Etrange prise à bord de l'Enterprise.

Image de couverture de Etrange prise à bord de l'Enterprise.

Fanfiction à base de l'univers de Startrek, The original serie.
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***Le Docteur Leonard Mccoy, CMO à bord de l’Enterprise, avait hérité de l'amas cellulaire qu'ils avaient prélevé sur cette étrange planète. Ils en avaient déduit, suite à l'analyse du laboratoire, que cet amas était une masse cellulaire végétalisée. Il l'emmena dans l'infirmerie pour la soumettre à d'autres tests. Le repos attendrait un peu. Il était seul dans son bureau. L'équipage de nuit avait pris la relève. Il y avait, en ce moment, davantage de médecine ambulatoire, c'est à dire qu'ils avaient un va-et-vient de patients éphémères, qui passaient à l'infirmerie pour des soins mineurs. Rien de grave et aucun traitement ne nécessitant d'immobiliser quelqu'un, ce qui sur un vaisseau de cette taille avec 420 personnes à bord, relevait du miracle.

Il ne pouvait, pour l'instant, pas se résoudre à faire des prélèvements, car le petit être vivant devant lui lançait des petits couinements plaintifs au moment où la pointe du scalpel voulait toucher une de ses feuilles. Aussitôt Mccoy, en proie à une perplexité quasi hors du commun retira l'engin et ne put s'empêcher de murmurer un vague mot d'encouragement et de réconfort, tout en faisant un petit pas de côté. Certes ce mini spécimen botanique était encore embryonnaire mais il n'oubliait pas que pareille créature avait, par deux fois, failli coûter cher à l'Enterprise et à son équipage. Mr Spock, le Vulcain, avait été changé en amoureux transi après avoir été touché par des spores et il avait également été quasi mortellement touché par une décharge florale. Dangereuse la nature, parfois. De ce fait, il était engagé dans une curieuse observation, qui se transforma en un étrange tête à tête. Ce petit bourgeon était doué d'un certain sens du relationnel, s'il pouvait exprimer la chose ainsi. En clair, elle était en train de lui faire les yeux doux, ou plus exactement elle lui faisait les boutons doux. Chaque petit monticule rosé qui éclosant en de délicates pétales violettes lui adressait un petit signe tout mignon, Mccoy était en train de se faire conter fleurette par une fleur, et aussi étrange que ce puisse paraître, cela avait des côtés agréables, relaxants. Il approcha délicatement la main d'une des petites feuilles et la caressa, doucement.

« hey, bonjour toi ». Il grimaça du bout de nez, incrédule et perplexe, en voyant que. Non, ce n'était pas possible, mais si, le petit bout de plante en bourgeon venait de lui faire une risette. Il secoua la tête, étouffa un petit rire et recommença. Un petit «atchi» se fit entendre « à tes souhaits, mon cœur » ne put il s'empêcher de murmurer en souriant, comme il avait pu le faire quand sa fille Joanna était petite et qu'il l'avait auprès de lui. Il se remémorait ces quelques instants où, blottie dans ses bras, elle dirigeait vers lui ses petits yeux bleus gourmands et si tendres. Il mit de côté ses bonnes résolutions de logique et de gestions d'émotions pour se laisser aller à ce joli moment de souvenirs et cet étrange communion sensorielle avec ce végétal tout mignon qui lui rappelait sa belle rose à lui, son eremurus Joanna, son lys des steppes, petite fleur étoilée qui aimait tant son papa soleil. Même s'il était éclipsé de sa vie, il savait qu'elle l'aimait. Elle lui disait une fois par mois, par le biais d'un écran viseur qu'il avait dans ses quartiers. Il avait obtenu que les connexions soient plus proches que le rythme d'une par trimestre qui, à l'époque, avait été concédée du bout des dents par son ex-femme. Il avait réussi à faire entendre sa voix pour réclamer un peu plus de temps de présence, et Joanna en avait été si ravie.

En éteignant la lumière de l'infirmerie, il ne put s'empêcher de secouer la tête en pensant à ce qu'il venait de faire. Il avait mis une petite veilleuse à côté de la petite plante et lui avait mis une collerette en tissu, au cas où. Heureusement que l'infirmerie était son univers et que personne n'y entrait sans son accord, car il se doutait bien qu'il aurait très certainement été mis en boîte pour pareil comportement. S'éloignant en direction de ses quartiers, il revint sur ses pas, déverrouilla le sas de l'infirmerie, entra et referma derrière lui. Il passerait la nuit ici. Oh ce n'était pas la première fois qu'on l'aurait trouvé sur son lit de fortune auprès d'un patient, mais c'était bien la première fois qu'il était auprès d'un tel patient.

***dans l'infirmerie

« Mais c'est qu'elle voudrait mordre ! T'as des quenottes de trois jours et tu veux me croquer un doigt, attends un peu ! » gronda Christine Chapel, l’infirmière, en retirant sa main de la "plantounette" qui affichait maintenant une belle floraison et un singulier 50 cm de tige, sans compter ses racines qui maintenant débordait de son pot en un vaste réseau de tentacules brunes qui menaçaient de s'échapper dans la pièce.

Le docteur Mccoy, qui lui tournait le dos, épluchait des pages et des pages de notes, à la recherche d'une bribe d'infos sur ce qu'il était en train de gérer. Une plante carnivore à croissance ultra-rapide, de surcroît en proie à un rhume stellaire à bord de l'Enterprise qui provoquait maintenant des secousses sismiques quand elle éternuait. Il avait aussi le carnet de notes du lieutenant Sulu qui avait suivi à la trace les courbes exponentielles d'un végétal étrange.

« Bon Sang, Christine, prenez des gants », hurla Mccoy.

« Vous trouvez que mon discours manque de délicatesse, docteur ? Elle est juste en train de m'agresser », ajouta Christine un peu vexée. « Je disais à Mr Sulu que ça finirait par arriver, que viendrait un jour où les plantes se mouveraient et auraient des comportements inappropriés envers nous. Gertrude ou Beauregard ne faisait que s'incliner devant moi et essayer des trucs de drague».

« Mais non, je parle de vrais gants, des protections. Ne la laissez pas planter ses crocs verts dans votre peau, on ne sait pas ce que ça pourrait donner. Bon sang, heureusement que ce n'est pas une Borgia, mais autant être hyper prudent, on se sait jamais !», s'exclama Mccoy en se tournant vers elle, faisant un geste avec sa main.

« Je pourrai me transformer en géant vert ? Dommage, cette couleur ne sied pas trop à mes yeux ».

Bones secoua la tête en un air désapprobateur.

« Je suis docteur moi, pas botaniste, qui sait ce qui se cache derrière ce truc, non mais regardez-moi ça, on a l'air fin, maintenant, en plus…. » Il venait d'apercevoir la petite collerette qu'il lui avait mise la première nuit. « On dirait une étiquette sur un baobab, et dire que je lui ai murmuré des mots doux et que je lui ai caressé la feuille », osa t-il dire à voix haute, voyant que Christine était partie.

« Moi je le suis, docteur. Et je vous dis que nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec ce rhizome à croissance vive.

« Ah, et autre chose, Christine, pour ce qui est de notre « patient », ne vous inquiétez pas, je lui ai posé une puce sous-cutanée, de telle façon que chacune de ses réactions sera enregistrée », dit-il, avant de saisir son communicateur extra-plat, celui des réceptions, et de le glisser dans son étui qu'il avait à l'arrière de son pantalon.

« Donc s'il me mord à nouveau, ce sera consigné » rajouta t-elle, pas du tout rassuré.

« S'il vous mord, c'est lui qui sera consigné, et nous lui limerons les crocs, d'accord ».

Elle lui adressa un petit sourire et le regarda sortir de la pièce.

*** Ayant terminé avec ses obligations protocolaires lors d’une réception, Léonard Mccoy marchait vers ses quartiers. Le secteur dans lequel il se trouvait était en mode actif, mais ceux qui étaient en repos avaient à leur disposition toute une batterie de fonctions pour désactiver les mécanismes sonores des appareils se trouvant à proximité de leur quartier de repos. Il vit que l'infirmerie était encore allumée. Il désactiva l'ouverture automatique qui faisait un peu de bruit et passa en mode manuel. Il poussa lentement la porte et entra dans la clinique. Christine Chapel était assise sur un tabouret blanc à une des tables du laboratoire. Elle s'était assoupie, sa tête reposait entre ses bras. Il s'approcha doucement, et l'appela en un doux murmure. Elle ne réagit pas. Il posa sa main sur son épaule et la secoua gentiment, elle n'eut aucune réaction. Il la prit dans ses bras et la souleva délicatement pour aller la déposer sur un des lits de l'infirmerie. Il vérifia ses constantes, son pouls battait, il pouvait le percevoir, sa respiration était régulière quoi qu'un peu lente. Il palpa l'arrière de son crâne et le dessus de la tête, peut-être qu'elle avait une bosse qui aurait pu provoquer un hématome intracrânien, mais il ne perçut rien. Il prit son tricordeur et le promena autour d'elle, l'appareil ne révélait aucune douleur, aucune chute de tension, aucun accident circulatoire ou respiratoire. Il se saisit d'un hypospray et lui fit une injection. Elle était vivante, en bonne santé mais inerte. Il appuya sur un petit bouton au bord du lit, ce qui actionna une commande. Un drap et une couverture vinrent recouvrir la jeune femme qui restait là, assoupie mais inconsciente. Il passa sa main sur son visage, se frotta le front, pour effacer fatigue et soucis, il mordait le bas de sa lèvre, fronçait les sourcils, réfléchissait aussi vite qu'il le pouvait. Devait-il prévenir le capitaine, Mr Spock et l'officier Sulu ? Certainement, mais pas avant d'avoir une idée claire de ce qui s'était passé pendant son absence. La logique commandait d'aller interroger le tableur qu'il avait connecté à la puce que portait la rhizobactérie qui leur croquait les doigts. Ce qu'il fit. Il s'approcha de la table et éleva la voix, usant d'un ton firme et un peu menaçant :

« Et si jamais j'apprends que c'est toi qui a fait ça à mon infirmière, je vais être très fâché, tu m'entends ? Je vais te "dépétaliser", tu vas voir. »

***Dans le labo, le tableur révélait quelques marques d'agitation, mais rien qui indiquait que la créature avait de près ou de loin attaqué la jeune infirmière. Bones quitta le laboratoire et revint vers Christine pour poursuivre son examen. Il se saisit de son hypospray, l'actionna en mode « prélèvement ». Peut-être que quelques millilitres de sang livreraient de quoi faire un diagnostique. Il étouffa un bâillement, secoua la tête pour chasser la fatigue qui voulait lui tomber dessus. Il se leva et alla se commander un mug fumant, avant de croquer dans un fruit reconstitué, pour tenir. Il se pencha au-dessus de son microbiophaseur et commença l'analyse du sang qu'il avait prélevé.

« Bon, maintenant, fini de s'amuser. Ça ne prend plus ta petite moue. Maintenant, on va laisser de côté les sentiments et je vais te montrer de quel bois je me chauffe. » Bones, le regard noir et la main ferme empoigna un sécateur et trancha une des nombreuses ramifications qui partaient de la tige de la bio-plante. Un hurlement horrible jaillit dans la pièce, le cri d'un être vivant mutilé ; une plainte aiguë qu'avec horreur, il identifia. Les yeux écarquillés, le geste pétrifié, il se leva et se précipita dans la pièce d'à côté.

« Oh mon dieu, Christine, mais qu'est-ce que j'ai fait ».

La jeune femme était prostrée sur son lit, les genoux remontés sur sa poitrine, serrant contre elle ses bras, ses jambes qui avaient été comme lacérés. Il ne commenta pas le fait qu'elle était sortie de sa torpeur, il attrapa son protoplaseur pour cautériser les déchirures sur ses membres. Si une seule artère était touchée, la vie de la jeune botaniste était menacée.

« Saleté de plante, bon dieu, comment j'ai pu être aussi idiot.»

Autant Gertrude était d'une grande sensibilité et rentrait dans sa tige à la moindre agitation, autant ce végétal était maintenant un agresseur en puissance. La fureur déformait son visage. Il multipliait les applications de protoplaseur au-dessus des plaies, mais il n'avait pas l'impression d'être efficace. La vue brouillée par la colère, il s'efforçait de maintenir le calme dans son esprit, se concentrant sur sa tâche et essayant de bloquer le flot de panique qui menaçait de détruire sa maîtrise. Il voyait le visage de sa patiente virer au gris cireux, il était en train de la perdre. Il s'explosa le poing contre le boîtier de commande :

« KIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRK, VITE, URGENCE. VENEZ VITE ».

***La sonnerie de l'appel retentit au-dessus de la tête de James Tiberius Kirk, le virant de son lit. Quelle sortie violente. Il visualisa immédiatement le plancher de sa cabine et se releva précipitamment pour aller basculer le biper en mode réponse :

« Kirk à infirmerie, j'arrive ».

Il se rua hors de son cockpit de repos et, torse nu, galopa jusqu'au turbo lift pour rejoindre l'infirmerie. Il avait déjà retrouvé sa vitesse de pointe, malgré ses yeux endormis et un léger fourmillement dans les pieds. Le sang circulait à plein régime dans son corps et il courut à perdre haleine. Il savait que Bones n'allait pas flancher, mais l'urgence dans la voix du médecin chef était flippante. Qu'avait-il bien pu se passer ? Avait-il lui aussi été sorti du lit par une putain d'urgence ? En moins de quinze secondes il était aux portes de l'infirmerie, il déverrouilla le système d'ouverture et fonça vers les lits. Ce qu'il découvrit termina de le réveiller.

« Oh mon dieu, Bones, que se passe-t-il ? » hurla t-il. « c'est quoi ce sang, le vôtre ? Celui de Christine ? Qu'est-ce que je peux faire ? » Le docteur Mccoy lui tendit le protoplaseur :

« Continuez de cautériser les plaies, moi je vais faire de la suture de microchirurgie. Avant de filer vers le labo il écrasa à son tour le boîtier du télé-transmetteur:

« Mr Spock, ramenez-vous à l'infirmerie. Il nous faut une de vos fusions vulcaines et sortez Mr Sulu de son monde onirique. »

Mccoy plongea ses deux avant-bras dans deux cylindres qui lui désinfectèrent la peau, avant de se munir d'un scalpel à cautérisation laser immédiate. Il plaça un champ stérile autour de la plante. Il prit délicatement la pousse et s'affaira à réparer les dégâts qu'il avait provoqué. Comme il l'avait fait pour l'oreille de Spock gravement endommagé lors d'une attaque, comme il l'avait fait de nombreuses fois sur des membres d'équipage, il faisait preuve de minutie pour tenter de raccorder les fibres et les terminaisons nerveuses de la plante. Comme en plus, il se sentait un peu coupable, il prenait encore plus de précautions, allant jusqu'à parler doucement, quand le bruit caractéristique des ventouses de porte se fit entendre.

« Officier Spock , sur place, que puis-je faire » demanda t-il calmement.

« Comment ça se passe, Jim » questionna t-il sans interrompre son geste.

« J'ai cautérisé la dernière blessure » lança Jim Kirk, en maintenant le protoplaseur sur le bras de Christine. « Plus de saignements, mais elle souffre ».

« Très bien, Mr Spock, faites une fusion mentale d'apaisement à Miss Chapel, puis vous viendrez en faire une à ce végétal blessé, je vous expliquerai. Moi j'ai fini de suturer de ce côté là», annonça t-il, la voix faible, le ton grave.

« attendez docteur, on peut encore faire un peu plus » s'écria Sulu en jaillissant du sas. Il tenait à sa main un petit sachet qu'il était en train d'ouvrir. Il contenait une étrange poussière blanche qui ressemblait à du bicarbonate de soude ou à…

« Lieutenant Sulu, vous nous expliquez ? Dois-je vous rappeler les dégâts que cette poudre a faite ? Est-ce que le mot camé vous dit quelque chose », gronda le capitaine Kirk.

« Ne dites pas d'âneries, capitaine. Il s'agit d'un traitement à visée thérapeutique. C'est de l'Aloe Vera séchée et que j'ai réduite en très fines particules !» expliqua Sulu en faisant le geste de piler quelque chose avec un mortier. « Normalement, il aurait fallu réaliser une greffe avec le végétal, mais cette plante a déjà subi une lourde intervention et on ne va rien tenter là tout de suite, et puis notre médecin a déjà beaucoup donné de sa personne. » Bones, penché sur la table, mains ouvertes, se frottait le visage et les yeux pour ramener un peu de fraîcheur dans son esprit et se secouer un peu. Quelle nuit de dingue.

« Allons-y, monsieur Sulu. Que voulez-vous que nous fassions ? » demanda Bones, soudain un poil plus vaillant.

Sulu commença à écarter délicatement le bas du feuillage et versa une grande quantité de poussière tout autour de la tige.

« Cela va agir comme un engrais pour hâter la reprise, mais en même temps, les agents de l'Aloe Véra vont modifier le programme interne de la plante, diminuer ses velléités agressives et les remplacer par des molécules ayant des vertus cicatrisantes et calmantes. »

« En gros, vous envisagez une rééducation de ce végétal, c'est ça, Mr Sulu ? » demanda Jim Kirk, un peu soupçonneux. « Je n'ai jamais entendu dire que cela était possible, mais à cet instant précis, j'ai envie de vous croire ».

« Croyez-le capitaine, croyez-le. Tout ceci est d'une logique implacable. Influencer sur le cours de croissance d'un être vivant est tout ce qu'il y a de plus faisable, et de surcroît, c'est souhaitable. Maintenant, messieurs, je suggère que nous allions tous prendre un peu de repos. Permettez-moi d'intervenir pour donner un petit coup de main à notre chère infirmière et à ce végétal qui va avoir à mener une sacrée lutte contre sa blessure, contre sa nature et pour son salut, en acceptant ces nouveaux germes ». Et il invita le capitaine et le lieutenant Sulu sortir.

***Cette nuit là Mr Spock fit une fusion mentale supplémentaire, une de plus que celles demandés par Bones, et Bones avait été bien inspiré de les demander au Vulcain. La première apaisa Christine, la deuxième hâta la guérison de la plante et la troisième plongea Bones enfin dans le repos dont il avait tant besoin, pour évacuer l'épuisement, la très forte tension, l'effroi et enfin la culpabilité. Ordre fut donné de laisser le docteur Mccoy dormir jusqu'à complet rétablissement.

***il fallut beaucoup d'abnégation et de courage à Christine pour se rétablir. Les nerfs avaient été un peu malmenés lors de l'attaque et il lui avait fallu réapprendre à faire fonctionner ses bras et ses jambes. A tour de rôle, Jim et l'équipage s'étaient affairés autour d'elle pour la soutenir et la guider dans ses exercices. Sulu lui avait apporté des fleurs, des gentilles jonquilles et il la faisait rire, un tel traitement était assurément salutaire avait reconnu Spock quand bien même il n'avait aucune idée scientifique sur la question. Christine savait au plus profond d'elle-même que faire partie de l'Enterprise était ce qui lui était arrivé de mieux, elle avait trouvé des amis, une famille et des gens qui tenaient suffisamment à elle pour ignorer leurs propres limites. Sulu lui avait expliqué qu'ils allaient devoir éduquer ce végétal, les molécules qui lui avaient été ajouté remplissaient leur fonction, mais la plante allait avoir besoin d'accompagnement. Tous trois collaboraient et finirent par établir un protocole éducatif, similaire à ceux que la Fédération avait mis en place pour chaque nouvelle planète découverte par un des vaisseaux de Star Fleet. Programme d'enseignement, règles strictes et contrôle annuel. Sauf que la plante restait, pour l'instant, à bord de l'Enterprise. Elle avait trouvé place dans le laboratoire de Mr Sulu, qui rendait compte à Miss Chapel et au capitaine des avancées.

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En réponse au défi

Fantasy céleste.

Lancé par Sacha

À vous de voir ce que vous inspire se titre, vous avez le champ libre, créez, imaginez et développez !
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