A Maëva.
Étrangement, il y a plein de choses, parfois bêtes pour les autres, qui me traversent l’esprit et y restent plus que je ne l’aurais voulu.
Du coup dernièrement et sûrement même avant, je me dis qu’il y a des mots et des explications que j’aurais dû te donner. Sans doute que pour toi, cela est inutile et que tu as déjà tourné la page de ce petit moment que l’on a partagé ensemble.
Moi cependant, j’en ai été marqué, en mal et en bien.
Je ne sais pas exactement ce que toi, tu attendais de cette relation, mais moi, je remarque avec le recul que je me suis mépris sur celle-ci. Et peut-être que cela a fait qu’elle a mal fonctionné. Je pense que j’ai trop voulu retrouver ma précédente relation sans m’en rendre compte. Je me suis vite emballé et j’ai voulu que cela soit plus sérieux que ça ne l’aurait dû.
Je me suis dit après réflexion que c’était certainement une relation qui m’aurait fait beaucoup de bien si je l’avais abordée de la bonne manière. Elle tombait à pic, ou presque, et m’offrait beaucoup de choses dont j’avais et ai besoin.
Je pense que l’on aurait juste dû garder plus d’autonomie et que j’aurais dû me prendre moins la tête.
Mais finalement, on y a mis fin. J’ai eu l’impression que tu en étais d'accord, mais ton comportement après ça m’a totalement mis dans le flou. Il a même fini par me faire beaucoup de mal. C’est risible puisque tu n’as rien dit ou fait de mal, mais ce silence, cette impression que tu m’évites, cette amitié qui a été rompue et niée, m’a chamboulé.
Tu ne sauras peut-être jamais l’ampleur que cela pris pour moi, ou peut-être que cela a été pire pour toi. Moi non plus, je ne le saurais certainement jamais.
Je pense qu’au final cela a mis un coup à mon narcissisme. Avoir eu du mal pour te donner ce que tu semblais attendre, m’être rendu compte que notre relation ne pourrait pas durer, le fait que toi aussi, tu m’aies dit que tu préférais que l’on reste juste ami, la période avant ça où tu semblais m’éviter, la période après où tu semblais encore plus m’éviter. Je me suis vraiment senti jeté et oublié comme une merde au point de ne plus savoir supporter le regard des autres, de ne plus savoir aller en cours, de ne plus me sentir capable de plaire à une fille. Je hais vraiment cette fragilité qui m’accable si aisément.
Pourtant l’une des pensées qui me revient le plus souvent, c’est que peut-être, toi aussi, tu as souffert de mon comportement, peut-être que toi aussi, tu n’as pas compris mon attitude. Je pense que c’est ce regret qui me fait penser si souvent à toi, ou peut-être que je me trompe et que c’est juste ma propre souffrance égocentrique.
Dans tous les cas, j'ai toujours espéré que tu n'aies pas pensé ne pas être suffisamment jolie et attirante, à cause, de moi, car ce n’est pas le cas. Je crois même que la moitié de mes potes auraient apprécié saisir leur chance après que l’on ait rompu… Haha… J’espère aussi que tu n’as pas cru que tu ne pouvais pas être aimé ou que je ne t’avais pas aimé, car c’est indubitablement faux.
Premièrement bien sûr que je t’ai aimé, je pense l’avoir assez démontré, je n'aurais jamais pu me rapprocher physiquement de toi à ce temps-là si je ne ressentais pas de la tendresse pour toi…
La suite n'apparaîtra probablement jamais…
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