L’étrange destin de l’écrase-merdeux et des clandestins

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Un jour, un pauvre artisan d’un sneaker store allemand (SS, si vous voulez), perdait ses clients qui préféraient acheter sur le web sans bouger leur boule. “Les boules ! J’ai à peine de quoi créer une nouvelle paire. Je sens que je vais lâcher l’affaire”, se dit-il.

Mais le lendemain, dans l’échoppe, une nouvelle créa, prête à être chaussée tout en cuir de veggie (le même que les Pirelli), “made in Germany”, y était exposée. Il la revendit vite fait pour se refaire et relancer sa petite affaire. Tout se faisait la nuit, comme par magie, ou presque : des Thaïs de petite taille travaillaient en sous-traitants mal traités.

Ainsi, le destin de ce cordonnier fut aidé de clandestins. Mais les habitants du seum levant, ayant eu vent du e-commerce naissant de l’occident, décidèrent de vendre directement, sans passer par l’allemand.

"Je me suis bien fait Niké, sur ce coup-là", dit-il, vénère, en s’investissant dans un concept plus durable, loin du click & colère : une boutique éphémère.

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