L'envie d'écrire est oppressante, insupportable. Mon mental répète sans cesse les mêmes mots : il les décortique, les exploite, les crache furieusement et enchaîne inlassablement son manège. Putain, il est presque deux heures du matin et mon disque dur tourne en boucle. Même le sport ne m'est d'aucun secours pourtant, je donne tout ce que j'ai, puisant dans l'énergie la plus profonde de mon être. Je me fatigue pour rien. Interminables pensées. Envahissantes et indigestes ! Je vais finir par vomir tous mes maux à écouter tous ces mots. L'inspiration s'est faite ridiculement petite, dans un coin de mon orteil. Elle tente parfois, une quelconque émergence, mais frissonne dès lors qu'il apparaît. Je souhaite simplement dormir, le temps de quelques heures, histoire d'effacer mes beaux yeux de panda. Seulement, il tente encore de s'accrocher, mais je le déconnecterai, coûte que coûte. Je sais que ce travail ne sera pas vain, puisqu'il me faut d'abord affronter et accepter l'ombre qui règne pour mieux lâcher prise.

Parce que je suis et je continuerai à être !