Scène 5 : Claire

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Elle suivait toute la scène derrière ce miroir sans tain et la ressentait même. Cette douloureuse, intense sensation d’étouffement en particulier mobilisait tous ses sens. La suffocation, la lutte effrénée de son corps pour une parcelle d’air, les articulations raidies, la langue bientôt boursouflée, les orbites creusées et noircies… Tout y était. Quand elle s’était vue expirer dans un souffle, elle avait éprouvé jusque dans sa chair la destruction d’une partie d’elle-même, suivie d’un vide absolu dans sa tête. Elle sentait la vie s’épancher hors d’elle-même, de ce pantin, alors qu’elle-même se tenait de l’autre côté, dans un déluge de quiétude. Une tonalité disparue et dans le même temps, cette incroyable sensation de liberté, comme enfin délivrée d’un lourd secret longtemps porté.

Elle ne comprenait pas comment elle pouvait se sentir si désincarnée, à plus forte raison à deux endroits à la fois. Plus rien ne reliait ce cadavre éteint de cette fille à son esprit qui vagabondait encore, son propre corps lové contre Arthur, sa poigne à lui resserrée sur elle pour l’assurer qu’elle était bien réelle à ses côtés malgré ce spectacle. Et tout ce temps, une peur viscérale chevillée à son corps la clouait sur place, pendant que ce démon attendait, sans se préoccuper d’eux, attentif au déroulement d’un plan dont il ne doutait pas un seul instant de sa bonne réalisation. Quelque part, elle le savait. Tout comme elle savait que ce piège dont ils étaient les cobayes ne se focalisait que sur une seule et unique personne. Son frère.

Elle comprit ce qu’avait voulu expliquer Arthur en minimisant la menace que représentait Casper, comparé à ce garçon dont elle ne pouvait se détacher, malgré elle. Cette apparition la maintenait, comme un lapin épinglé dans la lumière des phares.

Arthur semblait se trouver dans la même optique. Seulement, il ne la lâchait pas. Dans le piège conçu pour un autre, où c’est elle qui s’effondrait à l’infini, il, restait près d’elle, conscient de sa douleur. Et tous les deux, ils ne pouvaient bouger, ni même prononcer un mot d’alerte, cloîtrés dans un miroitement illusoire.

Quand Bastien bondit au travers de ce miroir en réunissant les deux scènes, Cécile et Florian dans son sillage, Claire était encore trop engourdie pour pouvoir le prévenir de la présence de l’Autre qui le guettait.

La confusion se peignit d’abord à l’identique sur les traits de ses camarades, avant l’indignation et la rage (et cela, jamais elle ne l’aurait imaginé chez Cécile). Cette même attitude chez des êtres aussi dissemblables lui coupa le souffle.

Puis l’épouvante s’attacha à Bastien quand il le vit. L’attention du jeune homme était fixée sur lui et sur lui seul. Il continuait à le disséquer, sans rien dire. Finalement, une légère contrariété, de la frustration peut-être, passa un instant sur son visage. Qu’attendait-il ?

Qu’on en finisse et tout de suite…

Un grondement afflua sourdement des lèvres de Florian, qui s’apprêtait à s’élancer inconsidérément, manifestement partant. Cécile scrutait les alentours en quête d’une arme encore plus efficace qu’une barrière lancée à bout portant. Sans même les regarder, l’homme leva la main comme pour leur signifier que la plaisanterie avait assez duré et qu’à ses yeux ils ne valaient pas tripette, à l’inverse de Bastien qu’il continuait d’évaluer comme une marchandise extrêmement rare. Il agissait en maître de la situation ; Cécile et Florian ne s’y trompèrent pas et stoppèrent net, hésitants. Il s’adressa à Bastien qui n’avait pas bougé, effaré.

Vraiment navré pour ce petit subterfuge mais on est fixé sur ce qu’on voulait savoir.

Il s’attarda un long moment sur Claire, en prédateur chevronné qui sait comment utiliser son appât à bon escient et un frisson lui courut lentement jusqu’au cœur. Elle sentit le corps d’Arthur trembler sur elle, comme s’il se sentait également visé et c’était peut-être le cas. C’étaient eux, les pions stratégiques utilisés pour forcer Bastien à se dévoiler.

Il amorça un mouvement offensif dans sa direction, mais à nouveau cet agacement effleura son visage et il finit par la délaisser, l’air chagriné. Il partit aussi vite qu’il était venu, sans laisser d’autre trace que ce léger désappointement et la confirmation de leur hypothèse.

Claire ne pouvait y croire. Elle était à nouveau libre mais n’osait bouger, de peur qu’elle ne s’effondre à nouveau, à l’instar de son double fantomatique. Des bras la redressaient avec précaution, la soulevaient de terre. Elle était complètement perdue.

— Claire…

— Elle est en état de choc.

— Non, ce n’est pas ça. Je sais ce qu’elle a.

Elle se sentait prise de tremblements convulsifs.

— Tu l’as senti aussi, lui murmura Arthur.

— Je me suis sentie mourir, répliqua-t-elle dans un souffle. Non, même pas… Comme si, moi, je n’avais jamais existé.

Elle aspira un grand coup.

— Ils voulaient nous séparer, c’était fait exprès. Et d’un côté, nous, les pions les plus inutiles…

— Ne dis pas cela, c’est faux, affirma Florian.

Claire redressa la tête avec difficulté pour examiner son visage soucieux. Concerné même.

— Je croyais que tu ne me supportais pas, toi.

— Ouais, moi aussi. Mais il faut reconnaître que tu as du cran, pour une gamine de quatorze ans.

Elle aurait tant voulu forcer ses lèvres à esquisser un sourire sincère. À la place, elle s’écroula bêtement, le visage strié de mèches et de larmes. Elle éclatait. En sanglots épars, hachés de violents tremblements secouant son corps de part en part. Et elle ne voyait que dalle.

— Ca va aller, je suis là, lui chuchota Bastien en la serrant contre lui à l’étouffer. Elle sentait confusément qu’il lui caressait maladroitement les cheveux, lui frottait le dos à grands coups frénétiques, maladroits, comme autant de tentatives pour la ramener à la vie, ancrée au monde réel. Peine perdue. C’était un autre qu’elle imaginait accomplir ces gestes réconfortants. Un sceptre.

— Je… Je l’ai vu, lui ! C’était horrible, il était…, éructa-t-elle dans les profondeurs de son épaule, avant de le dévisager en quête de soutien, comme avant.

— Je sais. C’est bon, tout va bien… c’est fini…, lui murmura-t-il en retour en continu comme une berceuse en diverses variantes. Il était bien incapable de lui promettre autre chose, cela se voyait à son visage délavé, ses yeux papillonnant sans cesse, noyés. Et pourtant elle s’accrochait à lui comme à une bouée, toujours tremblante et sanglotante. Elle refusait de le lâcher, de laisser filer son unique point d’ancrage.

— Je n’ai pas pu partir, je suis désolée… J’étais bloquée… quelque chose me… Je ne sais pas…

Comment la définir, cette force qui l’avait plaquée au sol comme un aimant, la maintenant aux limites de la place tout du long, malgré sa volonté de se mettre à l’abri, chez elle ? À quoi lui servirait dorénavant la téléportation si elle ne pouvait l’utiliser convenablement au moindre danger ?

— Ca n’a pas d’importance, ce n’est pas grave, lui assura Bastien.

Elle voulait le croire. Même si ce n’était on ne peut plus faux. Malgré ses mains, qui finiraient par lui écorcher le dos, à lui creuser un vide dans la peau.

Arthur finit par s’agenouiller dans le silence pour les lui attraper au vol, ces mains. Lentement pour ne pas le brusquer. Bastien rencontra son regard mais le fixa un instant sans le voir, cherchant manifestement à le situer dans sa mémoire ébranlée.

— J’avais tort. Ce n’est pas à toi qu’ils en veulent mais à vous. À Claire aussi, finit-il par lâcher.

Claire frémit, tel un animal blessé dans ses bras. Arthur posa sa main sur son épaule pour l’apaiser et Cécile en fit de même, presque instantanément. Mais ce geste commun n’avait pas la même signification pour l’un comme pour l’autre, Claire le savait. Arthur ne voulait pas qu’elle déterre le sujet. Comme s’il se croyait capable de les protéger à lui tout seul ! Pas question. Bastien devait le savoir, ne serait-ce que pour se défendre. Et le payer aussi, souffrir comme elle venait de le faire à cause de lui. Elle était morte pour lui quand même, qu’est-ce qu’Arthur croyait ? Qu’elle allait passer sur cela ?

— C’est faux.

Elle se redressa, repoussant Bastien et les mains des autres pour s’extirper de son nichoir et se relever. Avec peine. Elle flageolait de partout, sa voix crissait comme la plainte d’un violon mal accordé, ses lèvres avaient sans doute viré au bleu violacé. Elle se racla la gorge, gargarisée au vinaigre ménager, avant un nouvel essai, plus vigoureux.

— Arthur et moi, nous n’étions que leurs appâts.

Pas terrible. Nouveau raclement. Arthur sembla s’agiter à sa droite mais elle était déterminée à ne pas le regarder. Elle n’en avait plus rien à foutre.

— Ils nous ont séparés pour un test. Rien de plus.

C’était mieux : Sa voix reprenait progressivement sa tonalité habituelle.

— Tu ne peux pas…

— Je me suis sentie mourir, rappela-t-elle. Comme si l’on m’arrachait une partie de moi. Alors si, c’est la peine. C’était réel pour moi. Mais pour eux, ça n’a aucune importance. JE n’ai aucune importance. Parce que tout ce qui les intéressait…

— Claire, s’il-te-plaît, tenta de placer Arthur pour l’arrêter.

— Ce qu’ils voulaient, insista Claire en élevant la voix, c’était de voir ta réaction.

Bastien se raidit quand Claire le pointa soudainement d’un index vengeur, revenue à ses manies théâtrales. Elle recourba son doigt accusateur à regret avant de défier Arthur du regard. Mais il se détourna, vaincu : on ne pouvait stopper un ouragan dans son élan.

— C’est toi qu’ils veulent. Tout… Ce n’était qu’une mise à scène que tu as réussi à briser. C’est ce qu’ils attendaient. Ils voulaient prouver que tu étais capable de franchir leur barrage. C’est pour cela qu’ils sont partis. Ne me demande pas comment je le sais, c’est comme cela. Arthur le sait aussi, même s’il ne voulait pas que je le dise.

Arthur ne démentit aucun des propos de Claire. Pire, il ne pouvait soutenir l’incompréhension de Bastien.

— C’est vrai ?

Arthur n’eut pas à répondre. Une voiture passa à leur hauteur côté chaussée, fenêtres baissées et toit ouvrant, musique à plein régime.

« Mens-moi et garde tes secrets, je préfère ça à choisir : Mens-moi, mens-moi, mens-moi, je préfère de loin ça ; Mens-moi, Mens-moi, Mens-moi et je m’accroche à ça * ». Un timing parfait.

Dans le même mouvement, une femme relativement pressée s’immisça dans leur cercle sans aucun complexe, bouscula Claire qui vacilla contre Cécile, prit le temps de s’excuser avant de repartir au pas de course se fondre dans la foule d’anonymes. Cécile émit un petit sifflement nerveux tout en soutenant Claire, laquelle, complètement perdue, sursautait comme une pouliche égarée devant cet afflux de vie. Florian bondit en arrière, comme frappé d’une décharge, et faillit se manger un joggeur qui arrivait derrière lui, résolu à battre son record de vitesse de traversée de la place la plus animée de la ville.

Rien de tout ce mouvement n’affecta Bastien qui attendait toujours une réponse, en proie à une panique croissante.

— Ce qu’elle raconte… Est-ce que c’est vrai ?

— Oui, avoua finalement Arthur. On a ressenti la même chose, je crois que c’est vrai. Je te l’ai dit, non ? Le jour où tu m’as sauvé, tu les as clairement surpris.

— Pourquoi !? le coupa Bastien, furibond. Pourquoi voulais-tu me le cacher ?

— J’avais peur de ta réaction. Que tu…

— Que je panique ? Que je me sente à nouveau coupable ? C’est bien cela ?

— Bastien !

Rien que de l’interpeller, le détourner de sa fureur, demandait un effort énorme à Cécile. Contre toute attente, Bastien se tourna vers elle au milieu de ce chaos ambiant, preuve qu’il était plus choqué que réellement en colère. L’attention de tous se portait sur elle à présent et ça aussi elle détestait. Enfin tous… Florian demeurait torpillé, ne sachant comment occuper son corps, les yeux fixés sur Claire qu’il venait de qualifier de gamine audacieuse juste avant qu’elle ne s’écroule. Ce garçon était insondable, presque aussi étrange, voire bizarre qu’elle-même. Presque.

Cécile sentit qu’elle se remettrait à trembler et à rougir si elle ne se lançait pas tout de suite maintenant. Où était cette fille quand on avait vraiment besoin d’elle ?

Non. Respire. Cécile s’obligea à compter mentalement jusqu’à trois avant de se lancer.

— Bastien.

Bon, le prénom en premier lieu, c’est déjà un bon début mais il allait en falloir plus. Allez ma fille ! Si seulement cette stupide gorge voulait bien se dénouer !

— Quand Claire se faisait attaquer par ce… ce monstre, j’ai cru qu’elle était morte. Puis j’ai vu leur illusion s’effondrer et Claire revenir à la vie. Et je te jure que l’espace d’un instant, cette place était tout aussi bondée que maintenant et c’est à ce moment-là que tu es arrivé. Et cela s’est reproduit. Tu peux briser leur création et tu as sauvé Claire. Deux fois. Tout ça pour dire que tu n’as pas à te sentir coupable de quoi que ce soit. D’autant plus que grâce à toi…

— Quoi, grâce à moi ?

La colère de Bastien était retombée, il la dévisageait, toujours désemparé et manifestement dépassé, attendant d’elle qu’elle termine une phrase qu’elle ne pourra pas compléter. Tu as réussi à réveiller une autre partie de moi que j’ai toujours voulu cacher, dont j’ai pourtant désespérément besoin. Non, là, elle passe.

— Rien, laisse tomber.

Bastien la favorisa d’un regard intrigué, le même qu’on réserve à un décodeur particulièrement retors ou tout autre produit issu de la plus haute technologie : on a beau comprendre la théorie et le fonctionnement, on patauge face à la pratique.

— Je crois que c’est la plus longue tirade que tu aies jamais sortie jusqu’à présent.

— Arthur, tu crois qu’il y un rapport avec ce qui s’est passé tout à l’heure ? Ils nous auraient séparés intentionnellement pour tester Bastien ?

Florian donnait enfin signe de vie, les surprenant au milieu de leurs conjectures.

— Je suppose que oui. Ils ont dû profiter de la situation pour envoyer Casper.

— Alors j’imagine que c’est un peu comme s’il y avait eu… deux bulles temporelles que Bastien aurait réussi à réunir en une seule avant de l’éclater, réfléchit Florian.

Arthur fronça les sourcils face à ce nouveau cas de figure qu’il ne maîtrisait pas. Bastien porta son poing contre ses lèvres comme pour renfoncer l’angoisse qui refaisait surface. Ça fait quoi de se sentir spécial à ce point ? Génial. Vraiment.

— Tu es parfois capable de nous sortir des trucs intelligents en fin de compte ?

Claire ramenait son grain de sel, preuve qu’elle allait bien mieux. Ou qu’elle le faisait croire.

— Cela te surprend on dirait.

— C’est juste que c’est encore nouveau pour moi.

— Peu importe. On verra cela plus tard, coupa Arthur. Tu es épuisée, je pense qu’on devrait te ramener… ça n’était pas une suggestion ! Tais-toi maintenant, cela vaut mieux.

— Tu m’en veux ? lui demanda Claire en aparté comme il lui offrait son bras en guise d’appui

— Non. C’est juste que cela fait beaucoup à assimiler et encore plus pour ton frère. Tu avais raison sur le fond mais ce n’était pas le bon moment pour tout déballer. Je peux comprendre que tu sois ébranlée mais il va falloir que tu apprennes à gérer ta colère. Et que tu arrêtes la provocation. Sinon, on fonce droit dans le mur.

— La colère, c’est de famille.

Claire soupira. Ça a toujours été une histoire de famille.

— C’est ce que j’ai cru comprendre. Mais Cécile et moi, on se retrouve au milieu. Il faudrait que vous fassiez un effort.

— Laisse-nous juste un peu de temps. Vous en avez eu plus que nous.

— À l’allure où vont les choses, je ne sais pas combien il nous en reste.

Claire lâcha son bras pour lui signifier qu’elle n’avait plus besoin de son aide, (ou alors elle devait trouver ses propos déprimants), et trottina en direction de l’abribus. Elle s’arrêta vite, essoufflée. Pliée en deux, elle avisa un sac à main beige et élimé en similicuir dégorgeant les affaires de sa propriétaire à la vue de tous sur le trottoir : trousse, carnet et livre de poche, portefeuille, bouteille d’eau, clés et portable gisaient aux pieds d’une paire de bottines qui ne faisait rien pour les ramasser, engluée. Levant les yeux, Claire rencontra une fille aux yeux sombres encastrés dans des cernes peu flatteuses. Une épaisse chevelure frisée ondoyait avec sauvagerie jusqu’à la base de son cou et encadrait un visage délié et rond comme un halo clair-obscur. Phénomène que contrastait un haut orange vif soleil couchant. Et cette fille restait là, à la contempler. Horrifiée.

Bastien s’interposa, rompant le contact visuel inquisiteur et gênant. Claire lui aurait été volontiers reconnaissante s’il n’y avait pas repris son rôle de chevalier protecteur, la tâtant de partout pour s’assurer qu’elle n’avait rien de cassé, à grands renforts de réprimandes, ce qui était d’autant plus humiliant en présence d’un tel public. Elle se dégagea d’une chiquenaude et entreprit de rassembler les affaires sans que l’autre n’esquisse le moindre mouvement pour l’aider. S’acquitter de cette tâche avec pour compagnie les bottes d’une inconnue qui vous épiait sans la moindre retenue, tel un oiseau de proie, n’était pas aisé. Claire était à bout de nerfs et cette fille lui portait sur le système. Bastien perdit patience : il se saisit du sac qu’elle venait de refermer soigneusement et le fourra dans les mains de la fille. Elle s’en empara au ralenti, s’apercevant enfin de la présence de Bastien et des autres derrière eux. Elle amorça un mouvement de recul, puis fit brutalement volteface pour déguerpir, le diable à ses trousses, son sac pressé contre sa poitrine.

— Ok. Ça aussi c’était bizarre, commenta Florian.

— Drôle de fille, confirma Cécile.

— Je la connais, elle est dans notre lycée.

— Et alors ?

— Alors rien.

Mais Arthur suivit de ses yeux troublés la course éperdue du feu follet slalomant à travers la foule, jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un vague souvenir flamboyant auréolé de ténèbres.

* Mens-moi, Merwan Rim (2012)

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