Par chance je crois que tu as accepté ça malgré toi. Tu as bien voulu jouer la proie pendant que je fût le prédateur mais n'étais-je pas un prédateur des plus appliqué ?

Je me revois chercher le moindre de tes points faibles, le lieu le plus sensible, celui qui ferait s'accélérer ta respiration.

Tu trouvais que je prenais un malin plaisir à te scruter, à admirer l'aspect splendide du jouet que tu étais. Tu avais raison, s'il y a bien une chose que tout bon chat apprécie plus que de manger sa proie, c'est de l'observer, constater à quel point elle cherche à lui échapper.

Toi aussi, tu cherchais à ne pas céder sous mes attentions cependant lorsque mes griffes parcouraient ton dos et que ton corps frissonnait, ne t'es tu pas surprise à vouloir craquer ?

Il me serait difficile de décrire à quel point le souvenir de mes lèvres caressant ta peau, la texture de ton corps entre mes dents était... Exquis.

Connaître quel endroit toucher pour te faire m'offrir quelques soupirs et quelques gémissements n'est ce pas la plus gratifiante des récompenses ?

Te voir t'efforcer de réfréner toute les pulsions de ton corps qui te crie de vivre pour feindre d'être déjà impassible. Mesurer le temps où tu parviens à jouer la comédie pour le voir se réduire de plus en plus.

Ce fut une chasse des plus agréables, dommage qu'elle soit déjà finie, dommage qu'un chat et une souris ne puissent s'entendre que le temps d'un repas.

Note à mon amie

A toi ma fragile amie que je crains d’avoir blessée malgré moi. Sache que tu étais juste trop différente et arrivée à un mauvais moment. Je regrette que l’on ait jamais pu vraiment avoir une discussion lors de notre rupture.