Lui
Je pense qu’il y a des moments qui sont faits pour ne pas être oubliés.
Et chaque moment passé à ses côtés me le confirmait.
La première fois que je l’ai vu, je me rappelle encore chaque émotion, chaque odeur, chaque sensation.
Je me rappelle qu’il portait ce jean noir. Il était là, devant moi, et j’étais tétanisée. J’étais tellement stressée. Puis il m’a fait la bise, la première et dernière fois qu’il me l’a faite. Nous nous connaissions déjà, mais à présent tout paraissait différent. Et cette sensation sur ma joue, quand il a posé le coin de ses lèvres dessus… J’ai eu l’impression qu’une chaleur inexplicable apparaissait.
Puis, plus tard dans la soirée, je m’en rappellerai toujours, il m’a embrassée, dans la pénombre. C’était doux, c’était exaltant. J’avais l’impression que tous mes malheurs s’envolaient instantanément.
La nuit qui a suivi, j’étais tellement euphorique que je n’ai pu dormir. Je souriais comme une enfant. Car je crois que c’est ça : son amour me permettait de poser les bagages que je portais en tant que jeune adulte, et chaque fois que j’étais à ses côtés, l’enfant que j’étais autrefois réapparaissait.
Je pourrais même dire : à chaque fois que je suis à ses côtés, car chaque jour nous cultivons notre amour. Chaque jour, je peux compter sur ses petites attentions, si minimes soient-elles mais si précieuses à mon être.
Sa façon de venir déposer un baiser sur le haut de ma tête chaque matin, quand je suis à moitié endormie et qu’il part travailler. Sa façon de me sourire et de m’écouter attentivement quand je parle de ce qui me passionne. Et puis son rire, qui déclenchera toujours le mien. Car il n’est pas seulement l’amour de ma vie, il est aussi mon meilleur ami.
Puis, sa façon d’enlacer nos doigts quand nous marchons dans la rue, de baisser le son de la musique quand nous sommes avec du monde et que je n’arrive plus à suivre, sans jamais que j’aie à lui demander.
Et il y a aussi ces gestes inconscients : le soir, une fois endormi, il garde toujours un lien avec moi : un pied collé à ma jambe, une main près de mon visage ou ses bras autour de ma taille.
Il y a aussi mon regard… Je pourrais passer l’éternité à le regarder sans m’en lasser, même si, parfois, il m’agace au plus haut point, même si, parfois, il ronfle dans mes oreilles. Je m’émerveille toujours autant de pouvoir être avec lui.
Je m’émerveille d’avoir trouvé mon âme sœur, mon meilleur ami, dans l’amour de ma vie.
Alors, chaque jour, dès que mon esprit divague, je me rappelle de nos regards échangés, de sa façon de m’embrasser, de la sensation que son rire peut me procurer.
Et je vais finir ce texte en m’adressant à lui :
Je t’aime et je remercie les cieux de t’avoir mis sur mon chemin, afin de rendre ma vie aussi belle qu’il est possible de l’être. Ainsi que me permettre de ressentir le lot d'émotions qui va avec.
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