Chapitre 1 : lâcher prise
Je veux lâcher prise mais que diraient les autres ? Je veux lâcher prise mais que ferais-je ? Je veux lâcher prise, c’est tout. Mais tout est flou, désordonné, qui pourrait comprendre ? Ce serait peut être beau, ou affreux au contraire, mais dans tous les cas si je lache prise je me découvrirais vraiment et indirectement, je me donnerais à nue dans ce monde si… critique.
Pensez à ma place, qui livrerait son âme à une société encore fermée ? Qui monterait sur une scène devant vous tous, nu et avec comme seul bouclier sa propre conviction, et dirait “Voilà ce que je suis”. Il faudrait être fou ( je tiens ici à préciser que le terme “fou” ne renvoie pas aux maladies psychologiques , le terme “fou” renvoie ici aux êtres incompris de ce monde ) . Ou peut-être est-ce de la folie de ne pas vouloir se découvrir à cause d’autrui ? Je n’en sais rien. Je sais juste que tout le monde n’aime pas les pommes, et que les personnes qui ne les aimes pas les critiques vivement comme si, les pauvres, en étaient pour quelque chose, alors qu’elles se contentent d’être elles-même.
Enfin, je parle de se découvrir mais à quoi bon ? Dans cette societe où tout est apparence, où la folie, qui n’est au final que de la créativité, est censurée et tuée, cela serait un suicide. Mais ne pas se découvrir en est un aussi. Alors, que devons nous faire ? Nous exposer ou au contraire se taire ? Existe-t-il seulement un juste milieu ? Existe-t-il un monde où nous pourrons être admirer pour notre folie ?
J’envie les temps de la découverte, où les Homme laissaient libre court à cette folie qui leur permis de découvrir notre monde. Mais dans notre société, la folie nous amène à la solitude. La solitude, elle, est une lame à double tranchant: nous avons le tranchant de la lame -on s’éloigne car on ne comprends pas qu’on nous comprennes pas, ainsi nous faisons éclore cette folie seul, à l’abris des regard; et le contre-tranchant -on est éloignée de la société, des gens, car nous sommes “fou” ( nous avons seulement ôter le masque qui se crée au fur et à mesure de notre vie le temps d’un instant ). Cependant, la solitude reste néfaste, car l’Homme ne peut vivre sans ces congénères. Oui, seuls nous sommes faibles, nous nous laisserions aller et nous deviendront alors réellement fous. Alors, comment faire ? Comment être sois-meme sans entrer dans la catégorie des “fous” ? Comment on fait les grands fous aujourd’hui considéré comme “genis” ? Ils ont simplement trouver l’endroit du milieu. Enfin, “simplement” est chose toute dite. C’est ce “simplement” qui fait office de muraille entre la folie et le génie. Mais pour moi, tous les fous sont des genis, ce sont des génies incompris, des êtres à part qui n’ont pas eu le droit à l’écoute. Des fois, il suffit d’une personne ou deux pour faire la différence, ou d’un milieu social différent ( bien qu’aujourd’hui moins marqué, on écoutera toujours plus un médecin qu’un éboueur).
Alors nous pouvons nous demander, sommes-nous libre ? Dans cette société qui prône la liberté et l’égalité, les Hommes sont-ils vraiment libres et égaux ? Le libre arbitre fait bien sûr de l’Homme un individu sans chaîne. Les chaînes de l’Hommes, celles qui le retiennent d’exprimer la folie se nomme “les autres”, car “l’enfer est les autres” selon Sartre, et il n’a pas complètement tord. Cependant, si un individu avait assez de courage, assez de bon sens, ces chaînes les auraient à peine effleurer. Mais alors il vivrait sûrement sans conjoint, sans ami ni enfant, car oui, les genis sont souvent seuls. Il se laisserait aller à une autre forme de folie,plus destructrice. Un nuage gris vivrait au dessus de sa tête où chaque goutte d’eau lui rappellerait ce qu’il aurait pu être, jusqu’au jour où l’orage gronderait et que le tonnerre frapperait.
Les Hommes sont libre de choisir ce qu’ils mangent comme ils sont libre de choisir de se découvrir. Mais sommes nous vraiment égaux ? Dans cette société, je dirais que non, nous ne sommes pas égaux. Vous parlez d’une société égalitaire alors que les femmes sont payées, pour le même métier et les mêmes études, moins qu’un homme. Alors que le racisme existe toujours et que des innocents meurs car ils ont eu la "malchance" de naître juifs ( être né juif ou chretien n'a rien de malheureux en soit, ce sont certaines âmes qui habitent cette Terre qui en ont decider ainsi ). Est-ce donc cela, votre idéal d’égalité ? Ne pouvons nous donc pas remplacer ce terme tellement hypocrite par le terme équité, légèrement plus honnête ? Donner à chacun ce qu’il a besoin n’est-il pas plus utile que de donner à chacun ce qu’il veut ? Car vouloir ne rime pas avec besoin. Mais de la s’ensuit à la problematique évoquée plus haut : pour savoir ce que nous avons besoin, nous devons nous connaître.
Nous parlons donc de folie assumee et non exprimée. Une société bien meilleure pourrait être mis en place si “les autres” n’étaient pas là. Mais n’oubliez pas que nous sommes nous-même “les autres”. Oui “l’enfer c’est les autres”, nous sommes les autres, nous sommes nos propres chaînes. Et tant que nous n’auront pas grandis émotionnelent et intellectuellement, nous ne sommes digne que de vivre dans la chimérique d’une société équitable.
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