Puis il y a les victoires psychologiques remportées dans la douleur, les complexes enfin anéantis. Je peux mentionner le Paris Saint-Germain qui a enfin vaincu son signe indien. Après de multiples quarts de finale, des demies et même une finale, voilà le club de la capitale champion d'Europe. Deux scénarios possibles désormais : la grosse tête et même une perte du titre en Ligue 1 ou un monstre en devenir.

Et puis j'ai cet exemple de Fabrice. Affaibli dans la tête depuis l'adolescence car il est puceau et le temps passe. À 32 ans, il décide de mettre fin à ses blocages. Sobre, il coffre trois billets oranges et décide de contacter une escorte. La mission est une tempête psychologique : deux proxènètes en bas de l'immeuble qui le fait presque fuir, l'argent donné en avance qui fait douter et le blocage qui résonne encore en raison de toutes ses montagnes de stress. Sans oublier le calvaire du Lyrica, comprimé qui freine la libido... et cette inquiétude "d'échouer' encore.

Mais Fabrice s'en sort à la toute fin de la "séance" sans finition mais avec pénétration. Un goût amer mais une victoire contre les peurs. Il rentre à sa clinique et se sent plus léger. La respiration est plus lente, l'idéalisation de la femme à été balayée, le regard des autres devient bénin et la peur est mieux contrôlée. Ce n'était pas ni de l'amour, ni du désir. C'était un combat gagné par K.O. Gros bémol : il a payé. La prochaine étape pourrait faire ressurgir les mauvais souvenirs.