Quelle étrangeté pour vous M. Jean-Michel Palacios d'avoir eu l'outrecuidance d'être né un 2 novembre !
Peut-être que Dieu avait formulé le souhait de vous concevoir le jour de la fête des morts. Certainement pour vous rappeler, comme à tous, ce que nous réserve l'avenir. Pour ma part, j'ai toujours eu l'impression en voyant un berceau de voir un cercueil. Mais, en ce jour de joie, ne nous laissons pas submerger par la nostalgie et le désespoir. Dans ce but, je vous convie, cher Jean-Michel, à un rendez-vous. Nous ferons cette petite cérémonie dans un cimetière virtuel.
D'abord, j'allumerai une bougie odorante. Ensuite je vous offrirai en guise de dessert ce petit billet entouré d'un ruban. Enfin, je vous chanterai :
Bon anniversaire !
Les morts aux alentours répondront par un : Shhhhhutttttt, on dort !
Malgré cela, je suis persuadée que cette petite attention scellera une liaison épistolaire. Une sorte d'inauguration d'une longue amitié littéraire.

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Note personnelle :

La mort sujet tabou, parfois évité. Et pourtant, elle nous touche tous, de près ou de loin. Ce texte n'a pas pour ambition de plomber l'ambiance, mais plutôt d'ouvrir une fenêtre sur une réflexion philosophique comme j'ai tenté de le faire dans un chapitre du Théâtre des Disparus dans le lien ci-après : https://bit.ly/6-0-Il-Fete-son-Ann-vers-ADA-LTDD-Chapitre-47