Les feuilles gouttent leur chlorophylle d’or

Le lac berce leur sénescence d’alors

Elles s’en vont soufflées sous quelque vent d’automne

Agglutiner le limon des berges atones

Repère dans les cieux, l’épée d’eau pourfend l’horizon mouillé

Notre regard la guette sous les nuages crayonnés

Et le réconfort revient en nos coeurs apaisés

Nous pouvons dormir dans les bras de l’hiver

Sûrs que floraison et sève puisent leurs forces en terre

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