10 - Damian 

14 minutes de lecture

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Damian

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   Il y a de la violence dans mes gestes, bien que j'essaye de la dissimuler. Lorsque j'ouvre la porte de mon casier, que j'y jette mes livres sans aucune considération, que je frappe les portes voisines en m'y appuyant pour laisser ma tête disparaître à l'intérieur de l'espace étroit et confiné. Ça pue la ferraille, la transpiration, les fruits secs, ça sent mauvais, cette odeur me répugne et me révulse, me donne envie de vomir là par terre, au milieu du couloir.

Sauf que je ne peux pas faire ça. Je ne suis pas un hystérique, un fou, je suis quelqu'un de normalement constitué qui prends cette nouvelle en tant que telle : certes Samuel déménage à plus de douze heures d'avion, oui je vais me retrouver tout seul à nouveau mais, tout va bien.

… tout va bien.

Mes poings frappent les casiers tandis que je m'en extirpe pour le refermer dans un claquement sonore. Autour de moi, les gens me regardent bizarrement, se demandent sans doute ce qui se passe dans ma tête là tout de suite, pour que je m'en prenne aussi violemment à de pauvres casiers scolaires.

S'ils savaient.

Faisant volte-face, je m'adosse aux casiers que je viens de brutaliser, me passe une main dans les cheveux pour me dégager le visage avant d'inspirer à pleins poumons. Il faut que je sois fort, que je représente la garantie que tout se passera bien une fois l'avion décollé.

Samuel s'inquiète plus pour moi que pour lui, c'est tout de même un comble. Il m'a confié avoir peur du dérapage, lorsqu'il sera parti mais, quel dérapage ? Tout ira bien, je ne vois pas pourquoi ça n'irait pas. Il faut dire que si j'avais réussi à me contrôler mercredi soir, on n'en serait pas là. Encore une fois il a fallut que mon corps me fasse faux bon, que la colère surgisse et que les larmes débordent.

J'ai lu un jour que l'hystérie était principalement féminine : clairement ceux qui ont réalisé cette étude ne m'ont jamais croisés, car ils auraient pu revenir sur cette généralité, et sur le champs.

— Tout va bien ?

Je relève brutalement la tête, arraché à mes lamentations intérieures par une voix que je préférerai savoir loin, très loin de moi là tout de suite.

— Et tes couilles ? je réplique. Remises de leurs émotions ?

Alexandre secoue la tête, mais ne fait aucun commentaire. À la place, il s'adosse aux casiers en face de moi, bras croisés sur son torse, ses yeux braqués sur moi.

Il m'insupporte, pourquoi faut-il que là, tout de suite, et alors que j'ai envie de fracasser ma tête contre les portes en métal, il vienne me tenir la jambe avec son sourire suffisant ?

— Ce que Maddy a fait était pas cool, concède t-il.

Je ne tomberai pas dans le piège de lui répondre. Lorsqu'il en aura marre de parler dans le vide, peut-être qu'il s'en ira et qu'enfin, il me foutra la paix.

— Et peut-être que j'ai aussi été un peu insistant. Mais hé Dam, sans déconner : d'habitude les gens veulent être mes amis, ils veulent me parler, me côtoyer mais toi... pourquoi tu me détestes comme ça ? Si t'arrêtais de me cracher dessus à chaque fois qu'on se voit peut-être que je passerais moins pour un mec relou tu crois pas ? Je suis pas un mec qui force.

J'espère qu'il comprend le message que j'essaye de lui transmettre par mon silence et mon regard noir. Cet imbécile, au lieu de simplement tirer sa révérence et se casser, préfère me sourire en coin avant de lever le nez vers le plafond, les bras croisés derrière la tête.

— J'ai appris pour Sam, finit-il par lâcher.

Ma mâchoire se crispe, mes yeux se ferment pour camoufler mon reflu d'émotions. De tous ceux qui pourraient me voir craquer, Alexandre est bien le dernier que je tolérerai près de moi à ce moment-là.

— Nassim a chialé à midi, lorsque ton copain lui a lâché le morceau. C'était... émouvant, j'imagine ?

— Tu vas me lâcher les bask oui ?

— Oh mais il parle ! Sans blague Dam je...

— Damian. Je m'appelle Damian.

Il renifle, dédaigneux, avant de poursuivre.

— Damian, j'essaye de faire en sorte d'assainir notre relation qui pour le moment est resté bloquée sur ton pied me défonçant les couilles donc, s'il te plaît, pourrais-tu essayé de constater ma bonne foi et ma réelle empathie à ton égard ?

Je cligne des yeux, hausse un sourcil.

— Quoi ? s'étonne Alexandre.

— Empathie ?

— Oh arrête pitié, je plaisante pas lorsque...

— Il remet pas en doute ta sincérité pauvre cloche, il sait pas ce que ça veut dire.

Personne numéro deux que je déteste dans ce lycée et que je préférerai savoir de l'autre côté du globe, mesdames et messieurs, veuillez applaudir Édouard et son abominable pull sans manche !

Alexandre laisse échapper un « oh » sidéré, avant de se creuser la tête quelques secondes pour tenter de m'expliquer la signification d'empathie.

— Qu'est-ce que tu veux ? je murmure en regardant Édouard s'adosser aux casiers juste à côté de moi.

— Bonjour à toi aussi jeune rescapé de la frontière , comment vas-tu en ce jeudi après-midi ensoleillé ?

— T'aurais l'air malin si je te disais là tout de suite que les trois quarts de ma famille étaient morts flingués par des douaniers.

— On sait tous les deux que la lignée Cortez est loin d'être en voie d'extinction.

Je secoue la tête, reporte mon attention sur Alexandre qui s'est subtilement rapproché, les mains dans les poches.

— Je veux juste faire la paix.

— Comme tu l'as si bien dit tout à l'heure, t'as un tas de gens qui rêvent d'être tes amis alors, t'as pas besoin de moi.

Sans lui laisser le temps de riposter, je me redresse pour commencer à m'éloigner lorsque tout à coup, des doigts glacés se referment sur mon poignet, me retiennent sans aucune difficulté.

Mon sang se fige, mes poumons se vident d'un coup.

Je déteste lorsque autour de moi, les gens se sentent autorisés à me retenir, à me maintenir alors qu'il est clair dans mon attitude que je désir m'en aller.

— Lâche-moi tout de suite ou je hurle.

— … quoi ?

— Tu l'as entendu, tu le lâche.

Comme tombés du ciel, Samuel et Nassim apparaissent, et mon petit ami, à la seule vue de la main de Alexandre autour de mon poignet, s'avance d'un pas menaçant.

Les doigts se déroulent aussitôt, j'essaie de rester calme en rejoignant Samuel, bien que ma tension trahisse le mal-être qui vient d'à nouveau me gagner.

— On y va, je murmure.

— Si t'as besoin d'un nouveau chien de garde, lorsque celui-là sera dans l'avion, call me baby.

Je stoppe ma progression, me retourne vers Alexandre, le fusille du regard avant de grincer :

— C'est fou comme les caniches arrivent à se persuader qu'ils peuvent se dresser face aux loups. Alors que, soyons honnêtes : à part japper et se prendre pour une race canine supérieure, ils servent à quoi ?

Édouard éclate de rire, repousse ses lunettes sur son nez avant de nous rejoindre au petit trot, passe un bras autour de mes épaules, fanfaron.

— T'y habitue pas parce que ça deviendra pas une habitude mais, je t'aime putain !

Je renifle, sens le regard de Samuel me couvrir tandis que nous reprenons notre progression jusqu'aux portes du lycée. Alexandre ne nous suit pas, alégria !

Dehors, le ciel est couvert, le soleil a du mal à transpercer à travers l'épaisse couche de nuage grisâtres qui nous étouffe. À peine sortis, je sors mon paquet de cigarette pour m'en caler une entre les lèvres, en propose une à Édouard – il m'a en quelque sortes aidé à me tirer de la présence de Alexandre, alors il mérite bien de partager une chance de mourir jeune avec moi.

— T'étais au courant Dam ? m'interroge Nassim.

Rien n'est nommé ici mais, on sait tous à quoi il fait référence. Je le vrille d'un regard équivoque, mes doigts crispés autour de ma clope.

— À ton avis ?

— Question stupide ?

— Fous-la toi au cul ta question de merde.

Samuel glousse, je me demande un instant comment il arrive à être aussi détaché de ce problème dont il est pourtant le point central.

De mon côté, je balaye l'asphalte d'un long regard contrarié, prêt à exploser. Si seulement je pouvais me retrouver seul, là tout de suite, pour juste hurler un bon coup et reprendre ma vie, revenir dans le passé il y a quelques semaines, plombé Hannah Portgas à l'aéroport, m'enfuir avant d'être pris.

Tout serait plus simple.

— Et alors ? Tu décolles quand ?

— Lundi prochain, marmonne Samuel, les mots hachés.

— Steak and shape demain soir ? propose Édouard en nous couvrant de toute sa hauteur.

Nassim ne répond pas tout de suite, sort son porte-feuille de son sac, avise son contenu avant de hausser les épaules.

— Noor me doit vingt balles, c'est bon pour moi.

— Et ça sera bon pour nous, ajoute Samuel. Même si on doit piquer dans la tirelire des jumeaux.

Il rit à nouveau, me coule un regard pour prendre la température de mon côté. Et, je ne sais pas ce qu'il constate en me regardant mais, d'un seul coup, son rire se meurt et son visage se ferme.

« C'est une blague ?! » - Duke.

« Raf et Ari la laissent faire ?! » - Duke.

« Franchement je suis choquée O.o » - Chiara.

« Et vous prenez ça comment ? Le futur break-up ? » - Lu.

« Y'aura pas de break-up » - Samuel.

« La distance tue pas forcément » - Samuel.

« On en reparle dans dix jours » - Lu.

« T'es qu'une grosse salope Lu, l'écoutez pas les mecs » - Duke.

« Les jumeaux sont pas trop deg ? » - Isak.

« Ouais c'est vrai, t'es grave leur idole » - Chiara.

« Ils ont encaissé le coup » - Samuel.

« Je me fais pas de soucis pour eux » - Samuel.

« Et toi Dam ? » - Lu.

El principe s'est déconnecté.

« J'imagine que ça veut dire ''mal'' ? » - Lu.

« T'imagines bien » - Samuel.

« Je vous aime les mecs, ça va allez, vous êtes plus fort que ça » - Duke.

Dungboy s'est déconnecté.

   Il y a des jours comme ça, où j'aimerais ne pas avoir à me lever, ne pas avoir à affronter le monde extérieur et tout ce qui en découle : les gens, le temps, le monde.

Sauf qu'en tant qu'être humain, il nous est fortement conseillé de nous sociabiliser afin de ne pas sombrer dans une longue et étouffante dépression. « L'homme est un animal social » disait Aristote, je ne suis vraiment pas de son avis.

Hier soir, après notre sortie – la dernière – au Steak and Shape d'Hôtel de ville, nous nous sommes posés dans la chambre de Nassim, et avons écouté de la musique. Du reggae et du rap en majeur parti, pas ma tasse de thé mais, l'important c'était juste d'être présents, ensembles autour de Samuel qui bien que confiant derrière son sourire à la con, ne trompe personne.

Ce matin, sur les coups de neuf heures je me suis extirpé de l'amas de bras et de jambes que créaient nos quatre corps entassés sur un canapé convertible réservé à deux personnes, et me suis habillé dans le silence pour ne pas les réveiller. Rendez-vous chez le psy, à dix heures, quelle bonne blague.

Elle n'a pas été déçue. Pendant mes une heure trente de rendez-vous, je lui ai vomis ma verve à la figure, l'ai incendié à la place de Hannah Portgas, lui ai expliqué à quel point tout était injuste et méprisable. Elle était sidérée, c'est peu de le dire. Les yeux écarquillés, elle a bien tenté de me calmer en mettant des mots ''plus corrects'' sur ma colère mais, rien n'y a fait. Je suis sorti de son cabinet encore plus énervé que je ne l'étais en arrivant.

Entre temps, Samuel est rentré à la maison, m'a envoyé plusieurs messages que je n'ai même pas ouverts. C'est cruel je sais, il n'y est pour rien mais là, tout de suite, ej n'ai pas envie de penser au fait que dans deux jours, il sera à l'aéroport, avec sa putain de valise au bras du vagin sur patte duquel il a eu la mal-chance de sortir.

Assis sur le rebord du quai, les jambes dans le vide, je bats l'air en fixant les bateaux sur le Rhône. Il fait encore froid mais, pour un début de mois de février, les gens ont raison de profiter du soleil qui tape depuis quelques jours. Mon blouson d'hiver est roulé en boule à côté de moi, pleure déjà son futur retour dans le placard des vêtements d'hiver.

Qu'importe.

De la main, j'attrape une poignée de cailloux que je balance dans l'eau, les regarde disparaître sous la surface dans un maigre spectacle d'éclaboussures.

C'est peu distrayant, mais ça a au moins le mérite de me faire oublier les cartons qui doivent être en train de se faire à l'appartement.

Ma mâchoire se crispe, mes doigts raclent la terre qui s'infiltre sous mes ongles. L'un d'eux se casse, m'arrache un grondement frustré.

— Damian ?

Mollement, j'avise Thibaud au loin, qui agite la main dans ma direction avec un grand sourire plaqué au visage.

Dynamique dans son plus beau jogging à l'effigie de l'équipe, il court avec concentration, un Airpod dans une oreille, ses lunettes de soleil sur le nez.

— Tu comptes te jeter à la flotte ?

Il s'arrête à ma hauteur, reprend son souffle, une main sur la hanche, avant de me donner un coup amical dans l'épaule.

Voyant que je ne réagis que très peu à son entrée en matière peu subtile, il vient s'asseoir à côté de moi, les bras croisés derrière la tête.

— Tout va bien ?

— Pourquoi les gens se jettent dans les fleuves ? Je veux dire, c'est tout de même plus simple d'avaler une boîte de cachetons ou de s'exploser la cervelle.

— Wouah, alors...

Il rit, quelque peu nerveusement, se passe une main sur le front pour en chasser la fine pellicule de sueur qui commence à s'y former, avant de revenir à moi, soucieux.

— Tu comptais vraiment te jeter alors ?

— Bien sûr que non, je rétorque vivement. Je me pose juste la question.

— Ça revient à se demander pourquoi les gens se jettent sous les trains ou les métros.

— Là au moins ils sont sûrs de pas se louper.

Je ravale ma salive, tout en me rendant compte que pour un samedi matin, à l'heure de l'apéritif, notre conversation est plutôt morbide. Thibaud doit s'en rendre compte aussi car, au lieu de relancer, il sort son portable pour me montrer une une photo de chien, un bouledogue français noir avec une tâche blanche autour de l’œil.

— C'est ma chienne, elle s'appelle Carla.

— Je comprends pas les gens qui donnent des noms d'humains à leurs animaux. C'est genre... franchement bizarre.

— Quoi ? T'as jamais eu de bestioles toi ?

— Un cochon d'Inde une fois. Enfin, c'était même pas le mien, il était à Sam, et il s'appelait Muffin. Il est mort d'une crise cardiaque l'an dernier.

— Paix à son âme.

Le silence retombe. Perdus sur un minuscule bateau, mes yeux suivent son trajet avec lenteur, fatigue. Fixer ce petit véhicule ne me demande pas trop d'efforts, c'est parfait. Mécaniquement mes mains extirpent mon paquet de cigarettes de mon jean, en saisissent une puis l'allument, le tout sans que je n'ai à réfléchir à quoi que ce soit.

La force de l'habitude, c'est affolant.

— Bon, tu vas pas me dire pourquoi tu déprimes tout seul au bord de la flotte du coup ?

— Bof, j'en ai pas trop envie là. Et toi ? Pourquoi tu cours là ? T'habites pas genre de l'autre côté de Lyon ? Rive gauche de la Saône ?

Thibaud rit un peu, prend une photo de ses baskets au-dessus de l'eau avec son portable avant de me répondre, l'air rêveur :

— Ma copine habite vers la place Jean Macé. Alors je cours là.

— La rousse ?

— Ouais mec, la rousse.

Il a un air de bienheureux au visage, c'est attendrissant. Rien que de parler de sa petite amie, ses yeux se sont éclairés d'un coup et, sans savoir ce qui se passe exactement dans sa tête, je devine des images embellies et des sourires niaiseux.

La fumée me brûle la gorge, c'est rare, d'ordinaire je ne la sens même plus passer.

— Éteins-moi cette clope espèce de sale petit merdeux !

Thibaud réagit avant moi, tourne la tête dans la direction de la voix avant de hausser un sourcil. Il semble visiblement étonné, mais ne fait aucun commentaire, préférant me laisser le champs libre pour répondre à Jay, le ton saturé d'amour et d'enthousiasme à l'idée de le voir traîner près de chez nous :

— T'es pas mon père sale bouffon.

— Ça c'est certain ! Si j'avais été ton daron mon poussin, je peux te dire que tu connaîtrais par cœur la forme des semelles de mes godasses.

Je renifle avec mépris, regarde Fiona lui donner un coup de coude d'avertissement avant de descendre les marches pour nous rejoindre. Elle porte une élégante robe longue aux tons chauds, ainsi qu'une paire de bottines qui à leur style, doivent appartenir à ma sœur. Du bout des doigts, elle me subtilise ma cigarette, l'éteins, avant de l'écraser par terre du talon de sa chaussure.

— Je ne suis pas toujours d'accord avec lui mais, ça c'est non.

— Me cassez pas les pieds avec ça ! C'est pas comme si j'avais commencé hier !

— Tu te rends compte des paradoxes que tu représentes à toi tout seul ? Tu te buttes au sport, tu fais super gaffe à ce que tu manges, es végétarien depuis quelques mois maintenant, tu comptes tes putains de calories et à côté de ça tu fumes comme un pompier, picoles et dois toucher à tout un tas d'autres trucs plus ou moins catholiques. C'est rageant cette contradiction !

Thibaud accorde le point à Jay, tend son poing dans sa direction pour le saluer et, étonné, le meilleur ami de Rafaël lui rend son geste, un sourcil haussé.

Sans me laisser le temps de m'interroger sur le pourquoi de leur présence sur la place, Fiona me devance en m'expliquant que pour la journée, ils viennent nous prêter main forte, psychologiquement parlant. J'ai envie de lui répondre qu'avec ou sans eux, le résultat sera le même mais, je préfère me taire et juste profiter de leur présence rassurante. Après quelques bribes de paroles, Thibaud finit par s'éclipser, me promets de défendre mon absence de cet après-midi auprès de Henri, avant de quitter le quai, en petites foulées.

— Garde-le, me lance Jay, c'est un bon gabarie, en cas de coup dur ça peut servir.

— Je peux me défendre tout seul.

— Avec quelle force mon poussin ?

— Tu veux voir ?

Il hoche la tête en riant, avant de nous proposer de rejoindre l'appartement pour le déjeuner.

L'envie m'en manque mais, il faudra bien y remettre les pieds avant lundi donc, autant éviter de se mettre des œillères trop longtemps. Être là, soutenir, rassurer, faire passer le message que tout ira pour le mieux jusqu'à ce que Rafaël ne trouve le moyen de le ramener ici.

Car il va le trouver, ce moyen, il va la dénicher cette solution. Il a plutôt intérêt en tout cas, s'il ne veut pas retrouver sa mère raide dans un quelconque courre d'eau de Nouvelle-Zélande.

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