AD'VERSAIRE
- Vivre en harmonie ! Qu'entends-je du chef d'un peuple qui vient nous exterminer, fulmina Ad'Versaire 1er du nom en faisant cabrer sa fière monture. Je ne veux pas parler avec toi. Battons nous, finissons-en maintenant.
La bataille repris, les morts jonchèrent le sol, les plaintes s'élevèrent en priant le ciel d'arrêter le massacre. Les corps survivants mais meurtris de chaque armée étaient épuisés. Les soldats des deux armées laissèrent tomber les piques, les lances et les haches et cognèrent leurs genoux ensanglantés sur la terre gelée.
Rahan-le-jeune et Ad'Versaire 1er se regardèrent longtemps, les minutes n'en finissaient plus d'agoniser. Ce furent les enfants encore une fois qui remirent la vie au centre de la terre.
Meredith-la-jeune, fille de Rahan vint parler la première :
- Si j'en crois nos aînés, les conflits ne peuvent se régler que dans le sang de nos ennemis. Toutefois force est de constater que le résultat n'est pas à la hauteur de la destinée promise. Je demande une trève à l'année. Si dans ce temps retrouvé nous découvrons une paix nouvelle, vous nous laisserez à jamais gouverner, nous la relève enfantée.
- Je me joins à mon amie Méré, ajouta Rivale-la-belle, fille d'Ad'Versaire. Nous avons appris à nous connaître dans les affres que vous nous avez imposez depuis notre plus tendre enfanteresse. Nous releverons ce défi neutre et nous vous montrerons notre valeur autrement, dans la bonté peut-être.
Les pères se regardèrent, abasourdis mais intéressés par ces progénitures si déterminées. Ils poussèrent tous deux uns soupir et dirent :
- Pourquoi pas ! A vous de jouer.
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