moins pour cette fois, dans quel genre de périple il s’engageait. Les défis ils les relevaient sans y penser. Son idéal, il savait pertinemment que personne ne le construirait à sa place.

Il se mit d’ailleurs rapidement au travail. Et sous les nombreux coups de marteau qu’il assenait ardemment, tout en chantonnant à tue-tête. Il transforma, en à peine quelques mois de dur labeur, cette modeste demeure, en un réel havre de paix.

Cette magnifique bâtisse sur deux étages s’habillait maintenant d’une nouvelle peinture blanche. Ses six fenêtres changées permettaient à la lumière du soleil de s’engouffrer en abondance.

L’isolation fraichement refaite, ainsi que cette belle cheminée en pierre, contribuait à le garder au chaud durant les longues nuits d’hiver.

Cette toiture composée de ses sublimes tuiles rougeâtres, légèrement noircies par le temps quant à elle, le conservait bien au sec.

Ce magnifique jardin complètement défraichi laissait fièrement trôner en son sein, deux cerisiers, un pommier, ainsi qu’un noisetier.

Assis dans l’herbe. Il pouvait enfin profiter pleinement de ce cadre de vie idéal, et c’était bien plus qu’il n’avait jamais osé espérer pour lui-même. Une maison où il demeurait bon vivre, un jardin sous le soleil d’une région constamment ensoleillée. Il n’en réclamait pas tant. Mais il acceptait volontiers les bras grands ouverts ce don que lui offrait la vie.

Comble du grand luxe, il se découvrit possédé non loin de son habitation, un potager d’une superficie d’un hectare, et se mit à planter assidument sans aucune aide, des pommes de terre, des courgettes, des tomates.