COMEBACK

2 minutes de lecture

Je descends de ma voiture, entre dans le domaine, cela fait des années que je ne les ai plus prise, je descends les marches et je constate qu’il y a eu du travail, sur le sol, les vieux carreaux dur semble avoir était remplacé par du gazon, pour qu’elle raison? Je l’ignore.

Il fait sombre et on n’a pas encore allumé les lumières, je n’ai que ma connaissance du milieu pour me guider, et je m’en sors plutôt bien.

- Aie! Mais pourquoi garder les lumières éteintes?

- D’ici peu elles seront allumées.

- Ok! Je répète que personne ne me dérange.

Ma connaissance m’a un tout petit peu trahi, je venais de me cogner la tête. Qu’à cela ne tienne, je suis maintenant dans la salle de répétition et je ne tarde pas à me mettre au travail.

Déjà je comprends que j’ai largement sous-estimé l’évènement, tout est diffèrent et cela pèse, l’équipe de vieux briscard professionnel avec qui j’avais fait une bonne partie de ma carrière. Les jeunes ne prennent pas l’évènement au sérieux, à chaque pose rigole, se jette sur leur téléphone pour faire je ne sais quoi encore…. Tchatte… ils n’en ont jamais marre.

Je suis revenu juste pour me produire dans un festival et faire plaisir à mon producteur qui est aussi un vieil ami, mais il faut l’avouer pour me refaire une santé financière, mais ça on ne le dit jamais à haute voix.

Je me bats avec l’équipe de dépasser que j’ai et après les avoir remué s’améliore et s’y met sérieusement, les jeunes avec de la rigueur vous pouvez en ressortir quelques choses de bon. Pendant sept jours, de 08h du matin à 16hr je travaille sans relâche et les jeunes me surprennent par leur maestria. Je peux donc aller me préparer en paix pour le festival, le talent n’est pas mis en cause.

Le jour de l’ouverture du festival pointe, je me lève et j’ai du mal à coordonner mes mouvements, la faute à ces substances que j’ai pris la mauvaise habitude de consommer. J’arrive tout de même au lieu et me prépare à monter sur scène, jusqu’alors tout vas bien, je me préparé à inaugurer le festival.

Sur scène, je commence à jouer et le talent ébloui la salle, je monte en osmose quand soudain. Je me fais gifler par la réalité, la salle est silencieuse, pour un festival, le début est plutôt froid. Je cherche qu’est ce qui n’a pas fonctionner dans mon intro, est-ce la chanson qui est trop vieil? Non, c’est moi le fautif, depuis le début, les jeunes sont meilleurs que moi, ils jouent même mes chansons mieux que moi, encore une fois j’ai sous-estimé l’évènement, la performance n’est nullement le fruit d’une habitude, et je me suis contenter à critiquer les jeunes plutôt que de me concentrer sur ma capacité à prester.

Dans la salle, les gens s’impatientent, rouspète, je dois sauver la situation, alors pour je sors le joker, mon plus gros hit, juste pour les animés et les agiter. Les vieilles mélodies ne vieillissent pas, elles sont comme le vin, quand elles reviennent après un long moment de rareté, elles séduisent toujours les cœurs.

Pour la suite, je ne sais plus trop comment il va s’en sortir, mais désormais il ne traitera plus les situations avec autant de hauteur.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire CEO ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0