réponse à "je voudrais rencontrer..."

de Image de profil de muriel Maubecmuriel Maubec

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Mon petit délire avec le docteur de l'Enterprise. J'ai dépassé de deux minutes, mais j'étais si bien dans ses bras, que je n'ai pas vu le temps passer.

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POV de l’auteur.

Le plus talentueux des docteurs de toute la galaxie pestait dans ses quartiers, devant la table sur laquelle il avait disposé son rasoir, un peigne et une crème qu'il utilisait sur sa peau. Il avait fait un récurage en règle et avait revêtu sa tenue de gala, celle qui lui enserrait la gorge chaque fois qu'il la mettait. Et comme si ça ne suffisait pas, il galérait à fixer les épinglettes honorifiques sur son veston bleu argenté. Déjà qu'il avait eu un mal de chien à fixer les boutons de manchettes. Et en plus, quelqu'un frappait à la porte. Il grommela, en abandonnant le pins de son insigne sur la table pour aller ouvrir. Quelle ne fut pas sa surprise de voir arriver Miss Chapel, la jeune nurse. Y avait tout qu'allait pas, mais la vision devant ses quartiers était agréable.

« Bonsoir Christine, que puis-je faire pour vous ? » lui demanda-t-il en portant son pouce à ses lèvres, il n'était pas question de tâcher son uniforme.

POV personnel.

« Je venais vous rendre compte des dernières évolutions de la créature. Pour l'instant, le sérum que vous lui avez administré, n'agit pas. Elle a continué de se développer, par contre, bonne nouvelle, cela a stoppé les éternuements ; nous ne risquons plus de nous retrouver catapulté contre un mur.

« Le capitaine va être enchanté de savoir ça » lâcha-t-il, à moitié satisfait. Il reprenait déjà son épinglette et essaya à nouveau de la fixer. Je vins à son secours.

« Puis-je, docteur ? » Je lui demande au moment de glisser ma main sous le tissu de la vareuse. D'un signe de tête, il me donne son accord. Je parviens à fixer correctement les quatre patchs triangulaires et colorés. Léonard Mccoy détenait la légion d'honneur, le prix de la vaillance de Starfleet et la décoration des chirurgiens de Starfleet.

«Et voilà, tout beau comme un sou neuf. »

Comme retentit la musique qui appelle les officiers sur le pont, le docteur me saisit par la taille et m'entraîne dans un petit pas de danse chaloupé. Il a envie de s'amuser, avant d'aller affronter une réunion de travail et une réception ennuyeuse. J’apprécie vraiment l'intermède. Le docteur Mccoy est particulièrement charmant et charmeur ce soir, cintré dans son uniforme bleu pailleté. Pas de réception pour moi, je suis de garde à la clinique, c’est moi qui vais surveiller le bébé glouton. Il me fait tournoyer sous son bras et me serre contre lui. Je sens les jambes du docteur frôler les miennes ; il me fait glisser à petits pas sur le sol de la cabine. Avec un petit sourire, je détourne de temps en temps la tête, je n’ose pas tout à fait le regarder dans les yeux.

« Docteur, j'hésite entre dire « j'ignorais que vous étiez si bon danseur » et … » Je m’interromps car je sens la main ferme du médecin appuyer sur mon bras et il me bascule doucement en arrière. Comment décrire la puissance de cette sensation ? La douce pression de ses mains dans mon dos, ses yeux souriants qui ne cessent de me regarder, ce mouvement qu'il imprime pour m'emmener dans la direction d'un rythme à trois temps

« Oui, terminez... » ajouta-t-il soudain curieux et encore un peu plus amusé.

« L'autre option, c'est « j'aurais dû m'en douter que vous étiez bon danseur ».

« Et bien, disons que je suis heureux d'avoir eu ces cours de danse à Starfleet. Savoir jouer de la seringue et avoir des doigts de fée n'étaient pas suffisant. Et puis… disons que ; ça m'a permis d'être un peu plus ….. sociable, on va dire. Quand je suis arrivé à Starfleet, et bien, ma foi, j'étais plus bon pour la caverne que pour l'ambiance caserne, si vous voyez ce que je veux dire». Je ne dis rien, je pince mes lèvres et lui lance un regard plein de compréhension. Oui, je comprends qu'il y a un lourd sous-entendu.

****Je mets un terme à la petite danse, je lui rappelle que nous avons tous deux des obligations.

POV de l’auteur

Désappointé, il la laisse partir, il l'aurait bien emmené avec lui ou alors il l'aurait accompagné jusqu'à la clinique. Elle dépose sur sa joue un baiser, après avoir demandé l'autorisation de le saluer ainsi en ajoutant :

« Pour vous donner le courage d'affronter vos responsabilités protocolaires, docteur. Tenez bon. Et si vous voulez, je vous biperai pour vous sortir de là.

« Chiche ? » lui lance-t-il, la mine enjouée par le défi qu'elle lui décoche. A dire vrai, il en serait ravi.

« Peut-être que mon télécommunicateur bipera le vôtre », ajoute t-il en prenant sa petite sacoche contenant tout ce qui pouvait servir en cas d'urgence : compresse, hypospray et son tricordeur.

« Espérons que je n’aie pas à m’en servir, mais il vaut mieux tout avoir sous le coude. Ah, et autre chose, Christine, pour ce qui est de notre patient, ne vous inquiétez pas, je lui ai posé une puce sous-cutanée, de telle façon que chacune de ses réactions sera enregistrée », dit-il, avant de saisir son communicateur extra-plat, celui des réceptions, et de le glisser dans son étui qu'il a à l'arrière de son pantalon.

« Donc s'il me mord à nouveau, ce sera consigné » rajoute t-elle, pas du tout rassurée.

« S'il vous mord, c'est lui qui sera consigné, et nous lui limerons les crocs, d'accord ».

Elle lui adresse un petit sourire et le regarde sortir de la pièce.

PDV de l'auteur.

***Léonard Mccoy marche vers ses quartiers. Il désactive l'ouverture automatique qui fait, en temps normal, trop de bruit et passe en mode manuel. Il pousse lentement la porte et entre dans la clinique. Christine Chapel est assise sur un tabouret blanc à une des tables du laboratoire. Elle s’est assoupie, sa tête repose entre ses bras. Il s'approche doucement, et l’appelle en un doux murmure. Elle ne réagit pas. Il pose sa main sur son épaule et la secoue gentiment, elle n’a aucune réaction. Il la prend dans ses bras et la soulève délicatement pour aller la déposer sur un des lits de l'infirmerie. Il vérifie ses constantes, son pouls bat, il peut le percevoir, sa respiration est régulière quoi qu'un peu lente. Il palpe l'arrière de son crâne et le dessus de la tête, peut-être qu'elle a une bosse qui aurait pu provoquer un hématome intracrânien, mais il ne perçoit rien. Il prend son tricordeur et le promène autour d'elle, l'appareil ne révèle aucune douleur, aucune chute de tension, aucun accident circulatoire ou respiratoire. Il se saisit d'un hypospray et lui fait une injection. Elle est vivante, en bonne santé mais inerte. Il appuie sur un petit bouton au bord du lit, ce qui actionne une commande. Un drap et une couverture viennent recouvrir la jeune femme qui est là, assoupie mais inconsciente. Il passe sa main sur son visage, se frotte le front, pour effacer fatigue et soucis, il mord le bas de sa lèvre, fronce les sourcils, réfléchit aussi vite qu'il le peut. Doit-il prévenir le capitaine, Mr Spock et l'officier Sulu ? Certainement, mais pas avant d'avoir une idée claire de ce qui s’est passé pendant son absence. La logique commande d'aller interroger le tableur. Il l’avait connecté à la puce que portait la rhizobactérie qui leur croquait les doigts. Ce qu'il fait. Il s'approche de la table et élève la voix, usant d'un ton firme et un peu menaçant :

« Et si jamais j'apprends que c'est toi qui a fait ça à mon infirmière, je vais être très fâché, tu m'entends ? Je vais te "dépétaliser", tu vas voir. »

***Dans le labo, le tableur révélait quelques marques d'agitation, mais rien qui indiquait que la créature avait de près ou de loin attaqué la jeune infirmière. Bones quitte le laboratoire et revient vers Christine pour poursuivre son examen. Il se saisit de son hypospray, l'actionne en mode « prélèvement ». Peut-être que quelques millilitres de sang livreront de quoi faire un diagnostique. Il étouffe un bâillement, secoue la tête pour chasser la fatigue qui veut lui tomber dessus. Il se lève et va se commander un mug fumant, avant de croquer dans un fruit reconstitué, pour tenir. Il se penche au-dessus de son microbiophaseur et commence l'analyse du sang qu'il a prélevé.

« Bon, maintenant, fini de s'amuser. Ça ne prend plus ta petite moue. Maintenant, on va laisser de côté les sentiments et je vais te montrer de quel bois je me chauffe. » Bones, le regard noir et la main ferme empoigne un sécateur et tranche une des nombreuses ramifications qui partaient de la tige de la bio-plante. Un hurlement horrible jaillit dans la pièce, le cri d'un être vivant mutilé ; une plainte aiguë qu'avec horreur, il identifie. Les yeux écarquillés, le geste pétrifié, il se lève et se précipite dans la pièce d'à côté.

« Oh mon dieu, Christine, mais qu'est-ce que j'ai fait ».

La jeune femme est prostrée sur son lit, les genoux remontés sur sa poitrine, serrant contre elle ses bras, ses jambes qui sont comme lacérés. Il ne commente pas le fait qu'elle est sortie de sa torpeur, il attrape son protoplaseur pour cautériser les déchirures sur ses membres. Si une seule artère est touchée, la vie de la jeune botaniste est menacée.

« Saleté de plante, bon dieu, comment j'ai pu être aussi idiot.»

Il s'explose le poing contre le boîtier de commande :

« KIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRK, VITE, URGENCE. VENEZ VITE ».

***La sonnerie de l'appel retentit au-dessus de la tête de James Tiberius Kirk, le virant de son lit. Quelle sortie violente. Il visualise immédiatement le plancher de sa cabine et se relève précipitamment pour aller basculer le biper en mode réponse :

« Kirk à infirmerie, j'arrive ».

Il se rue hors de son cockpit de repos et, torse nu, galope jusqu'au turbo lift pour rejoindre l'infirmerie. En moins de quinze secondes il est aux portes de l'infirmerie, il déverrouille le système d'ouverture et fonce vers les lits. Ce qu'il découvre termine de le réveiller.

« Oh mon dieu, Bones, que se passe-t-il ? » hurle t-il. « C'est quoi ce sang, le vôtre ? Celui de Christine ? Qu'est-ce que je peux faire ? » Bones lui tend le protoplaseur : « Continuez de cautériser les plaies, moi je vais faire de la suture de microchirurgie. Avant de filer vers le labo il écrase à son tour le boîtier du télé-transmetteur:

« Mr Spock, ramenez-vous à l'infirmerie. Il nous faut une de vos fusions vulcaines et sortez Mr Sulu de son monde onirique. »

Bones plonge ses deux avant-bras dans deux cylindres qui lui désinfectent la peau, avant de se munir d'un scalpel à cautérisation laser immédiate. Il place un champ stérile autour de la plante. Il prend délicatement la pousse et s'affaire à réparer les dégâts qu'il a provoqués. Comme il l'avait fait pour l'oreille de Spock gravement endommagé lors d'une attaque, comme il l'avait fait de nombreuses fois sur des membres d'équipage, il fait preuve de minutie pour tenter de raccorder les fibres et les terminaisons nerveuses de la plante. Comme en plus, il se sent terriblement coupable, il prend encore plus de précautions, allant jusqu'à parler doucement. Soudain le bruit caractéristique des ventouses de porte se fait entendre.

« Officier Spock , sur place, que puis-je faire » demande t-il calmement.

« Comment ça se passe, Jim » questionne t-il sans interrompre son geste.

« J'ai cautérisé la dernière blessure » lance Jim, en maintenant le protoplaseur sur le bras de Christine. « Plus de saignements, mais elle souffre ».

« Très bien, Mr Spock, faites une fusion mentale d'apaisement à Miss Chapel, puis vous viendrez en faire une à ce végétal blessé, je vous expliquerai. Moi j'ai fini de suturer de ce côté là», annonce t-il, la voix faible, le ton grave.

« Attendez docteur, on peut encore faire un peu plus » s'écria Sulu en jaillissant du sas. Il tient à sa main un petit sachet qu'il est en train d'ouvrir. Ça contient une étrange poussière blanche qui ressemblait à du bicarbonate de soude ou à…

« Lieutenant Sulu, vous nous expliquez ? Dois-je vous rappeler les dégâts que cette poudre a faite ? Est-ce que le mot camé vous dit quelque chose », gronde le capitaine Kirk.

« Ne dites pas d'âneries, capitaine. Il s'agit d'un traitement à visée thérapeutique. C'est de l'aloe vera séchée et que j'ai réduite en très fines particules ! » explique Sulu en faisant le geste de piler quelque chose avec un mortier.

« Normalement, il aurait fallu réaliser une greffe avec le végétal, mais cette plante a déjà subi une lourde intervention et on ne va rien tenter là tout de suite, et puis notre médecin a déjà beaucoup donné de sa personne. »

Bones, penché sur la table, mains ouvertes, se frotte le visage et les yeux pour ramener un peu de fraîcheur dans son esprit et se secouer un peu. Quelle nuit de dingue.

« Allons-y, monsieur Sulu. Que voulez-vous que nous fassions ? » demande Bones, soudain un poil plus vaillant.

Sulu commence à écarter délicatement le bas du feuillage et verse une grande quantité de poussière tout autour de la tige.

« Cela va agir comme un engrais pour hâter la reprise, mais en même temps, les agents de l'aloe véra vont modifier le programme interne de la plante, diminuer ses velléités agressives et les remplacer par des molécules ayant des vertus cicatrisantes et calmantes. »

« En gros, vous envisagez une rééducation de ce végétal, c'est ça, Mr Sulu ? » demande Jim Kirk, un peu soupçonneux.

« Je n'ai jamais entendu dire que cela était possible, mais à cet instant précis, j'ai envie de vous croire».

POV personnel

***Il me faut beaucoup d'abnégation et de courage pour me rétablir. Les nerfs ont été un peu malmenés lors de l'attaque et il m’a fallu réapprendre à faire fonctionner mes bras et mes jambes. A tour de rôle, Jim et l'équipage se sont affairés autour de moi pour me soutenir et me guider dans mes exercices. Sulu m’a apporté des fleurs, des gentilles jonquilles et il me fait rire, un tel traitement est assurément salutaire. Au plus profond de moi-même, je sais que faire partie de l'Enterprise est ce qui m’est arrivé de mieux, j’ai trouvé des amis, une famille et des gens qui tiennent suffisamment à moi pour ignorer leurs propres limites. Sulu lui a expliqué qu'ils allaient devoir éduquer ce végétal, les molécules qui lui ont été ajouté remplissent leur fonction, mais la plante va avoir besoin d'accompagnement. Tous trois collaborent et finissent par établir un protocole éducatif, similaire à ceux que la Fédération avait mis en place pour chaque nouvelle planète découverte par un des vaisseaux de Star Fleet. Programme d'enseignement, règles strictes et contrôle annuel. Sauf que la plante reste, pour l'instant, à bord de l'Enterprise. Elle a trouvé place dans le laboratoire de Mr Sulu, qui me rend compte et au capitaine des avancées.

***quelques temps après

Cette épreuve nous a évidemment encore un peu plus rapproché, au-delà de notre complicité professionnelle, il m’a sauvé la vie.

« Avez-vous entendu ce que je vous ai dit, docteur ? » Je demande en élevant un peu la voix. Je viens de finir de mettre à jour les dossiers et les relevés, tandis que le docteur Mccoy remplissait des doses dans différents hypospray pour les mallettes d'urgence des navettes et des ponts. Il est très concentré et il ne consent à lever les yeux qu’au moment où je pose ma main sur son bras :

« je vous demande pardon, Christine, vous disiez ». Je lâche lâcha un soupir de dépit.

« Je vous demandais si vous étiez d'accord de m'accompagner au mess pour déjeuner, ensuite nous pourrions nous téléporter sur Canopus, nous avons droit à un congé, il me semble. »

«Oui, cela serait une bonne idée, cependant je. Enfin. Vous savez Christine, je ne pense pas que… Après ce qui s'est passé, je... »

Le brillant médecin chef ne s’est jamais autant emmêlé les neurones dans une prestation orale. Je le trouve carrément mauvais, je ne le laisse pas s’empêtrer davantage, je mets un doigt sur sa bouche pour le faire taire.

« Docteur Mccoy, maintenant, vous allez arrêter et vous allez m'écouter. J'en ai assez de votre fâcheuse tendance à trouver tout le temps des excuses pour tout. Et en plus, vous sentir continuellement coupable de ce qui m'est arrivé, devient vraiment pénible. Je vous propose cette sortie, car visiblement vous n'allez pas le faire et moi, j'ai envie de passer un peu de temps avec vous, c'est clair ? »

***

Je suis très touchée par les confidences qu'il vient de me faire. Il me dit aussi que Jocelyn, son ex-femme, avait fini par enterrer la hache de guerre et qu'ils avaient réussi à trouver la voie de la politesse pour continuer d'élever Joanna. Il m’ explique que les heures douloureuses du passé se sont atténuées mais qu'elles ne sont point totalement effacées.

« Je me suis senti tellement mal en voyant ce que je vous avais fait, je ne voulais pas m'autoriser à espérer quoi que ce soit, sachant que j'étais coupable de ce geste maladroit et stupide. »

Je le fais taire une fois de plus et je me blottis contre son tee-shirt noir. Il me serre contre lui et enferme ses bras autour de moi, tendrement. Il baisse les yeux sur moi, me sourit affectueusement avant de déposer un chaste baiser sur ma joue. Je goûte la délicate saveur de ses lèvres et je me laisse aller à ce si joli moment.

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En réponse au défi

Je voudrais rencontrer...

Lancé par Milia

SI vous avez la possibilité de passer un moment en tête-à-tête avec une personne que vous admirez ou aimez beaucoup (un acteur, un chanteur, un personnage de livre...), que lui diriez-vous ?

Imaginez le dialogue que vous auriez avec lui/elle, dans sa langue natale ou en français.

Qu'il/elle existe ou pas ou sois vivant(e) ou mort(e), ce n'est pas important.

Si c'est un groupe (de musique par exemple), vous pouvez tous leur parler, bien sûr.

Pas plus de 10 minutes.

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