Chapitre 6 : Le Fléau de Nice, Partie 1

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  • Zelrinn, prends la moitié des guerriers avec toi et rentre au campement avec la prisonnière. Contacte la cathédrale la plus proche et explique-leur la situation, ordonna Meira, les yeux toujours fixés sur le croiseur en difficultés dans le ciel. Nous allons avoir besoin de renforts… Les autres viennent avec moi pour protéger la ville au cas où le Harakaï tenterait de la prendre pour cible.
  • Capitaine, vous n’y pensez pas ! protesta Zelrinn. C’est du suicide d’affronter le Harakaï dans la situation actuelle ! Ils sont cent fois plus nombreux !
  • Ce n’est pas le moment de penser aux risques ! Un croiseur même endommagé possède une puissance de feu suffisante pour raser la ville. Et je ne vais pas parier sur les éventuelles intentions du Harakaï. Ils pourraient très bien décider de sacrifier des milliers d’innocents pour éliminer Sheamon Wave, surtout après ce qu’il vient de faire.

Triss écoutait d’une oreille distraite, tout en observant avec appréhension le croiseur de combat basculer légèrement sur son côté droit. L’immense vaisseau paraissait sur le point de piquer du nez… Il risquait de se transformer en un immense astéroïde qui s’écraserait droit sur la ville !

  • Capitaine ! l’averti soudain l’un des anges en désignant le ciel. Ils viennent vers nous !

En effet, s’aperçut Triss en levant la tête, cinq chasseurs Iota du Harakaï se dirigeait bel et bien vers eux.

  • Le bouclier ! marmonna Zelrinn. Ils nous ont repérés grâce à lui. Capitaine, nous devons fuir immédiatement !
  • Restez calmes, rétorqua Meira, qui avait sorti ses jumelles pour observer l’ennemi de plus près. On dirait qu’ils poursuivent quelqu’un…

Triss suivit le regard de celle-ci en plissant les yeux. Malgré sa vision largement supérieure à celle d’un ange, elle peinait cependant à distinguer un élément aussi petit dans le ciel bleu. C’est alors qu’elle repéra soudain une silhouette humaine avec des ailes de corbeau noir de jais dans le dos. En se concentrant d’avantage, elle distingua son visage.

Sheamon Wave venait à son secours.

La jeune fille se tourna vers Meira et surprit son regard crispé. Elle semblait avoir aussi identifié le renégat. A cet instant précis, des détonations éclatèrent, suivies aussitôt du sifflement caractéristique d’un objet lourd filant à pleine vitesse dans les airs.

Puis la partie supérieure du bâtiment situé à la droite de Triss éclata en morceaux. Des éclats de pierre et de verre volèrent dans tous les sens, provoquant la panique chez les anges qui cherchèrent à se mettre à l’abri. D’autres édifices subirent le même sort, frappés par de puissants boulets de canons.

Triss se protégea instinctivement le visage quand elle aperçut un éclat de pierre tranchant voler dans sa direction. Mais ce dernier rebondit sur la paroi de sa prison magique. Ryku crachait tout en se recroquevillant dans sa bulle miniature. La gemme sur son front paraissait s’illuminer par intermittence, mais il n’avait pas la place pour se transformer.

Elle remarqua alors que si certains boulets de canons provenaient des vaisseaux pourchassant Sheamon, d’autres en revanche provenaient de beaucoup plus haut, et atterrissaient indistinctement partout dans la ville. Ces tirs-là venaient du croiseur, et Triss avaient la désagréable impression que ces frappes d’artillerie étaient souvent dirigées avec une précision minimale. Entre le vacarme des explosions, l’ouïe super sensible de Triss distinguait également les sirènes lointaines des ambulances et de la police ainsi que les cris de terreur des mortels qui devaient en ce moment même vivre un véritable cauchemar.

Parce que Triss se trouvait à Nice, ses habitants allaient en payer le prix…

La jeune fille serra les dents. Elle se demandait si les humains avaient la moindre idée qu’ils étaient la cible d’une véritable attaque aérienne. Comment les autorités mortelles justifieraient-elles une catastrophe de cette ampleur ? Un séisme ? Une fuite de gaz ?

  • Ils tirent à volonté ! cria Zelrinn en tendant la main devant lui pour créer un mur d’eau liquide qui arrêta les débris se dirigeant vers lui. Capitaine, nous devons fuir immédia…
  • Ils ont perdu la raison ! rugit Meira Lynn sans tenir compte de l’avis de son second. Ils sont prêts à mettre Nice à sac pour tuer Sheamon Wave ?!
  • Droit devant ! alerta soudain un autre ange.

Triss vit alors le boulet de canon arrivant droit sur elle. Mais il s’écrasa face à l’immense barrière bleue sans l’entamer. D’autres obus explosèrent dessus, faisant vibrer le sol. Le regard de Triss se tourna de nouveau vers la capitaine de l’Eglise. Ses yeux emplis de colère témoignaient d’une résolution à toute épreuve. L’enchantement s’amplifia, couvrant une zone bien plus large, tout en continuant d’encaisser les attaques explosives.

  • Zelrinn, je suis navrée, mais tu vas devoir te contenter de cinq guerriers pour garder les prisonniers, lui dit la guerrière avec fermeté. Il semblerait que le Harakaï ait décidé de rayer Nice de la carte. Soldats, il est de notre devoir de leur faire barrage !

Triss se prépara à saisir cette chance. Si Meira et la majorité de ses guerriers partaient au combat, elle aurait peut-être une chance de s’échapper…

  • Capitaine ! intervint une autre ange armée d’un arc. Les vaisseaux du Harakaï arrivent !

Triss détourna le regard et s’aperçut que les bombardements avaient momentanément cessé. En revanche, cinq vaisseaux se dirigeaient désormais vers eux, et il ne leur faudrait pas plus d’une minute pour les rejoindre. Elle chercha Sheamon des yeux, mais ce dernier avait disparu. Le connaissant, il avait probablement profité des bombardements pour se cacher dans les rues de la ville.

Soudain, la prison retenant Triss s’évanouit, et elle chuta lourdement au sol. Elle fut relevée sans ménagement par deux anges qui la maintinrent fermement. Quelques secondes plus tard, ce fut au tour de Ryku, qui cracha dans la direction de celui qui tendait sa main pour l’attraper. Ses griffes fendirent l’air, et l’ange recula avec un grognement de douleur.

Un autre profita de cet instant d’inattention pour capturer l’animal dans un sac en toile épaisse. Il ferma rapidement celui-ci malgré les feulements indignés de Ryku qui se débattit avec rage.

Triss poussa un cri de colère et se dégagea de l’étreinte de ses gardes d’un coup d’épaule, les forçant à reculer avec prudence. Mais Meira dégaina l’un de ses sabres, et sa lame arrêta la jeune fille en se plaçant sous sa gorge.

  • Triss Nocturii, je te conseille de réfléchir avant de tenter quoi que ce soit. La toile qui compose ce sac est résistante. Ton tigre ne pourra ni la déchirer ni se transformer. En revanche, il n’est pas étanche. Zelrinn pourrait le noyer avec sa magie sans aucun problème.

La jeune fille déglutit avec rage en maudissant son impuissance. Elle baissa les yeux.

  • Ryku, dit-elle d’une voix aussi douce et calme que possible, malgré la colère qui l’habitait. Calme-toi, je t’en prie… Tout va bien…

Comme par enchantement, le tigre cessa de se débattre en entendant la voix de Triss, même s’il grondait toujours comme un fauve. L’ange l’ayant enfermé souleva alors le sac avec précaution.

  • Parfait, conclut Meira en déployant ses ailes avant de s’élancer dans les airs. Zelrinn, je te confie les prisonniers ! Eloignez-vous au plus vite en restant dans les rues… Soldats, avec moi !

Chacun à leur tour, les anges s’envolèrent et suivirent leur capitaine. Seul Zelrinn et cinq autres restèrent sur place : ils entourèrent immédiatement Triss. Deux d’entre eux avaient des arcs. Les trois autres dégainèrent leurs épées, par prudence. La jeune fille s’aperçut que l’un d’entre eux s’étaient emparé de son arme qu’il gardait accrochée à sa ceinture.

  • Je préfère m’assurer que tu as compris, vampire, l’avertit Zelrinn en pointant son épée vers la gorge de la jeune fille. Si tu joues les héroïnes ou si ton tigre se montre menaçant, il sera le premier à en souffrir.

Triss hocha la tête. Dans son esprit, elle menaça Zelrinn d’une dizaine de tortures différentes et très élaborées. Elle savait cependant que les cracher à sa figure n’était pas vraiment une bonne idée.

Soudain, l’arrivée des cinq vaisseaux du Harakaï au-dessus de leurs têtes attira de nouveau son attention. Ils se tenaient désormais à une dizaine de mètres seulement du barrage d’anges dans le ciel, avec Meira en tête de la formation, un sabre dans chaque main et ses quatre autres katanas lévitant dans le ciel à ses côtés.

Triss remarqua que certains mercenaires avaient quitté le pont des navires volants et s’étaient envolés à leur tour en déployant des ailes de démons. D’autres étaient restés dessus, tenant la ligne d’anges en joue. Tous tenaient un fusil muni d’une baïonnette très effilée.

En constatant l’écart de force, la jeune fille ressentit une profonde inquiétude. Les mercenaires du Harakaï étaient trois fois plus nombreux que les anges. Malgré son affrontement contre Meira, Triss avait ressenti du respect pour cette dernière. La jeune fille savait que l’ange agissait pour le bien de tous. Elle ne méritait pas de mourir.

L’un des démons se démarqua de ses camarades et s’adressa à la capitaine angélique avec beaucoup d’arrogance et un mépris à peine voilé :

  • Vous ne voyez pas que vous vous opposez au Harakaï ? Vous voulez mourir, c’est ça ?
  • Je suis Meira Lynn, capitaine de l’Eglise et servant la volonté du Seigneur ! se présenta l’ange d’une voix vibrante de colère. Vous venez d’outrepasser les lois ancestrales en vous attaquant aux mortels. La Tétrarchie ne laissera pas passer cela. L’Eglise non plus. Disparaissez ou vous serez anéantis !

Le démon éclata de rire.

  • C’est bien connu que vous autres les anges n’avez pas d’autre but dans votre misérable existence que de lécher les bottes de votre « Seigneur », ironisa-t-il. Cette affaire ne vous concerne pas, les croisés. Rentrez chez vous.
  • Protéger les mortels est notre devoir, répliqua Meira. Je répète : disparaissez immédiatement, ou vous serez anéantis. C’est mon dernier avertissement.

Le démon allait répliquer, quand il remarqua subitement la présence de Triss en contrebas. Son visage changea aussitôt d’expression, passant de la surprise totale au triomphe jubilatoire.

  • On dirait que c’est votre jour de chance, larbins de l’Eglise. Donnez-nous la fille, et vous resterez en vie. Je suis certain que notre commandant quittera aussitôt la ville en laissant les mortels tranquilles. Vous gagnez au change, non ? Ce n’est pas une bataille que vous pouvez remporter…
  • Cette fille est sous ma protection, rétorqua Meira. Vous ne la toucherez pas.

Le sourire du démon se changea en grimace de colère. Une boule de feu apparut dans sa main gauche.

  • Fort bien, ange. Si tu ne veux pas plier, tu vas tomber ! Feu à volonté !

Sur ces mots, il lança aussitôt son projectile enflammé en direction de Meira. A ce signal implicite, les navires derrière lui crachèrent aussitôt leurs boulets.

Mais ils explosèrent sur la barrière magique que Meira venait d’élever entre les deux camps. En représailles, l’un des sabres de la guerrière fonça aussitôt en direction du chef des assaillants, prêt à lui percer la poitrine. Par reflexe, le démon leva son fusil, mais l’arme ne fit que dévier légèrement le sabre qui la trancha en deux avant d’entailler profondément son épaule gauche.

Le mercenaire poussa un rugissement de douleur en portant la main à sa blessure pour essayer d’endiguer le flot de sang s’échappant de la profonde entaille. Il plongea en piqué pour se mettre à l’abri derrière ses hommes dans un vol erratique.

  • TUEZ-LES ! Rugit-il. Tuez-les tous et récupérez la fille !

Les mercenaires lui répondirent par un cri de guerre collectif. Ceux qui pouvaient voler se précipitèrent vers Meira fusil au poing, tandis que ceux restés à bord des vaisseaux les couvraient en tirant quand ils le pouvaient sans blesser leurs camarades. En réponse, les anges dégainèrent leurs épées et croisèrent le fer avec l’ennemi, protégeant leur commandante.

Bientôt, une pluie de flammes, d’éclairs et de rayons de lumière pure tomba sur le champ de bataille aérien, où la magie et les armes s’entremêlaient dans un affrontement qui dépassait de loin ce qu’aucun mortel ne pourrait jamais imaginer... C’est alors que s’évanouit la barrière bleue qui protégeait Triss et les autres. Comme s’il attendait ce signal, Zelrinn ramena brutalement la jeune fille à la réalité en attrapant ses menottes et en tirant avec force.

  • Allons-y ! ordonna-t-il.

La jeune fille saisit alors sa chance. Alors que Zelrinn tirait de nouveau sur ses menottes, Triss se campa fermement sur ses pieds. L’ange fut brusquement ramené en arrière et se retourna vers elle, le visage congestionné par la fureur.

  • Toi, cracha-t-il dans sa direction. Tu…

Il ne put en dire davantage. Le pied de Triss s’enfonça dans son ventre, le projetant en arrière trois mètres plus loin. Elle eut la satisfaction de sentir des os craquer sous son pied. A défaut d’avoir sa magie, elle gardait sa force surhumaine.

Aussitôt l’ange le plus près d’elle (et qui portait également le sac de Ryku sur son dos) brandit son épée pour l’égorger, mais elle leva les bras et parvint à parer le coup avec la solide chaine de fer reliant ses entraves. Instinctivement, Triss fit glisser ses menottes le long de la lame tout en avançant d’un pas, alors que l’ange tirait de toute ses forces pour dégager son arme. Dès que la main de Triss se fut refermée sur la poigné de l’épée, elle l’arracha d’un coup sec à son propriétaire avant de percuter celui-ci d’un coup d’épaule, l’envoyant droit entre ses deux camarades qui s’apprêtaient à l’encercler. Le sac contenant Ryku lui échappa des mains, et Triss d’un mouvement ample de sa lame en trancha la partie supérieure, libérant le félin prisonnier qui jaillit tel un ressort.

  • Va-t’en Ryku ! lança Triss en reportant son attention vers ses assaillants. Je te rejoins !

L’un d’eux rattrapa son compagnon tandis que l’autre se jetait sur la jeune fille qui eut à peine le temps de le contrer avec son épée avant de le repousser à son tour. Ryku ayant filé en un éclair, il ne lui restait plus qu’à s’enfuir aussi...

Mais Triss se retrouva soudain emprisonnée dans une sphère d’eau glacée. A moitié aveuglée, elle but la tasse par surprise. La jeune vampire s’aperçut que Zelrinn s’était relevé et tendait le bras vers elle, le visage congestionné par la fureur.

  • Ça, tu vas nous le payer ! entendit-elle de façon déformée à travers le mur liquide tandis qu’il empoignait son épée.

Les autres anges s’étaient également ressaisis, et Triss fut encerclée par les trois épées de ses adversaires tandis que les deux archers restés en retrait la prenaient pour cible. Le désespoir s’empara de la jeune fille ; néanmoins ce sentiment de frustration fut aussitôt remplacé par la colère et la rage d’avoir une fois de plus échoué.

Zelrinn ouvrit la bouche, mais il n’eut pas l’occasion d’en dire davantage. Un sifflement dans les airs avertit Triss, qui eut à peine le temps de voir passer devant elle un trait noir. L’ange recula brusquement en poussant un cri de douleur. Il baissa les yeux et examina avec stupeur le carreau d’arbalète fiché dans son épaule gauche. Sa concentration s’évapora, et la prison d’eau entourant Triss s’effondra sur elle. La jeune fille s’écrasa au sol, trempée de la tête aux pieds. A demi aveugle, Triss vit à peine les anges pointer leurs arcs vers une cible derrière elle. C’est alors qu’un claquement de doigt surnaturellement fort retentit dans toute la rue, parfaitement audible malgré le fracas de la bataille au-dessus d’elle. Ses geôliers s’écroulèrent instantanément, ayant subitement perdu connaissance.

Des bruits de pas sur sa gauche l’alertèrent que quelqu’un venait dans sa direction. Elle s’essuya vivement les yeux pour se retourner en pointant sa lame vers le nouvel arrivant.

Le sourire amusé de Sheamon la rassura immédiatement. Ryku était à ses côtés se frottant contre la jambe de son maitre. Triss remarqua que l’exorciste avait quelques égratignures, mais sans importance.

  • Cela fait deux fois en moins de quarante-huit heures que tu me menaces, ironisa-t-il. Je vais vraiment finir par croire que tu veux tuer ton garde du corps, gamine.
  • J’ai eu quelques légers problèmes pendant ma promenade, répliqua-t-elle en abaissant sa lame et en secouant la tête pour se débarrasser des gouttes sur son visage. Et vous ?
  • Rien qu’une dispute amicale avec des collègues. Trêve de...

Ses yeux tombèrent sur l’épaule de Triss et il s’arrêta de parler.

La blessure infligée par Meira lui revint en mémoire. Elle s’aperçut alors que l’entaille nette et assez profonde avait commencé à cicatrisé, et le saignement s’était arrêté. Dans la tempête d’évènements ayant suivi son arrestation par les anges, Triss avait complètement oublié sa blessure, ne ressentant même plus la douleur et l’engourdissement progressif de son bras. Cependant, son corps de vampire était déjà en voie d’auto guérison.

Triss se sentit soudain à la limite de l’effondrement, comme si la réalité la rattrapait. Dans le feu de l’action, elle avait puisé sans compter dans ses forces : jamais elle n’avait autant sollicité ses pouvoirs. Si elle avait été une simple humaine au lieu d’un vampire possédant des capacités de régénération, Triss serait sans doute morte. Sheamon la rattrapa alors qu’elle commençait à perdre l’équilibre. Il l’adossa doucement contre un mur. Ryku vint alors se frotter contre elle en ronronnant doucement pour lui donner des forces.

  • Tiens le coup, gamine ! l’encouragea Sheamon. On va se sortir de là. Il faut qu’on profite des affrontements pour disparaitre hors de leur portée, ensuite tu pourras te reposer.

Soudain, une explosion retentit au-dessus d’eux. Triss leva la tête juste à temps pour voir un morceau de vaisseau enflammé voler dans leur direction. Sheamon leva la main et l’objet rétrécit jusqu’à n’être pas plus dangereux qu’un minuscule bout de charbon qui s’éteignit de lui-même en touchant le sol.

L’un des bateaux du Harakaï en flammes était pratiquement brisé en deux. Il perdit lentement de l’altitude avant de s’écraser sur le toit d’un bâtiment.

  • On dirait que le Harakaï n’est pas notre seul problème… commenta Sheamon.

A suivre...

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