Georgette s’envoie en l’air (dans Montcuq) [par PM34]

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Tandis que les trois guerrières se ruaient sur les réserves d’alcool qui étaient redevenues… Bah alcoolisées, la team jus d’orange se battit contre la terrible Persis Da.

Ce fut très bref, Maurice attrapa Georgette par les chevilles et s’en servit pour frapper à de multiple reprise l’odieuse IST, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une flaque de gras. Cela aurait pu bien se finir, mais la chaussette choisit ce moment pour venir en titubant, glisser sur une bouteille de bière qui traînait et tomber fesses les premières sur la flaque. Celle-ci glissa dans José, ce qui lui rappela un certain stripteaser.

Afin d’être sûr que cela ne se reproduise pas, le brillant Maurice attrapa de nouveau sa flamboyante amie et lui frappa la tête contre le sol. Les cheveux enflammés de la jeune rousse brûlèrent les restes de Persis Da, la tuant pour de bon.

Après avoir vu que les trois alcoolytes étaient bien bourrées et que Georgette se relevait avec un air étrangement meurtrier, le brillant héros jugea prudent d’opérer un repli stratégique dans sa chambre, devant laquelle se mit à l'attendre une rousse aussi ardente que sa colère.


Tu sautes cette ligne (c'est fait, et j'ai même supprimé le texte 0:) )


Le lendemain matin, vers 15 heures, la petite Paulette fut réveillée par ses trois amis qui chantaient “joyeux anniversaire”. Encore trop ivre pour les compter, elle ne se rendit compte de rien.

Alba lui offrit un splendide pyjama Totoro qu’elle s’empressa d’enfiler, quant à José et Maurice, ils se contentèrent de pouffer de rire sans arrêt.

— Au lieu de rire, donnez-moi mon cadeau !!!

— Vois-tu Paulette, commença Maurice, t’offrir un cadeau ne ferait qu’alimenter le capitalisme et la société de consommation. D’ailleurs tu n’en profiterais que peu avant de le poser dans un coin.

— Ce n’est pas ce que nous voulions, poursuivi José. Non, nous avons choisi d’investir, non pas dans un objet futil et commercial, mais dans un instant, dans une émotion ! Un souvenir que tu garderas toute ta vie, plutôt qu’une babiole inutile que tu jetterais après quelques mois.

— Et surtout, continua l’ampoule, un cadeau fait par nos soin qui vient du cœur et pas fabriqué par des enfants sous-payés en Chine ! Non, nous t’offrons une explosion d’émotion !

— Vous avez oublié d’en acheter un… soupira Paulette.

— Oui, aussi… admit Maurice. Mais grâce à mon ingéniosité et malgré l’oligophrénie de José, nous t’avons fait mieux que ce que nous n’aurions jamais pu t’acheter !

— Euh, elle est où Geo… se demanda Alba.

— J’veux voir ! J’veux voir ! s'exclama Cacagomé.

Les deux compères l’emmenèrent hors du QG où se dressait un tas de ferraille ressemblant vaguement à une fusée.

— Késséksa ?

— C’est la fameuse Rouquette ! T’es prête ? José, balance un flamby dans le trou !

— Lequel ?

— Celui dans lequel tu t’es coincée la main tout à l’heure…

— Lequel ?

— Celui dans lequel tu t’es aussi coincée les cheveux…

— LEQUEL PUTAIN ? TU ME DONNES DES INDICATIONS PRÉCISES OUI OU MERDE ?

— MAIS CELUI QUI A UN FORME DE FLAMBY PUTAIN DE MERDE !

— Mortecouille, mais tu pouvais pas le dire plus tôt ?

— LAISSE MICKEY ET SON CHIEN EN DEHORS DE ÇA !

Quelques menaces de josettage plus tard, la chaussette mit un flamby dans le bon trou (n’essayez pas de faire ça chez vous) et la fusée démarra. Le souffle du décollage fit tomber tout le monde mais il se relevèrent à temps pour voir l’engin exploser dans le ciel en une myriade de couleur. Les quatre héros avaient des étoiles dans les yeux et Maurice avait peine à croire que son missile ait décollé.

Malheureusement, des débris tombèrent sur tout Montcuq, dont une tête qui s’écrasa aux pieds de Paulette.

— Mais… C’est mon ami, le roi Arthur !

— Hein ? Mais Josééééé ! Je t’avais dit de pas le mettre !

— Tu m’as dit : “Ramène un maximum de roux” ! J’ai ramené des roux ! Merde !

— Je t’ai dit : “Capture toute cette racaille, sauf Arthur” ! C’est pas compliqué !

— Il avait pas une pancarte “Je suis Arthur” ! Comment je pouvais savoir, moi ?

— Bon… Donc voilà, bon anniversaire Kaka ! J’espère que tu as aimé le feu d’artifice, d’autant plus que vu le carburant utilisé, il n’y a plus de roux dans Montcuq et ses environs !

— Mais… Mais… sanglota Paulette qui peinait à trouver ses mots.

— Ça te plait pas ? demanda la chaussette, désappointée.

— C’est... C’est MERVEILLEUX ! hurla la naine avant de se jeter dans les bras de son alcoolyte. Tandis que ses larmes de joie et sa morve non moins guillerette coulaient sur le t-shirt de José, elle remercia chaleureusement ses deux fabuleux amis, et Alba bien sûr qui lui avait tout de même offert un chouette pyjama !

— Et Georgette ? demanda la cheffe quand elle eu fini d’essuyer les tâches (de rousseur ƪ﴾⸟ε⸟ƪ﴿ ) qui avaient eu l’audace de tomber sur elle.

— Il n’est pas impossible qu’elle ait servi de propulseur… Avec son accord bien entendu !

— J’ai comme un doute…

— Bon… soupira Maurice. Comme je savais que vous alliez me faire chier demander de la ramener, j’ai aussi conçu une deuxième fusée qui va saupoudrer de la cannelle dans tout Montcuq.

— Euh… Je l’ai utilisée pour braquer un magasin et choper de la vodka... avoua José.

— Fichtre, quel dommage ! s'exclama Maurice.

— Je vous rappelle qu'on n'a besoin de ses cheveux pour cuir les pâtes…

— Mortecouille ! Maurice, ramène-la !

— T'avais qu'à pas casser ma fusée !

— Je suis désolée, ramène-la maintenant !

— Bon… Je vais voir ce que je peux faire...

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