Une vague aux accents de guerrière.
A ceux qui aiment, avec dévotion, avec passion.
À ceux qui aiment, avec ferveur, avec ardeur.
A ceux qui restent, avec courage, et qui deviennent un ancrage.
Sur la mer de la vie se dessinent nos vagues. A la fois douces et puissantes, belles et terrifiantes. Nos vagues, nos vies. Qui se démènent, entre la tempête et l’éclaircie.
Nos vagues, qui tantôt nous portent jusqu’au ciel, frôler les nuages, rire au soleil, aimer avec le cœur, nous entraînent aussi vers nos pires profondeurs.
Nos vagues, qui par moment se déchaînent et détruisent tout sur leur passage, notre bonheur, mais également notre malheur, afin qu’il ne reste plus qu’une seule chose : la paix.
Nos vagues, qui parfois, intrépides et joueuses, se lient à d’autres. Écume dansante dans la nuit, orchestrant un ballet bleu jusqu’au matin. Nos vagues qui de concert se réjouissent, car d’une vie elles peuvent en atteindre d’autres.
Qu’il est beau, d’observer la vie des vagues suivre leur cours, d’assister à leur étrange et saisissant spectacle. Elles virevoltent, elles vivent. Ensembles. A travers les tempêtes et les ouragans. A travers les récifs, elles se retrouvent. Et jusqu’à la plage elles s’écoulent.
Qu’il est beau, d’observer la vie des vagues.
Tandis qu’elles caressent les grains de sable.
Et que d’une écume liée, l’une d’elle s’évade.
Légère et harmonieuse, à présent insaisissable.
A ceux qui aiment, et aimeront.
A ceux qui restent, et resteront.
Que le son des vagues vous accompagne.
Et que de la tempête les vents se calment.
A cette vague aux accents de guerrière, à ceux qui l’aiment, à ceux qui restent.
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