Les ombres d’encre noircissent le ventre

Elles colonisent en flaque de boue

Les pétillantes cellules d’un fol l’espoir

Qu’une aube bleue lèvera le voile noir

Qui plombe l’humanité en quelques points cardinaux

Je veux de toutes mes forces croire qu'en cette levée du soir

La lune aux côtés des chariots de feu dans les cieux

Aura coloré d’argent les fougueux torrents

Qui sous les rayons d’or conquérants

Désormais libres dévaleront les pentes

Abreuvant la vie de paix nourrie

Et la mousse émeraude adoucit le sommeil serein sur les rocs tendres

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