Je suis perdue entre déspoire et haine. Je ne comprends pas? Je ne sais pas comment je vais m'en sortir et je vais essayer de m'en sortir. Déspoire quand tu nous tiens? Il y a encore quelques jours j'étais bien dans ma peau, avant de fêter mes 18 ans j'étais super. On dirait que je disais adieux au calme de l'enfance. J'étais vraiment sereine. Depuis quelques jours les tourments se sont pointés leurs bouts de nez, disons exactement la journée que j'ai fêté mes 18 ans. Je suis naïve, je l'ai toujours été. Je me suis faite invitée par ces deux amies et leurs amoureux. Je ne pensais pas aux petits copains donc je n'en avais pas. Ils m'ont invité chez McDonald à Maadi au Caire rendue sur place, le plan a changé on ne restait pas au McDo on partait chez le copain de Lina. C'est une auto qui est venue nous chercher, Ramzi et Saleh n'embarquaient pas dans l'auto, ils nous ont convaincu nous trois d'embarquer et ils allaient nous rejoindre plus tard vu le manque de place. Il y a une petite voix qui me disait qu'il ne fallait pas y aller mais j'y suis allée pareil. Une fois, chez Rami, je pense qu'on était bel et bien chez Rami... J'ai comprit dans quelle merde on s'était embarqué. De "un" ce n'était pas chez Rami c'était un appartement quelconque où les gars font leurs affaires de drogue et où ils violent, ah! Oui, carrément, où ils violent. J'ai comprit qui s'y trouvaient, c'étaient des brigands, des proxénètes...Pour commencer l'appartement est au sixième étage et il y a beaucoup trop de testostérones, de testostérones de mauvaises goût, des testostérones de proxénétisme...On le sentait partout leurs testostérones. Ils ne sont pas "exactement combiencleans ces gars là, je les ai entendu se chuchoter en arabe :" oui, de la marchandise fraîche." Nous étions leurs marchandises. Il fallait trouver un plan pour sortir de cet appartement et on ne savait pas comment? C'est assez pour faire péter le plomb et c'est à partir de ces jours là que je suis devenue comme ça. Un choc post-traumatique à mes dix huit ans. Ça te suit toute ta putain de vie, j'ai quarante deux ans et je suis encore sous le choc. On a passé au cash mais violemment. Ils nous ont violé un gars à la fois. Ils attendaient comme pour aller faire leurs petits besoins. Ils étaient nombreux, je ne sais pas exactement. Nous étions couchées àême le sol. On se regardait en pleurant en silence parce qu'on essayait de crier c'était des bafles qui finissaient sur nos joues. On a jamais revu Ramzi et Saleh, ils nous ont carrément vendus, les fils de putes.peau, avant de fêter mes 18 ans j'étais super. On dirait que je disais adieux au calme de l'enfance. J'étais vraiment sereine. Depuis quelques jours les tourments se sont pointés leurs bouts de nez, disons exactement la journée que j'ai fêté mes 18 ans. Je suis naïve, je l'ai toujours été. Je me suis faite invitée par ces deux amies et leurs amoureux. Je ne pensais pas aux petits copains donc je n'en avais pas. Ils m'ont invité chez McDonald à Maadi au Caire rendue sur place, le plan a changé on ne restait pas au McDo on partait chez le copain de Lina. C'est une auto qui est venue nous chercher, Ramzi et Saleh n'embarquaient pas dans l'auto, ils nous ont convaincu nous trois d'embarquer et ils allaient nous rejoindre plus tard vu le manque de place. Il y a une petite voix qui me disait qu'il ne fallait pas y aller mais j'y suis allée pareil. Une fois, chez Rami, je pense qu'on était bel et bien chez Rami... J'ai comprit dans quelle merde on s'était embarqué. De "un" ce n'était pas chez Rami c'était un appartement quelconque où les gars font leurs affaires de drogue et où ils violent, ah! Oui, carrément, où ils violent. J'ai comprit qui s'y trouvaient, c'étaient des brigands, des proxénètes...Pour commencer l'appartement est au sixième étage et il y a beaucoup trop de testostérones, de testostérones de mauvaises goût, des testostérones de proxénétisme...On le sentait partout leurs testostérones. Ils ne sont pas cleans ces gars là, je les ai entendu se chuchoter en arabe :" oui, de la marchandise fraîche." Nous étions leurs marchandises. Il fallait trouver un plan pour sortir de cet appartement et on ne savait pas comment? C'est assez pour faire péter le plomb et c'est à partir de ces jours là que je suis devenue comme ça. Un choc post-traumatique à mes dix huit ans. Ça te suit toute ta putain de vie, j'ai quarante deux ans et je suis encore sous le choc. On a passé au cash mais violemment. Ils nous ont violé un gars à la fois. Ils attendaient comme pour aller faire leurs petits besoins. Ils étaient nombreux, je ne sais pas xactement combiencombien? Nous étions couchées à mêmemême le sol.