La descente

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15 heures. Après un bon repas préparé et servi par Laszlo, suivi d’une bonne sieste, il est temps de redescendre. Son sac déjà prêt, aussitôt réveillé, Max peut se mettre en route. Il ne peut s’empêcher une fois de plus de repenser à son malaise de la veille au moment de faire les premiers pas. Malgré son aptitude à voir le verre à moitié vide, il essaie de se raisonner et part d’un bon rythme. Tout se passe bien et il profite de la météo parfaite pour admirer paisiblement le paysage. La descente n’est pas trop forte et il a plutôt le sentiment d’être en promenade qu’en rando. Après une courte pause à environ la moitié du chemin pour boire et manger quelques fruits, il reprend sa marche. Bien décidé à rejoindre directement la voiture pour aller comme prévu à Sixt tant qu’il y a encore un peu d’activité dans le village.

A peine 20 minutes plus tard, le même malaise que la veille survient. Il se sent comme paralysé pendant quelques secondes. Puis vient une étrange sensation de froid, suivi d’une grande faiblesse. Il ne saurait dire si cela a duré une seconde ou une minute, mais son premier réflexe, comme la veille, est de s’asseoir aussitôt. Il reste un moment les yeux fermés, la tête entre les genoux. Quand la sensation désagréable tend à s’estomper, il boit une grande gorgée d’eau et tente de se relever. Très lentement, pour ne pas se laisser surprendre par de nouveaux vertiges. Au bout de ce qu’il lui semble être quelques minutes, repensant à son heure tardive d’arrivée au refuge la veille, il sort son téléphone de son sac. 18h30 ! Comment est-ce possible ? Est-ce que je me serai évanoui ? Plus inquiet que jamais, il essaie de se raisonner pour ne pas paniquer. Par prudence, il vérifie bien qu’il n’a aucune douleur en s’échauffant les muscles. Légèrement rassuré, il décide de rejoindre la voiture au plus tôt avant qu’un autre malaise ne survienne. En marchant, toutes les hypothèses lui passent par la tête. La fatigue ? Pas après une telle nuit et une journée des plus calme. Le stress ? Il est vrai que la finalisation de son rapport de thèse lui pèse en ce moment, mais il a supporté bien pire ces dernières années. Une insolation ? Impossible. Le soleil ne tape pas si fort et il a bu suffisamment dans la journée. Toutes les idées les plus saugrenues surgissent, mais rien ne vient calmer son inquiétude.

Aussitôt arrivé à sa voiture après une bonne heure de marche, il n’a qu’une envie. Rentrer à sa location et dormir.

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