Flashback [par PM34]

5 minutes de lecture

Pendant ce temps, deux chapitres plus tôt…


— TU PEUX TE LE CARRER OÙ JE PENSE TON ROCHER DE MERDE !

— Calme-toi, cheffe. Là on dirait Maurice quand sa co ne fonctionne pas…

— Ouais, on dirait Maurice, quoi…

— C’est pas parce que je me suis fait piétiner par des vaches que je vous entends pas ! hurla le beau et fort héros.

— Et là ? demanda innocemment Georgette en lui marchant innocemment sur la tête.

— Et là ? demanda Maurice après l’avoir fait tomber.

— Et là ? demanda José en lui envoyant sa grosse boule.

— Et là ? demanda Maurice en esquivant, avant de lui lancer un caillou trouvé par terre.

— Eh ! Là-bas ! hurla Marco en les pointant du doigt.

— Eh ! s’énerva Paulette. C’est malpoli de montrer les gens du doigt !

— Eeeeeh Macarena ! chantèrent Los del Río.

— On a des gens bizarres qui se tapent l’incruste…

— Et si on fuyait ?

— Vrai guerrier ne fuit pas devant l’adversité ! déclara José en retournant chercher son rocher.

— J’ai jamais prétendu être un vrai guerrier… fit remarquer le courageux Maurice.

— On peut la faire façon soviétique, si tu préfères ? demanda Alba.

— Gloups… Je crois que c’est le bon moment pour prétendre être un vrai guerrier.

— Trop forte, cheffe ! rigola Georgette. Mais euh, quoi ?

— Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les officiers soviétiques sortaient les fusils pendant les assauts. Pour abattre ceux des leurs qui arrêtaient d’avancer.

— Ah...

— Bé.

— Cé…

— ...parti pour la baston ! jubila la rousse.

— J’ai un plan ! s’écria soudain Maurice.

José et Alba se mirent à fuir, Georgette lâcha son katana de terreur et Paulette se roula en boule par terre.

— Bah quoi ? s'interrogea-t-il.

— lui répondit le silence.

— Ah merde… Bon, tant pis… Euh, ma chère Georgette, vient voir par là…

La rousse se mit à fuir.

— Mais bordel !! se plaint le héros. Paulette ?

Celle-ci, toujours en boule, roula sur les pas de ses amies.

— Vous cassez toutes les couilles.

Le héros se mit à réfléchir. Puisque ses “amies” l’avaient lâchement abandonné, il ne lui restait plus qu’une chose à faire :

— DEUS EX MACHINA ! hurla-t-il en direction de l’armée covidienne.

Aussitôt, les maladies furent brûlées vives par le pouvoir de ta gueule c’est magique.

— C’est ce que j’appelle avoir le feu au cul ! plaisanta Maurice.

Marco, le corps en flamme et l’air un tantinet mécontent, hurla :

— DIABOLUS EX MACHINAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaah !

Puis il mourut. Comme un caca. Désolé Paulette.

Maurice, qui regardait les vidéos du tropeur depuis quelques jours, comprit que ça allait partir en couille.

Les cendres de l’armée covidienne s’envolèrent et s’assemblèrent en une tornade noire. Des éclairs en jaillirent, ainsi qu’une musique dramatique. Maurice résuma la situation :

— Putain de merde, qu’est-ce que j’ai encore foutu ?

La tornade se dissipa soudain, révélant une armée plus nombreuse encore que celle de feu Marco.

Feu Marco… Vous l’avez ? C’est drôle, parce que Marco il est mort brûlé. Ahah.


Euh, bref… Maurice réfléchit à la meilleure façon de ne pas mourir. Et il eut une idée.

Il s’approcha de la boule que José avait aimablement posée devant lui avant de fuir lâchement et remarqua qu’elle (la boule, pas José) avait désormais et comme par hasard un trou assez large pour qu’il fasse une blague de mauvais goût s’y glisse. Il donna une petite impulsion sur le côté et le rocher dévala la colline en direction de l’armée.

Alors qu’il s’attendait au son satisfaisant de soldats écrasés, Maurice et sa boule furent arrêtés net. Une main ridiculement grande les souleva et, d’une pression, éclata le rocher. Maurice se retrouva donc sans défense sur la paume du géant vert.

— Je suis Nico Ronavirus ! Ahahahahah !

— Jamais vu un rire diabolique plus pitoyable… souffla Maurice. Et pourtant je côtoie Georgette…

— Que ? Espèce de petit con !

— Elle aurait plutôt dit “connard”.

— Tu vas mourir !

— Nous allons tous mourir.

— Hein ?

— Deux.

— Sale microbe ! Tu devrais être terrifié !

— C’est toi le microbe que d’abord !

— C’est pas faux…

— Ah ! Tu vois que j’ai raison !

— Graaaaaah !

— C’est la vie !

— Une ref à Kaamelott ? Mon seul point faible, nooooon !!!

— Ce chapitre part beaucoup trop en couille…


Maurice fit un saut de l’ange tandis que Nico tombait en cendre, terrassé par la ref à Kaamelott comme l’est Agnès Hodanger. Cette comparaison étant plutôt technique, je vous laisse à vos recherches google.

Le vaillant héros tomba sur Ovadia Bète, rebondi et se foula la cheville. Alors que les méchants se demandaient s’ils devaient le tuer ou laisser au scénario le temps de lui sauver la vie, une paire de main sortie de nulle part agrippa Maurice et le souleva.

— Eh ! hurla Dezig Rippe, se sentant concerné.

Agrippa/grippe, vous l’avez ? Non ? Laissez tomber.

— Coucou ! répondit Paulette, satisfaite par son nom breton.

— Kakaaa ! s’exclama Maurice, satisfait de ne pas mourir.

Il remarqua alors que la brave naine qui le tenait par les épaules était dans le vide, tenue par Alba elle-même dans le vide, tenues d’un bras par José, qui s’accrochait au patin d’un hélicoptère avec l’autre.

— Stylééé ! commenta-t-il.

— Joséééé ! J’ai le boulet, remonte-nous ! hurla Paulette.

Ce qu’elle fit, avec une facilité déconcertante qui déconcerta Maurice. C’est qu’il va bien falloir finir ce chapitre à un moment ! Donc, ils montèrent dans l’hélico.

— Tu vas bien ? demanda Alba.

— Très bien, merci ! répondit Georgette, aux commandes de l’appareil.

— Ta gueule. Maurice ?

— Je me suis foulé la cheville.

— On doit avoir de la glace au QG. Mais c’est tranquille du coup !

— Mise à part que ça va justifier mon oisiveté qui mènera aux évènements des deux chapitres précédents…

— Un détail, ça !

— Mouais…

— Techniquement, c’est les chapitres précédents ou suivants ?

— Précédent selon le livre, suivant pour nous. C’est compliqué d’être un personnage d’auteurs aussi désorganisés...

— On parlera de questions métaphysiques plus tard, ordonna la boss. Georgette, sors-nous de là.

— À tes ordres, cheffe ! Mais appelle moi « Georgette Von Richthofen» !


Au sol, l’armée covidienne les regardait sans trop savoir quoi faire. Soudain, un grand nuage apparut et un géant vert encore plus grand que les autres en émergea.

— JE SUIS ROCCO RONAVIRUS ! hurla-t-il. JE VAIS TOUS VOUS…

Georgette venait de faire plonger son hélico et trancha le cou du nouveau géant vert avec ses pales, coupant court à ses vociférations. De son côté, Paulette avait mis une gifle à Maurice, claquant court à sa remarque concernant un célèbre acteur de film .

Sans laisser le temps à un autre connard de virus d’apparaître, la baronne rousse qui venait de mériter son titre mit les voiles… Ou plutôt les pales… Enfin vous voyez l’idée, elle s’est barrée !

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire KagomeAohane ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0