quoi à bouffer ?

La pauvre femme m’alpagua la main, puis me prit le visage en étau dans ses vieilles menottes tordues d’arthrose, des mains à faire peur, la mort avait déjà bien entamé le bestiau et m’observait avec des yeux larmoyants et chassieux.

— Tu as trouvé un homme, Anaïs ! J’ai cru ne jamais voir ce jour ! Merci mon Dieu !

— C’est juste un collègue de boulot, grand-mère… C’est pas...

— Comment s’appelle ce monsieur ?

— Lorenzo, Mémé.

— C’est pas Français, ça… Mmmm.

— Je suis Belge depuis peu…

— Belge qui dit ? Belge… Mmmm. Belge d’où ?

— Belge de Belgique, quoi.

— Ne me parle pas si fort mon garçon. Je ne suis pas sourde. Tu dis ? De Wallonie ?

— Voilà… En passant par le 9-3 et la banlieue de Paname.

— Je comprends rien de ce que tu racontes, tu parles trop vite. Mais c’est égal. C’est Dieu qui t’envoie.

Sans barguigner j’allai à la cuisine pleine d’arômes appétissants. Je soulevai le couvercle d’une casserole qui mijotait sur la gazinière.

— Touche pas à ça, mon fils ! C’est pas encore prêt ! fit la vieille m’écartant la main fermement et, se tournant vers Anaïs, elle ajouta : j’aime ce garçon ma fille. Il te fallait un homme comme ça…

— Mais enfin grand-mère, je te dis…

— Silence, la vilaine ! fis-je. Dis-z-y de faire des crêpes ! fis-je, m’adressant à Anaïs.

Le regard noir qu’elle me lança était un monument dédié à la haine du Lorenzo. Grand-mère qui captait un mot sur mille entendit « crêpe ».

— Non pas de crêpes ! J’ai fait une tarte aux myrtilles, tu m’en diras des nouvelles, avec la goutte de Calva…

Anaïs me tira par le bras.

— C’était une connerie de te dire de venir chez moi ! Bordel, voilà qu’elle croit qu’on est ensemble. Elle ne va pas s’en remettre quand… Putain, Lorenzo, tu fous la merde partout ! T’es une maladie comme mec ! Viens, je te montre la chambre d’amis. C’est petit. Mais c’est mieux que rien.

Nous montâmes un escalier grinçant. L’âge de la Mémé s’était répandu partout en ce lieu, comme une tache d’encre maculant un buvard. Quoi ? Personne n’écrit plus à la plume ! Personne ne remplit son Mont-Blanc dans la petite bouteille d’encre parfaitement incommode et s’en fout plein les doigts ? Que moi, alors ? Pfff ! Il faut la plume large pour faire les pleins et les déliés, cousin ! Reprenons. Quoi ? Je suis trop vieux pour ce monde ? Un anachronisme ? Tant que tu es plus rapide qu’un Suisse qui te met une demi-heure pour te pondre un préambule, tu n’es pas un fossile bon pour le musée. Le monde sera parti en poussière que la Suisse sera toujours là, vu que les Suisses n’auront pas capté qu’ils sont morts. Note bien que je n’ai rien contre les Suisses. C’est juste qu’ils n’ont pas assez d’oxygène. C’est une question d’atmosphère, cousin. Atmosphère, atmosphère… tu la connais ? Bon, reprenons.

Anaïs ouvrit une porte donnant sur une minuscule chambrette, tapissée d’un vieux papier peint avec des voiliers et des mouettes qui se décollait par endroits. Cela sentait le moisi, l’odeur du temps qui s’est figé, même la poussière était en suspens. Un petit lit d’une place, fait pour un gosse probablement ou un nain ou un gnome ou… Un petit bureau au vernis écaillé, des rideaux à fleur, des livres de la collection Rose et l’inévitable « Sans famille » d’Hector Malot, perdu sur une étagère avec des coquillages et des papillons épinglés...

— Oh putain, je vais pas pouvoir…

— Lorenzo, commence pas !

— Nan, mais sérieux… C’est trop là ! C’est trop, j’étouffe d’un manque de luxe… Je panique… Je vais faire une crise de tétanie…

— C’est fini, oui ?! Tu la veux celle-là ? fit la perfide, me montrant sa main.

— Anaïs, je t’aime pas du tout !

— C’est réciproque !

Nous nous regardâmes un moment. Puis n’y tenant plus, elle reprit :

— Tu veux ma chambre ? Je dormirai, là...

— Mais qu’est-ce que tu fais Anaïs ? glapit la vieille dans notre dos.

De sa canne leste, elle nous tapota l’épaule et s’infiltra entre-nous.

— Tu ne vas pas faire dormir ton homme ici, ma pauvre, tu perds la boule !

— Mais enfin Grand-mère…

— Tut-Tut-Tut…

Elle nous fit sortir de la chambrette et nous devança vers l’autre pièce du palier. C’était manifestement la « suite » d’Anaïs.

— J’espère que tu as rangé ta chambre, ma fille. Tu es si paresseuse, mais, heureusement, un homme comme il faut va t’apprendre la vie. Hein, mon garçon ?

— Ouais Mémé ! La trique !

— La trique, il a dit ? s’esclaffa la relique semi-vivante.

— Mais enfin Grand-mère ! s’indigna Anaïs.

La vieille se mit à rire.

— Il se fout de moi ! J’aime ce garçon, Anaïs. Avec lui, tu ne vas pas t’ennuyer.

Oui. C’est ça la « Lorenzo’Touch ». Tu peux t’étouffer de ma forfanterie, lecteur, je te vois. Mais je m’en cogne, la jalousie est la bave de l’escargot comme on dit en Belgique. Na !

La chambre d’Anaïs était une annexe de la CGT, avec, comme décorations, des tracs de manif aux couleurs de la haine du patronat. C’est tout ce que la France peut produire, dernier pays communiste au monde, lumière de l’univers, sanctuaire de l’intelligence. Partout des livres répandus à même le sol, en piles branlantes parfois couvertes de sous-vêtements douteux. Oui, les filles c’est aussi sale que les mecs, n’en déplaise à certaines, elles descendent du même arbre en se cassant la gueule parce qu’elles ont deux mains gauches. Hein ? C’est injuste ? Pff !

Grand-mère Thérèse houspilla la pauvre Anaïs pour faire un peu de rangement et la canne s’agitait, menaçante et virevoltante. La pasionaria de gauche grommelait et me regardait de travers avec des envies de meurtre dans les yeux.

— Ça ira, mon grand ? me demanda la vieille.

— La douche, Mémé.

— La douche… Mmmm… Marche pas bien l’eau chaude… Chaud, froid, chaud, froid. Le plombier dit qu’il faut changer le Chauffe-eau… Qu’il est foutu, trop vieux… Mmmm… C’est trop cher ! C’est trop cher ! Tout est trop cher maintenant !

— Quoi ? Qu’est-ce que c’est que cette connerie ? C’est juste l’échangeur de chaleur entartré, Mémé. T’as du vinaigre ? Je vais chercher les outils dans la voiture.

— Ah ! Viens mon fils, je te donne le vinaigre ! Viens ! fit la vieille bondissante.

— Grand-mère ? Tu comprends ce qu’il dit ? Pourquoi avec moi tu comprends rien ?

— Qu’est-ce que tu dis, Anaïs ? Articule, ma fille, je t’ai déjà dit que tu parles dans ta barbe. Articule !

— Non mais… Je le crois pas ! Mais c’est dingue ça…

— Ne réponds pas ! Fais-toi belle, plutôt ! Tu ne ressembles à rien. Tu me fais honte ! Et enlève-moi tous ces anneaux de bestiaux !

— Nom de…

— Et ne jure pas !

— Bordel de…

— Anaïs !

La vieille clopinait aussi vite qu’elle le pouvait. En arrivant dans sa cuisine elle poussa un cri en voyant que j’avais déjà désossé son Chauffe-eau.

— Mon garçon, tu me rappelles mon Gaston ! C’est Dieu qui t’envoie.

— Tiens-moi ça ! Attends… Voilà, ça vient… C’est un mécréant ton plombier, Mémé. Un voleur !

— Tu vas pouvoir remonter tout ça, mon fils ? s’inquiéta Thérèse, esquivant des morceaux jetés sans ménagement dans ma hargne.

— T’inquiète la mère. C’est prévu pour un demeuré de technicien tout juste bon à déboucher les chiottes…

D’un geste victorieux, je sortis l’échangeur récalcitrant qui ne tenait que par une vis et le présentait au ciel dans un geste théâtral, tel un héros antique. Le bousin, prévu pour un entretien régulier était facile à démonter en réalité, il n’y avait rien de sorcier. Mais que c’est bon de passer pour un Dieu auprès des ignorants. La domination par l’ignorance, toujours cacher la connaissance pour infantiliser les masses et les manipuler, les voler, les esclavager. Le paternalisme bien pensant des élites qui sait mieux que toi utiliser ton fric.

C’est le credo de la civilisation actuelle qu’on retrouve partout, à tous les niveaux. En médecine on a Santé Publique qui te dit quand et comment pisser. En informatique on cache, on obscurcit le code le plus possible pour que personne ne puisse le reprendre plus tard, ainsi le codeur garde sa place en se montrant indispensable. Ce n’est pas sans poser certains problèmes qu’on s’évertue à mettre sous le tapis. C’est ainsi qu’un logiciel de radiothérapie pourri fit mourir des tas de cancéreux par surdosage de rayons suite à une mise à jour du code de la machine. Une variable savamment planquée avait été oubliée. Oups. Le bug. Tu crois que c’est rare ? Pleure en attendant les mises à jour de Windaube et de ton phone. En english on appelle ça obfuscation. Obfuscate mon frère.

Oui, je sais, moi aussi, je le fais ! Et alors ? Tu veux que mes enfants n’aient rien à bouffer ? C’est ça ?

Quoi ? J’ai pas de gosses ? Pfff ! Ne lutte pas contre le système, c’est peine perdue, le système corrompt tout et est plus fort que toi. Non. Il faut être en dehors du système, en dehors de la matrice. Mais chut...

Je plongeai l’échangeur dans une bassine de vinaigre, mais trop impatient, je ne pus m’empêcher de lui travailler l’oignon au tourne-vis avec une certaine délectation, pour gagner un peu de temps évidemment, sous le regard attentif et circonspect de Mémé et de Gaston (le chien) qui ne me lâchait pas d’une semelle. Je ne sais pas pourquoi je fais cet effet aux animaux, probablement une question de phéromones. Anaïs fit son entrée et eut un spasme :

— Oh putain, Lorenzo ! T’as tout démoli ! s’affola-t-elle, constatant l’étalage de pièces répandues au sol. Mais grand-mère, pourquoi tu l’as laissé faire ? Regarde-moi ce chantier ? Il est foutu le chauffe-eau ! Ce type est un malade ! C’est un malade ! D’où tu sors tous ces outils, d’abord ?

— Je pars jamais sans ma caisse à outils… C’est rapport aux caprices de ma voiture. Elle m’en a trop fait, alors maintenant, j’anticipe.

— Ne le distrais pas Anaïs ! Laisse-le faire.

— Grand-mère, il n’est pas plombier ! Il est ruiné le chauffe-eau ! C’est un fouteur de merde ce mec !

— Mmmm… Surveille la daube, ma fille, au lieu de dire n’importe quoi.

— Ça sent bon, Mémé, fis-je quand le fumet se répandit dans la cuisine après qu’Anaïs eut soulevé le couvercle du fait-tout.

— L’échalote et le vin rouge. Du bon, mon garçon ! Elle mijote depuis plus de trois heures. Tu m’en diras des nouvelles.

— J’ai une dalle de chacal !

Thérèse pouffa de rire, Anaïs se tordait les mains. Elle aurait bien aimé serrer mon kiki, la pauvre. Aidé de Mémé, je remontai le bousin, y mit une baffe pour finir, de principe (au chauffe-eau pas à la vieille) et rallumai la flamme. Fiat lux ! Très concentrée, Thérèse testa l’eau chaude au robinet de la cuisine et finalement, un large sourire éclaira sa face édentée. Fort satisfaite, elle vint me faire le bisou : enfin elle allait pouvoir prendre un bain chaud et confortable, le rêve parfois ne tient qu’à peu de chose.

Anaïs m’observait désorientée. Privée de sa quincaillerie, elle avait presque l’air humaine, un petit bout de femme trop maigre et trop mal dans sa peau. Elle aurait pu être belle si on l’avait un peu aimée. Mais ce sacerdoce n’était pas pour moi. Le Lorenzo a un destin différent. Si si ! Vise la lune ou ne vise rien du tout.

Je filai à la douche et reparut dix minutes plus tard avec la chemise propre et le veston, beau comme un camion, toujours Gaston sur mes talons. Je sentais bon ma lotion après rasage à la citronnelle. J’aime cette odeur piquante.

— Tu te parfumes le soir ? remarqua Anaïs.

— Si je meurs en dormant, je veux que les gens qui me trouvent disent que je sens bon et pas que je pus comme tous les macchabées.

Elle en resta bouche-bée, tandis que Thérèse lançait le :

— À table ! C’est prêt !

Je m’emparai de mes couverts tandis que Mémé, servait la part du roi au Lorenzo.

Quoi ? Sérieux, c’était mérité ! J’y ai réparé son putain de chauffe-eau quand même ! De toute façon, Anaïs est végane, cette fille n’a décidément rien compris à la vie. Elle se contenta des patates et des carottes, tandis que je faisais un sort à la bidoche sous le regard ravi de Mémé. Gaston eut sa part et se pourlécha les babines. J’aime bien ce clébard, on se comprend.

La tarte aux myrtilles était un délice. C’est divin de cuisiner comme ça, j’aurais pu épouser Mémé rien que pour ça. Je laissai les femmes à la vaisselle et au rangement… Hein ? Quoi ?

Non, je ne suis pas un putain de macho, j’ai proposé d’aider mais Mémé n’a point accepté. Je suis son hôte ! Il y a encore des gens qui ont des valeurs. De toute façon maintenant, il y a de l'au chaude, Anais peut faire la vaisselle non?

Après une telle journée, j’étais las. Je montai et m’installai dans la chambrette. Le lit grinça et protesta, mais il était hors de question de partager le plumard d’Anaïs. D’abord, je ne l’aimais pas et je m’étais fait avoir par la Delphine; pas deux fois. De toute façon, ma conscience m’interdisait toute conduite inappropriée, j’avais encore en travers de la gorge, les mots de Liliane, qui m’avait viré alors que je n’avais rien fait. Car en définitive, j’étais innocent, il ne s’était rien passé de grave au « Jardin fleuri ». Rien qui puisse justifier de me jeter comme ça, alors que j’étais le nouveau Lorenzo, le bon, le blanc, comme Gandalf revenu du fond des mines de la Moria après son combat avec le Balrog. Quoi, tu ne connais pas tes classiques ? Pfff ! Lord of the rings. C’était une injustice.

Anaïs entra dans la chambre.

— Tu dors ici ? C’est bien.

— Oui.

Elle hésita, se mordillant les lèvres.

— Pourquoi tu as couché avec Delphine ?

— J’ai pas couché avec Delphine.

— Hein ? J’en crois pas mes oreilles. Mais quel menteur ! Mais comment tu mens comme ça ? Comment c’est possible ?

— La vérité !

— Elle me l’a avoué ! Elle m’a donné des détails !

— Elle a menti. C’est une menteuse. Comme toutes les meufs.

Quoi ? Je mens ? Moi je mens ? Mais non, c’est juste que les femmes sont incapables d’entendre la vérité. Il ne faut jamais la leur dire, sinon c’est tellement contre nature pour elles qu’elles partent en vrille. C’est pour leur bien. C’est prophylactique. C’est dans le mode d’emploi des filles, cherche à la page...

— Tu as dormi avec elle !

— Oui. Et c’est tout.

— Rien de sexuel ? Vous avez fait quoi dans le pieu ?

— On a parlé.

— Parlé ? De quoi ?

— De trucs. De psychologie.

— Tu te fous de ma gueule ? Il se fout de moi !

— Nan. La vérité ! C’est rapport au truc que je lisais. Je m’intéresse à l’éthologie.

— À quoi ?

— L’éthologie.

— C’est quoi encore ce truc ? Mais de quoi tu me parles ?

— L'éthologie est l'étude scientifique du comportement des espèces animales, y compris l'humain, dans leur milieu naturel ou dans un environnement expérimental, par des méthodes scientifiques d'observation et de quantification des comportements animaux.

— Sérieux ? Et ?

— Sérieux. On en apprend beaucoup sur les gens en observant leur comportement.

— Et ça sert à quoi ?

— Les manipuler, les dominer… tu peux pas comprendre.

— Oh mais, je comprends très bien. Tu es un salaud de la pire espèce en fait.

— Parce que je lis des livres ?

— Parce que… Tu es malfaisant ! Un menteur !

— Moi malfaisant ?

— Oui. Tu es… Diabolique !

Elle claqua la porte et s’en fut.

J’imaginai pouvoir me reposer peinard et mis la musique de Quincy Jones « soul bossa nova » dans mes oreilles. Ça aurait pu être une soirée cool.

Mais…

Bzzzz….

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